Mon corps

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Mon corps dort.
Les vagues de mes tristesses tenaces
S'effacent sur les longs bords
Des terres des rêves vivaces.

Mon corps s'éveille.
Des arbres, tombent mes illusions;
Du sol, poussent les songes qui m'émerveillent;
Du ciel, pleuvent mes confusions.

Mon corps pleure.
La réalité le rattrape.
Il veut la fuir, elle demeure;
Rien ne lui échappe.

Mon corps tremble.
La froide réalité le possède,
Les rêves se désassemblent,
La vie cède.

Mon corps hurle.
Cris de faiblesse, cris de désespoir;
Je me pose sur un modique monticule,
Gesticule et se présente devant moi, un interminable couloir.

Mon corps s'arrête.
La brise du ciel me caresse les doigts;
Les doux rêves me remontent à la tête;
Les eaux calmes s'élèvent et me noient.

Vox Animae MeaeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant