Pile ou Face

Chapitre 1

           *Message de l'auteur : Bonjour! J'espère que vous allez bien !☺ 

J'espère que l'histoire vous plaira!  Si vous prenez du plaisir à me lire alors je considère que mon histoire est réussie! Si vous le voulez vous pouvez voter on me donner vos conseils et avis sur ce chapitre et les suivants! Bonne lecture!*

« Pile ou face ?

- Face !

-Je prends l'autre alors ! »

La pièce s'envola au dessus de la vieille table en chêne, et, d'un geste habile, fut rattrapée juste avant d'y atterrir. 

« Pile ! C'est toi qui offre!

-Trois fois de suite? Tu vas me ruiner Teesara!

-C'est à la pièce qu'il faut se plaindre Yaad pas à moi. rigola-t-il.»

Yaad appela tant bien que mal le serveur dans le brouhaha ambiant et recommanda une énième fois deux bières. Elles arrivèrent presque aussitôt. Les deux chopes étaient mousseuses et remplies à ras-bord tandis leur couleur ambrée amenait un peu de réconfort dans les cœurs des deux hommes qui marchait sans s'arrêter depuis la grande ville précédente.

L'auberge commençait à s'animer et l'ivresse de la soirée se faisait déjà sentir. Dans un coin de l'établissement, des hommes ingurgitaient des quantités impressionnantes d'alcool en pariant l'entièreté de leur salaire avec l'espoir de gagner plus d'argent. 

La plus grande moitié des tables étaient occupées par des soldats en permission qui mangeaient jusqu'à l'impossible, comme si la nourriture allait leur permettre de ne pas retourner au front. En temps normal, ce fumet mêlant l'odeur des jarrets et des joues de porcs, des côtes de bœufs, des poulets rôtis et autres viandes graisseuses aurait fait saliver n'importe qui, mais  dans cette auberge, dans cette ville, il donnait la nausée. 

Finalement, seuls quelques gens, d'assez bonne fortune, avait pris place dans une salle à part, aux décorations se voulant luxueuse, et parlaient des opportunités immenses qu'offrait l'arrivé du front à quelques kilomètres d'ici. 

« Tu es toujours sûr de vouloir partir demain? dit Yaad en prenant une bonne gorgée de bière.

- Oui. Les habitants et les quelques soldats qui m'ont parlé m'ont dit que le campement au sud-est avait subit un assaut hier. Mes compétences en médecine seront très bien accueillies, et puis je dois bien me nourrir. Tu devrais venir avec moi. Ca me permettrait de m'occuper de plus de monde en même temps. lança Teesara en imitant son compagnon de voyage.

-Non merci. Je ne pense pas être prêt à y retourner, lança le jeune homme nerveusement,  Je vais longer la rivière Rhenold comme on en avait convenu et je t'attendrai à la prochaine ville. Je pourrai refaire ton stock d'herbe au fur et à mesure. 

-Je ne vais pas te forcer la main mais tu vas devoir te passer de moi pendant plusieurs semaines. Tu devrais en profiter pour t'entraîner avec l'arc que je t'ai offert. La ligne de front à tendance à bouger assez vite ces derniers temps. Et puis la route qui longe la rivière est souvent inondée, et des brigands s'y installent. Fais attention. 

- Je l'ai parcouru de nombreuses fois avec mon père. Ce n'est pas une rivière capricieuse qui va m'empêcher de passer. rigola-Yaad avant de boire une autre gorgé de sa chope.

-Je ne comprendrai jamais pourquoi tu n'as pas suivi les traces de ton père. Tu aurais été un excellent messager. Tu connais des routes qui ne sont sur aucune cartes !

-Je ne sais pas si j'étais vraiment taillé pour ça. »

Yaad fini d'un coup sa bière et se leva. Il paya les six chopes que son compagnon et lui avaient consommées et sorti dehors pour faire un tour avant que les loups ne prennent la place des chiens. Il dût contourner plusieurs tables de soldats muets  qui se contentait de s'empiffrer. D'autre jouaient aux dés dans un silence de mort, rompant avec les ouvriers, toujours dans le coin, s'esclaffant sans vraiment s'inquiéter de la guerre qui approchait.  Yadd atteignit la porte et sorti en se demandant comment on pouvait être si enjoué en sachant qu'on pouvait tout perdre à chaque instant. Parfois, il enviait la simplicité de ces personnes qui ne voyaient que le bonheur proche, oubliant les malheurs à venir.