Chasseur de Démons (Tome 1)

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Razzia était dans son salon, assis sur son canapé à lire un livre sur les pactes. D'après le livre, dès qu'un humain libérait un Démon de l'Enfer, ils passent un pacte. Ce dernier est symbolisé par des sceau de Contrôle, qui, comme le nom l'indique, de contrôler le Démon contre sa volonté et de lui donner des ordres. Ces "Sceaux de Contrôle" dégoutait le guerrier. Contrôler les faits et gestes d'un Démon... Ca lui donnait des frissons de dégout. Razzia s'imaginait bien que des personnes seraient ravis de pouvoir avoir un Démon pour des plans machiavéliques.

Il ferma son livre et soupira un bon coup. Mais est-ce que lui aussi avait passé un pacte dès leur rencontre ? Il se leva et enleva ses vêtements sauf son caleçon. Il n'avait pas de traces étranges correspondant à des Sceaux de Contrôle. Il se rhabilla et soupira... Soudain, quelqu'un toqua à la porte. Razzia arqua un sourcil et se dirigea vers la grande porte en chêne. Il s'étonna de voir ses amis en ouvrant la porte. Jadina lui sauta au coup en riant.

-Qu'est-ce que tu nous as manqué ! On commençait sérieusement à s'inquiéter, tu sais !? s'exclama la jeune femme aux yeux émeraudes

-Ah bon ? s'étonna le guerrier

-Bien sûr que oui, mon pote ! ria Gryf

-Bien... Je... Entrez, les gars, sourit Razzia.

Les Légendaires entrèrent dans la grande demeure de leur ami et s'assirent dans le salon.

-Alors, où en es-tu avec ton Démon ? questionna Danaël

-Oh, ça avance... Mais évitons le sujet, parlons autour d'un verre ! s'exclama joyeusement Razzia

Ses amis lui sourirent et il alla chercher les boissons. Après avoir mit plusieurs sodas sur un grand plateau, il repartit en direction du salon où ses amis riaient de bon cœur, le faisant sourire. Il s'assit dans un fauteuil confortable et regarda ses amis un à un. Danaël avait passé un bras autour des épaules de Jadina et Gryf tenait Shimy par la taille...

J'en ai raté, des choses, pensa intérieurement le jeune homme en souriant.

-Pff... Et dire qu'avec Dan' on voulait passer un week-end tranquille ! Le mariage de ma mère est bien sûr ce Week end et je dois garder Abyss ! gronda Jadina

-Ce n'ai pas ton petite frère de 8 ans ? se rappela Shimy

-Demi frère, siffla Jadina. Qu'est-ce qu'il est chiant, ce gosse ! s'exclama la riche jeune femme

-Je pourrais le garder, si tu veux, intervint Razzia. Après tous, ça ne me ferai pas de mal de garder un enfant, je me sentirai moins seul dans le manoir...

Ses amis acquiescèrent et Jadina prit son ami dans ses bras.

-Oh Razzia... Tu nous sauves la vie, tu le sais ? demanda t-elle, reconnaissante

-Tu sais, ce n'ai pas si compliqué de garder un enfant quand on s'occupe de lui et que l'on fait connaissance, fit-il remarquer en rendant son étreinte à la jeune femme.

Elle le lâcha et lui sourit. Jadina se rassit à côté du leader du groupe et se blottit contre lui.

-Notre soirée est sauver, Dan', fit joyeusement la jeune femme.

-En effet, merci Raz' ! s'exclama Danaël en buvant sa cannette

-Mais ce n'ai rien, sourit le jeune homme.

Ils continuèrent de parler, surtout des cours et autres. Vers 22h30, ils partirent. Ses amis avaient cours le lendemain. Razzia les salua avant d'aller dans sa chambre et de se laisser tomber dans son lit. Le jeune homme regarda le plafond un moment dans un silence pesant.

-Ténébris, qu'est-ce que tu cherches ? demanda t-il au bout de quelques minutes

Rien...

-Rho... Par Misery, te fiche pas de moi !!! s'exclama Razzia en se relevant

Les humains sont tellement impatient...

-Bah voilà, quand tu veux ! s'exaspéra t-il.

Une ombre se forma devant lui et s'assit sur le bord de son matelas. L'ombre avait des courbes de femme et des longs cheveux en bataille. Les seules choses qui n'étaient pas noirs étaient ses grands yeux rouges et le rubis sur son front.

-Qu'est-ce que je veux ? Une très bonne question, petit mortel... sourit le Démon, montrant ses dents aiguisées

-Est-ce que t'es une Démone ? questionna Razzia en contemplant l'ombre de haut en bas

-Qui sait... répondit mystérieusement l'entité en se rapprochant du jeune homme

Pris de peur, le brun recula.

-Tu as bien raison d'avoir peur de moi... Les choses que j'ai fais ne sont pas très recommandables dans votre monde, soupira la Démone en s'affalant sur le matelas, à côté du jeune homme.

-Tu as l'air triste quand tu dis ça, fit remarqué Razzia, toujours un peu tendu.

Les yeux écarlates de la créature des Ténèbres se plantèrent dans ceux du mortel. Le brun sentit un frisson parcourir sa peau... Une étrange sensation...

-Comme tu dois le savoir, je ne fais pas ses massacres de mon propre chef, je ne suis qu'un outil qui est obligé d'obéir !! Les humains sont des créatures fascinantes, je déteste les tués... Et je m'en suis même épris d'un, souffla t-elle.

En disant cela, les pupilles rondes étaient devenus aiguisés comme des rasoirs. Razzia regarda ce phénomène avec fascination et émerveillement, se rapprochant même de la créature des Ténèbres. Cette dernière ne bougea pas, restant allongée sur le matelas, fixant les moindres gestes du jeune homme. Il s'allongea à côté d'elle et plongea ses yeux dans les siens.

-Pourquoi tu ne me tue pas ? demanda finalement l'humain en regardant le plafond

-Je ne vois pas pourquoi je devrai te tuer. Tu es quelqu'un d'incroyablement bon pour aider un Démon qui menace de décimer ta race, complimenta la créature en tournant la tête vers lui.

Razzia ressentit une boule de chaleur se créée dans son ventre et ses joues devenaient rouges. Le Démon sembla sourire et passa sa main griffue sur la joue de l'humain. Le jeune homme ferma les yeux, profitant de la douceur de ce geste. La créature sourit tristement et continua à caressa le visage de l'humain, faisant bien attention avec ses griffes acérés.

-On est amis ? demanda Razzia, brisant le silence

-Ce sera fou; un chasseur devenir ami avec sa cible, sourit la Démone.

-Hum...

Le jeune homme ferma les yeux, un sourire amusé aux lèvres. Le Démon le regarda s'endormir un moment avant de se lever et passer une main dans ses cheveux brun roux en bataille. La créature descendit sa main griffu, prenant soin de ne pas déchiré les vêtements de son "ami".

-Et dire que je me suis éprise de mon chasseur...