Pile ou Face

Chapitre 5

*Je n'ai pas encore corrigé ce chapitre mais n'hésitez pas à me donner vos conseils et avis! Bonne Lecture!*

Le vent faisait danser les cîmes d'une funeste manière. Les boulots, chênes, châtaignés, saules, sureau et autres arbres de la forêt semblait s'être accordé sur cette macabre valse. Le feu continuait de ravager le hameau tenant à brûler tout ce qui aurait pu être sauvé. Les survivants avait été parqué comme du bétail, trié par sexe et par âge. Au totale une centaine de personne était rassemblé sur la place du village. Autour de chaque lot une dizaine de personne s'appliquait à d'ignoble tâche. Tous n'avait pas survécu aux flammes et l'odeur de chair brûlés retournait l'estomac de Yaad rappelant à lui les démons de la veille qui l'avait vu sombrer dans les ténèbres de l'inconscience.

De leur point d'observation, Yaad et Erina avait une vue dégagée sur le village natale de la petite Rubis. La présence de le jeune femme rousse le rassurait en quelque sorte. Il ne lui faisait pas entièrement confiance mais elle était en proie comme lui à des souffrances et chacun trouvait rassurant de ne pas affronter seul des démons bien différent.

Erina cherchait désespérément à fuir les regards suppliant des personnes qu'elles connaissaient , se sentant sale de pourvoir survivre là où eux doivent mourir. Mais agir ne sauverait personne. Il fallait l'avouer. Mais son cœur la forçait à braver les regards apeuré à la recherche de sa famille. Elle avait révélé avoir un grand frère qui avait fondé une famille dans le village. La discussion au près du feu de camp ravivé n'avait pas été très productive. Chacun éprouvait des réserves. Une seule idée était sortie de cette discussion : il fallait savoir si Prismilla avait réellement pu former une armée de magicien.

Très vite perdu dans la discussion, Teesara qui était un pur novice en terme de magie, une chose qu'il abhorrait dans de nombreuses situations, s'était senti inutile. Être laissé en retrait l'énervait au plus haut point mais il avait dû accepter que foncer comme une brute n'était pas une bonne idée. De plus son principal objectif qui était de soigner les soldats venait d'être détruit par l'avancé fulgurante des Prismilliens. Enfin, perdu dans ses pensées et désavantagé par sa grande taille, la mission d'espionnage lui fila sous les doigts bien qu'il ne voulait pas laissé Yaad seul avec cette magicienne.

Les yeux de Erina brillèrent lorsqu'ils se posèrent sur sa belle-sœur qui tenait dans ses mains un nourrisson, symbole de l'innocence au milieu de toute cette violence. Il pleurait dans les bras de sa mère qui tentait désespérément de le rassurer. Elle chercha autour son frère sachant pertinemment qu'il n'était pas dans le même parque qu'elle. Elle voulait se rapprocher, prendre son neveu dans ses bras et le consoler. Soudain elle se remémora les paroles que Yaad avait prononcé plutôt. « Il est des choses que l'on se doit d'épargner aux yeux et aux oreilles des enfants ». Elle laissa couler une larme le long de sa joue gauche avant de se ressaisir. Elle était venu pour épier les soldats.

Yaad, allongé à côté d'elle voyait la tristesse se déverser dans cette unique larme. Lui aussi avait laissé cette larme couler le jour où son village avait été dévasté par la lame impure de l'Inquisition... Mais il avait céder à la colère. Elle ne devait pas faire de même.

« Je suis désolé pour toi. J'ai vécu la même situation que toi... Et je comprends ce que tu ressens... »

Erina serra les dents. Tout cela lui semblait faux. Elle ne voulait pas écouter les mensonges d'un inconnu.

« Je suis un Araṡae. L'inquisition à détruit mon pays. »

Erina se retourna vers son ami plus surpris pas l'emploi du mot Araṡae que par le récit de son voisin.