Chapitre 4

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Oth stupéfait et surpris par cet évènement resta silencieux pendant des moments en donnant l'apparence de quelqu'un qui avait envie de pleurer.
C'est finalement les propos de Grand-mère qui lui donneront un peu de force, de morale pour qu'il puisse rejoindre sa chambre.
- Grand-mère : Dès que J'ai vu cette fille, j'ai sue qu'elle n'était pas venue à cause de l'amitié qu'elle prétend entreprendre avec Achita , parce que cela fait presque un an qu'elle n'est pas venue.
En plus Grand-mère ajouta : " Mane daal xaleyi diaxal nagnema, ba tax Achita beuga ray bopam niii"

Ainsi les deux ados passèrent plusieurs jours dans la même maison, des jours animés par des allées et retours à l'école. Oth toujours dans son coin, plongé dans ces livres, essayant autant que possible de se concentrer, mais son esprit lui jouait des tours.
Oui il ne pouvait s'empêcher de penser à Achita.

Quest-ce qui lui empêchait d'entrer en contact avec elle ?

Pourquoi n'engageait-il pas la conversation ?

Non, c'est une mauvaise idée, se dit-il !

Cela pourrait être mal vue si jamais elle n'arrivait pas à se contrôler à nouveau.

Le jeune homme savait que le fossé, le ditch entre eux s'était tellement creusé que leur relation se résumait désormais à des tonnes de méfiance défensive et d'amertume à peine déguisé.

Cette incompréhension entre Achita et lui l'irritait au plus haut point. Et l'inanité de cette petite rivalité entre Achita et Leila lui donnait envie de tout plaquer.

Tout plaquer oui !? Faire ce pourquoi il était né, étudié, étudié et encore étudié.

Mais ça ne marche pas ainsi !

Quand l'amour nous tien ça ne fonctionne pas ainsi.

        On ne se départit pas de l'amour aussi facilement.

Dès l'instant qu'on adhère au jeu de l'amour, elle nous impose ces règles et obligations.

La seule solution, c'est d'accepter de jouer son jeu.

Oui dans ces scénarios accepte le sort qu'il te réserve.

S'il le faut, deviens l'acteur principal de son film.

Oth l'avait compris et il fallait qu'il fasse appel à sa sagesse.

Il connaît la fierté des filles, même si elles sont certaines de leurs erreurs.

Il savait qu'il fallait qu'il fasse preuve d'humilité en vers elle.

Après tout, il l'aimait, il l'aimait éperdument, follement.

Oui, il l'aimait à la folie.

Oui, il l'aimait d'un amour qui lui troublait la tête.

Quelques jours seulement sans lui parler, quelques jours sans Achita lui, on suffit pour être en déraisonnement totale. Et il lui arrivait souvent de tenir en silence un discours dénué de tout sens.

Il le savait, il était faible face à cette fille.

Oui, « seytanèm leu ».

Un Mathématicien Amoureux Où les histoires vivent. Découvrez maintenant