[Soukoku] Une avalanche de problèmes

992 84 418
                                    

Vous l'avez la référence subtile du titre ou pas ?

Hein ? Non, non je suis pas encore morte, mais je ne vais pas tarder à l'être ahah, sachant que cette commande a été passée en l'an de grâce deux-mille-dix-neuf, autant dire il y a un bon siècle. Aies pitié de ma pauvre personne, Ô Asproscyla !

Bref, sinon voici une sorte de euh... Préquel ? De mon texte écrit aux débuts de la FSA pour l'inauguration de ce recueil lors de la célèbre semaine SL. Si, si, rappelez vous je sais que ça fait longtemps mais hey, mieux vaut tard que jamais !

La demande était la suite des aventures de nos deux adorables fouteurs de merde au lycée, et l'intronisation de Dazai dans la famille. Marquez ce jour d'une croix rouge dans le calendrier, j'ai à peu près respecté le thème ! Je crois. J'espère.

Featuring notre vénéré Soukoku au meilleur de sa forme, Rimbaud en concentré de douceur, l'Emo Verlaine en notre Dieu à tous, un brin de backstory pour ces deux-là, Kunikida pour ramener un semblant d'ordre et même un peu de Shin Soukoku, je vous gâte. C'est pour me faire pardonner, on dira.

Votre servante Pika, toujours à la recherche de la ponctualité, du respect et du sommeil.

Bonne lecture !

EMO VERLAINE IS BACK

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

EMO VERLAINE IS BACK

Le matin était toujours une épreuve à surmonter pour Chuuya. Depuis toujours, dès le réveil, il fallait se préparer à faire la guerre.

Ce jour-là, alors que la sonnerie horriblement aiguë de son réveil-matin remplissait à la perfection son rôle de lui causer une attaque cardiaque, ne fit pas exception. Son poing s'abattit lourdement sur l'objet maudit, mais au lieu de heurter la touche d'arrêt de la sonnerie, ce fut le bouton on de la radio qui s'enfonça, lui irritant les nerfs à l'heure atrocement matinale de six heures avec une voix étrangère qui parlait du mode de reproduction des grenouilles. Se retenant de balancer la source de tous ses malheurs contre le mur le plus proche, n'ayant pas envie de se taper un sermon de Kouyou sur l'importance de faire attention à ses affaires, et encore moins une virée shopping avec Paul, l'adolescent se dressa pour se concentrer proprement afin d'arrêter cette agression auditive. Une fois sorti victorieux de sa bataille rituelle contre son réveil, il poussa la porte de sa chambre pour se retrouver, auréolé de gloire, sur le palier. Ses cheveux lui tombaient en masse informe sur les épaules, et il ne portait pour tout vêtement qu'un vieux t-shirt trop grand d'un de ses pères, en plus de son boxer. Il lâcha un bâillement en prenant bien soin de ne pas se prendre les pieds contre un autre de ses plus grands ennemis, le tapis, qui l'avait déjà fait chuter dans les escaliers plus d'une fois.

Le fourbe ne lui ayant cependant pas tendu de guet-apens ce matin-ci, il arriva en bas des marches sain et sauf. Enfin, il semblait évidemment à moitié mort, mais ça c'était sa tête habituelle avant son café.

ʀᴇǫᴜᴇsᴛs ғᴏʀ ᴛʜᴇ ᴀɢᴇɴᴄʏOù les histoires vivent. Découvrez maintenant