Adrien Rabiot - Défaite pas si amère !

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Nous venons de perdre contre Lyon à domicile. Un penalty de Depay et c'était fini pour nous. Ronaldo n'a rien pu faire ! L'entrée de Dybala n'a rien apporté à par le blesser encore plus. Paris a réussi à les battre mais la Juve non. Je chancelle entre colère et amertume. Éliminés par Lyon en huitième de final sur un penalty ! Si ce n'était pas la CL, je me serais cru en ligue 1 avec Paris. La Famer League qu'ils disent tous. Et bah la Farmer League elle a sorti la Juve. Et le pire dans tout ça c'est pas que ce soit Lyon mais que ce soit avec Rudi Garcia comme entraîneur.

L'ambiance est digne d'un enterrement dans les vestiaires, Sarri sait qu'il va partir dès demain. La Grande Dame n'est plus si grande depuis le retour de la compétition post Covid. Notre règne s'étouffe et nos lauriers ont brûlé à trop jouer avec le feu. Beaucoup de joueurs sont sur la sellette dont moi. Même si j'ai fais une meilleure fin de saison, je suis l'un des derniers arrivés qui n'a pas prouvé de quoi il est capable et dont la réputation le précède.

Je n'ai qu'une hâte, rentrer chez moi, oublier cette soirée, oublier ce match, partir en vacances pour démarrer la nouvelle saison en forme.

Dans la voiture, le silence est roi. Après chaque défaite, ma petite amie sait qu'elle ne doit rien dire. Je déteste perdre, comme tous les sportifs. Mais la c'est encore pire. Perdre contre Lyon, même pas qualifié pour l'Europe la saison prochaine. Certes, le championnat français a été arrêté avant la fin mais Lyon a largement l'effectif pour être mieux classé. Ils l'ont prouvé dans le passé.

Je suis dégoûté. La route est longue. Le retour du stade dure une éternité. A mes côtés, la brune sourit  son regard rivé sur son téléphone.

- Qu'est ce qui te fait sourire ?, lâche-je plus sèchement que voulu.

Nous sommes arrivés devant la maison. Notre staffie noir aboie derrière la porte. Je coupe le moteur et sors de la voiture. Ma brune a le regard toujours sur son téléphone.

- Rien d'intéressant, des conneries sur Insta, hausse-t-elle les épaules.

J'attrape son portable sans lui laisser le temps de le verrouiller. De toute façon je connais son code et elle connaît le mien. Nous nous cachons rien depuis le temps que nous nous connaissons, vingt-cinq ans maintenant. Notre histoire remonte au jour de notre naissance. Nous étions l'un à côté de l'autre dans la pouponnière. Et depuis ce jour nous nous sommes jamais quittés. Nous avons tout vécu ensemble : nos premiers mots, nos premiers pas, nos anniversaires, nos joies et nos peines,... Nous n'avons aucun secret l'un pour l'autre.

Je parcours son écran et tombe sur des publications plus ridicules les unes que les autres

Je parcours son écran et tombe sur des publications plus ridicules les unes que les autres

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- Ces conneries te font rire ?, dis-je en arquant un sourcil

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- Ces conneries te font rire ?, dis-je en arquant un sourcil.

- Avoue le, c'est drôle quand même ?, sourit-elle. Mon Piou Piou !

Elle récupère son téléphone de mes mains et s'en va en courant vers la maison. Son rire emplit l'entrée accompagné de la joie de notre chienne de nous revoir.

Elle s'affale sur le canapé, toujours morte de rire. Un rien l'a fait rire. C'est ce que j'aime chez elle. Elle trouve toujours un moyen de faire oublier la défaite, de me faire sourire même dans la douleur des mauvais moments.

- Le Piou Piou il va te montrer de quoi il est capable.

Je m'affale à mon tour sur le canapé et je commence à la chatouiller. Elle se débat pour sortir de mes bras mais je continue. Nous finissons par terre, nos rires entremêlés. Nous n'avons plus de souffle à force de rire.

Nous restons au sol. Ma petite amie parcourt de nouveau son téléphone sa tête posée sur mon torse. Les publications sur la défaite de la Juve envahissent son écran. J'ai la défaite amère mais je dois avouer que certaines publications sont comiques. En même temps la Juve a de quoi faire rire depuis la reprise du championnat Italien. Le scudetto a été gagné de justesse avec un petit point de plus que l'Inter, un malheureux point.

Je me retrouve à sourire en regardant ma petite amie. Je replace une mèche de ses cheveux qui couvre son visage.

- Qu'est-ce qu'il t'arrive ?, me demande la brune, perdue devant mon sourire niais.

Je me relève et tends ma main pour l'aider à se relever. Je ne répond pas à sa question. Je la guide vers notre terrasse. La vue est magnifique même de nuit. Les étoiles inondent le ciel de lumière. Je lui fais signe de s'asseoir sur la couverture devant elle.

Je retourne dans le salon et récupère la petite boîte que j'avais caché dans mon sac de sport.

- Calme toi, dis-je à notre boule de poil noire. Laisse moi t'accrocher la boîte.

Lorsque j'y arrive enfin, je retourne sur la terrasse. Ma petite amie est toujours assise, les yeux rivés vers le ciel.

Notre staffie pose ses pattes sur les cuisses de la brune. Elle la porte dans ses bras et la pose sur ses genoux.

- La vue est magnifique, énonce-t-elle à mon égard.

Je continue de sourire. Je pensais que j'aurais le tract mais rien. Je suis apaisé. Aucun doute ne me parcourt.

Je pose un genou à terre devant elle et me lance dans mon monologue.

- On se connaît depuis vingt-cinq ans. Dès le début, nous avons tous partagé. La vie a tes côtés rend chaque moment encore plus beau. Je ne veux pas que cela s'arrête, jamais. Je veux que nous passions le reste de notre vie tous les deux, que tu sois Madame Rabiot. Veux-tu m'épouser ?

Elle sourit mais ne dit rien. Pourquoi elle ne dit rien ? Les secondes passent ou peut être les heures. Le temps s'étire, tout devient long.

- Oui ! Oui je veux t'épouser mais...

Pourquoi un mais. Mon cœur bat vite, trop vite.

- Mais seulement si notre enfant sera présent, poursuit-elle en portant une main à son ventre.

- Tu... tu.... tu es.... enceinte, balbutie-je sous le choc.

Elle hoche la tête affirmativement. Je l'embrasse passionnément. Je vais être père. Notre famille va s'agrandir.

- Je vais être papa. JE VAIS ÊTRE PAPA !, m'écrie-je comme si je voulais que le monde entier le sache.

- Oui tu vas être papa. Et moi je vais être Madame Rabiot. Par contre où est la bague Monsieur le futur papa ?, sourit-elle en montrant sa main.

- Cherche bien, elle n'est pas loin.

Je lui fais un clin d'œil. Elle me regarde dubitative. Notre staffie lève la tête vers ma fiancée. La boîte accrochée à son collier, se révèle. Ma brune la décroche et l'ouvre. Une bague simple de couleur or blanc apparaît. Je saisie la bague et la glisse au doigt de ma fiancée.

Elle m'embrasse délicatement, nos doigts entrelacée sur son ventre.

La soirée n'est pas si amère enfin de compte...

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Voici un court OS avec Adrien Rabiot. Encore me direz vous 😅 mais je n'y peux rien j'adore écrire sur ce joueur 😅🙈

J'espère qui vous a plu et je vous retrouve bientôt pour un prochain OS 😊

OS - FootballOù les histoires vivent. Découvrez maintenant