Day 5 - Le nouvel élève

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Agaroche est dans la place! Bonjour ou bonsoir à tous, la coach sportive et responsable événementiel de la FSA est enfin là. J'arrive avec cet OS pas trop chargé parce que bon, faut le dire, les précédentes elles ont fait fort. Mais, je suis la salade qui agrémente leurs plats bien fat (cette métaphore a été approuvé par l'entièreté de la FSA).

Que dire d'autre ?

Ah! J'avais trop la flemme de relire trois mille fois du coup il y a possibilité de quelques fautes d'orthographes / grammaires mais je pense que ça glissera sur vous comme l'eau glisse sur les canards. Je tiens aussi à préciser que sur mon compte principal agaroche allez le voir, il est bien (#pub) j'ai déjà fait un genre de School Life parce que je me suis engagée sur sa pente glissante d'un crossover BSD et MHA. Mais j'ai aussi d'autres univers qui pourrais vous interesser, Code Geass, Magi, et plein d'autres (dans One Shot à gogo notamment). Bon, j'arrête de faire ma promo et je vous souhaite une bonne lecture les shippeurs !

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La rentrée au lycée privé de Yokohama était quelque chose d'assez attendue par les élèves : les amis se retrouvaient, les nouveaux arrivants étaient accueillis chaleureusement et les professeurs avaient beau être stricts, ils étaient les meilleurs de la région aussi bien en terme de pédagogie que d'éducation. Bref, le lycée privé de Yokohama était probablement l'un des lycées les plus réputés de la ville et des alentours. Même les délinquants n'en étaient pas vraiment : bien sûr, il y avait quelques bagarres, surtout entre Atsushi Nakajima et Ryonosuke Akutagawa, tout deux en deuxième année, mais ils ne dérangeaient pas les cours et n'abaissaient pas la réputation du lycée en allant faire les hooligans dans les rues. Surnommés respectivement le tigre et le chien enragé, les deux étudiants ne cessaient s'entendaient comme chien et chat. « Chaton » et « Chiot » les surnommait affectueusement Osamu Dazai qui les regardait se battre dès le premier jour de la rentrée accompagné du professeur de littérature japonaise, Oda Sakunosuke, alors qu'ils s'étaient croisés sur le chemin de l'école.

Le professeur haussa les épaules, marmonnant que tant qu'ils le faisaient à l'extérieur de l'école, il n'avait pas l'autorité de les arrêter. L'étudiant qui l'accompagnait ricana avant de le suivre, expliquant le déroulement de ses vacances par de grands gestes et des phrasés grandiloquents. Le professeur auburn regarda d'un œil critique l'un de ses meilleurs étudiants qui portait plus de bandages que d'habitude, surtout au niveau du cou et des poignets : certaines bandes se croisaient même sur la paume de sa main. De plus, son œil droit était caché par sa mèche mais la couleur immaculée de la gaze ne passa pas inaperçu au regard perçant de l'adulte. Il soupira, un poil découragé : le meilleur élève de l'établissement était un suicidaire maladroit : toutes ses tentatives, il les a ratées, ou les a sabotées, qui savait la vérité. Mais à chaque rentrée, il revenait avec plus de bandages que l'année scolaire précédente. S'il ne savait pas qu'il avait été recueilli par Mori il y a plus de deux ans, il aurait été persuadé que son élève était victime de parents violents. Même si, d'après son dossier, il l'avait été. Jusqu'à ce que le professeur de biologie de l'établissement dans lequel il travaillait l'arracha de force à cette famille toxique. Mais l'adolescent avait déjà développé des troubles mentaux qui le rendait instable et suicidaire.

Bien avant l'arrivée des élèves précédemment cités, quelques dizaines de minutes plus tôt, une petite silhouette à la tête rousse se tenait sur le pas de la grille. Les mains calleuses enfoncées dans les poches, la posture tendue comme un animal s'apprêtant à fuir, ses yeux bleus perçant dardaient un regard contrarié sur l'établissement où quelques cerisiers étaient encore en fleurs. Nouvel élève en dernière année, il avait été recueilli par sa grande sœur qui était finalement suffisamment stable financièrement pour pouvoir l'accueillir. Il n'avait pas hésité une seule seconde avant de prendre ses cliques et ses claques et de déménager de ville sans même un regard en arrière. Ce qui était du passé devait le rester et il ne chercherait pas à rouvrir d'anciens placards pour en sortir de nouveaux squelettes. Et même s'il n'aimait pas l'école, il devait finir son éducation et avoir ses diplômes avant de pouvoir travailler, il ne voulait pas finir comme ses parents devenus un peu trop dépendants aux boissons fermentées et aux stupéfiants. Et ce n'était pas son nouveau casier judiciaire qui allait l'arrêter non plus. Inspirant un grand coup pour se détendre, il s'engouffra dans la cour de l'établissement pour aller se présenter au directeur et à son nouveau professeur principal.

ʀᴇǫᴜᴇsᴛs ғᴏʀ ᴛʜᴇ ᴀɢᴇɴᴄʏOù les histoires vivent. Découvrez maintenant