Classico Bonus

N°38 : Interview 4

le 10/07/2019 à 19h03
AMOURS, RUPTURES, GROSSESSE : PAOLA GARCIA REVIENT SUR CETTE ANNÉE BOULVERSTANTE QU'ELLE VIENT DE VIVRE

Interviewer : Paola, cela fait maintenant 7 mois que vous êtes enceinte, une grossesse qui a été beaucoup médiatisée, jugée, comment vous l'avez vécu ?

Paola Garcia : Mal. Très mal même. En fait rien que les circonstances de cette grossesse étaient pas évidentes. Tomber enceinte d'un homme autre que celui que vous aimez, le tout juste avant de vous remettre avec le second c'est déjà très stressant. En plus de ça, comme nous sommes des personnages publiques, forcément les gens se permettent de juger, sans même connaître toute l'histoire donc c'était vraiment très compliqué d'aller bien. Tout s'est accumulé sur une très courte période.

Interviewer : Et maintenant, ça va mieux, vous arrivez à passer au dessus ?

Paola Garcia : A vrai dire, c'est encore dur des fois. Quand je vois des commentaires sous mes photos m'insultant, ou injurieux envers le bébé ou Neymar, c'est dur à encaisser.  Avec le temps, je m'habitue un peu, mais c'est tout de même pas plaisant du tout de se faire juger. Malheureusement, c'est l'envers du métier, on n'est pas privilégiés par rapport aux autres. Tout le monde se fait juger injustement.

I. : Vous estimez que ce qu'il vous est arrivé n'est pas justifié ?

PG : Je ne dirai pas non plus que je suis totalement innocente. Bien sûr je n'aurai pas du me laisser aller alors que je venais à peine de rompre avec Kylian, c'est clair. Mais comme on l'a répété plusieurs fois, nous n'étions plus ensembles en décembre, à aucun moment je ne l'ai trompé. Je pense que les gens n'ont pas pris assez de recul sur cette situation, et ont réagi avec trop de ferveur. Pour être franche, les réactions les plus virulentes n'ont pas du tout été de la part de nos familles respectives, mais des personnes qui nous suivent, autrement dit des étrangers, des personnes qui ne connaissent même pas l'histoire dans son entièreté. Je pense que c'est ça le plus dur, c'est que certains sont allés vraiment loin dans leurs propos, sans même savoir pourquoi on avait rompu, pourquoi j'étais mal tout le mois de décembre.

I. : Oui, justement il y a eu des rumeurs parlant de dépression, de mal-être, mais vous n'avez jamais rien confirmé.

PG : Je ne l'ai pas fait parce que je ne me sentais pas assez forte pour en parler. Aborder ce sujet est très dur, surtout quand c'est au plus fort qu'on est touché. Mais oui j'étais très mal, parce que l'air de rien c'est dur à encaisser tout ça pour une jeune fille d'à peine 20 ans. J'avais des hauts et surtout des bas, mais aujourd'hui grâce à l'aide de mes proches notamment je me sors petit à petit de cette mauvaise passe. C'est également pour ça que j'ai fais une pause, j'avais besoin de me retrouver avec moi-même pour gérer mes problèmes, avant de pouvoir encaisser les critiques. Il fallait que je me reconstruise petit à petit après ma rupture très douloureuse.

I. : Parce que votre rupture avec Kylian a été très douloureuse ?

PG : Bien sûr. Vous voyez c'est justement ce genre de réactions auxquelles je n'arrivais plus à faire face. Les gens pensent que parce que nous avons eu une relation avec des disputes, qui n'a duré que quelques mois je ne devrais pas être si bouleversée. Mais premièrement, on ne ressent pas tous les choses de la même façon, et en plus de ça la durée importe peu quand on aime, j'ai aimé Kylian comme je n'ai jamais aimé personne avant, alors forcément quand ça s'est finit, une partie de moi s'est brisée, parce que j'étais très amoureuse de lui.

I. : Vous dites que vous l'aimiez au passé, donc maintenant c'est de l'histoire ancienne, vous l'avez oublié ?

PG : Je ne suis pas sûre de vouloir répondre à cette question. Je veux dire, on dit souvent que si on n'aime pas une personne, on ressent de la haine pour, et je n'ai aucune haine envers Kylian. Je ne peux pas non plus avoir de l'indifférence pour lui, pas après tout ce que nous avons vécus. Mais aujourd'hui, j'ai refais ma vie avec un autre homme, et je vais être maman, ça me va.

I. : Bien, alors fermons le dossier Kylian. Maintenant que vous allez, comme vous venez de le dire, accueillir un enfant, quels sont vos projets ?

PG : Alors déjà pour commencer c'est d'accoucher. Ensuite, je ne sais pas vraiment, j'ai reçu quelques propositions, mais j'hésite encore. On dit souvent que devenir mère nous change, alors je n'ai pas envie de me lancer dans quelque chose si c'est pour arrêter quand ma fille sera là. Je verrais ça plus tard, je ne veux pas me presser.