ʀᴇǫᴜᴇsᴛs ғᴏʀ ᴛʜᴇ ᴀɢᴇɴᴄʏ

Entre vin et saké ; un anniversaire à fêter

On ne juge pas ce titre qui est à l'image de cet OS : alcoolique !
Nan sérieux mon historique internet fait peur...
Sinon bonjour, ici Lu, ou sniper_lunatique, aux commandes ! Arrivée y a un mois environ à la FSA, c'est ma première participation dans ce recueil ! Mais j'ai déjà participé à EASTER EGG et Bury a fish uwu
Bref, tout ça pour dire : JOYEUX ANNIVERSAIRE GINGER SLUG DE MON COEUR, JE T'AIME TRÈS FORT MON CHUU-CHAN PRÉFÉRÉ ♡

Chuuya s'étira de tout son long et grimaça : tout son corps était douloureux, crispé comme s'il avait passé des heures entières assis sans pouvoir bouger. Ce qui n'était absolument pas le cas, puisqu'il avait passé la journée sur le terrain, envoyé le matin même en mission – dont il rentrait à peine – avec Dazai. Ce qui n'était pas plus reposant ou agréable, bien au contraire. L'imbécile heureux lui servant de partenaire n'avait cessé de lui rabâcher que vraiment, il était si petit qu'il avait peur de le perdre de vue à tout moment et de ne plus le retrouver. Provocations habituelles, pourtant le roux y était toujours aussi sensible. Il maudissait déjà sa taille, bien inférieure à la moyenne ; pas besoin de le lui rappeler sans cesse. Mais c'était visiblement quelque chose qui dépassait le domaine du compréhensible pour le brun à bandages. Chuuya soupira d'exaspération en repensant à leurs disputes quotidiennes, toutes les mêmes : Dazai le provoquait, et lui se laissait avoir, lorsqu'il aurait tout aussi bien pu ne pas réagir. En soi, il pouvait dire ce qu'il voulait : même s'il traitait son partenaire de gamin immature, lui aussi n'était qu'un adolescent encore loin d'avoir un comportement "adulte".

Une sonnerie retentit, interrompue à peine quelques secondes après. Chuuya se tourna vers son partenaire qui venait de saisir son téléphone, habituellement rangé dans la poche de sa veste noire, pour décrocher, collant l'appareil à son oreille. Le rouquin comprit au ton sérieux que l'autre adopta qu'il devait s'agir de quelqu'un d'important de la mafia. Le boss peut-être ?

Dazai parlait doucement et partit un peu plus loin dans le hangar souterrain où les deux adolescents étaient arrivés, s'éloignant assez pour que Chuuya ne puisse plus entendre que des brides de mots, des débris d'une conversation incompréhensible.

Le brun finit par revenir au bout de quelques minutes et passa une main dans ses boucles sombres, une moue ennuyée sur le visage, chose plutôt en décalage avec ses paroles ; mais sur le moment, le roux n'y prêta pas attention.

‒ C'était Mori. Il m'a dit qu'on était libres pour aujourd'hui.

‒ Tant mieux, je suis épuisé. À demain.

‒ Chuuya ?

L'interpellé, qui avait tourné les talons et commençait à se diriger vers sa moto restée un peu plus loin, se retourna en entendant son partenaire l'appeler. En temps normal, il aurait continué son chemin en l'ignorant, mais la voix de Dazai était sérieuse et semblait dénuée de toute moquerie.

‒ Quoi ? demanda-t-il, légèrement sur la défensive malgré tout – c'était Dazai, qui savait s'il n'allait pas encore juste se moquer de sa taille.

‒ Tu as quelque chose de prévu ce soir ?

Chuuya hésita quelques secondes avant de répondre, se demandant s'il devait simplement dire la vérité ou bien l'embellir un peu. Il finit par soupirer. Mentir à Dazai était inutile ; celui-ci semblait avoir un don pour détecter ce qui était vrai et ce qui ne l'était pas.

‒ Rien de particulier, non. Pourquoi ? Parce que si c'est pour me dire que toi, tu as un super programme pour la soirée, sache que je m'en fiche comme de l'an quarante et que tu peux aller te faire voir !