Mon corps dort.
Les vagues de mes tristesses tenaces
S'effacent sur les longs bords
Des terres des rêves vivaces.Mon corps s'éveille.
Des arbres, tombent mes illusions;
Du sol, poussent les songes qui m'émerveillent;
Du ciel, pleuvent mes confusions.Mon corps pleure.
La réalité le rattrape.
Il veut la fuir, elle demeure;
Rien ne lui échappe.Mon corps tremble.
La froide réalité le possède,
Les rêves se désassemblent,
La vie cède.Mon corps hurle.
Cris de faiblesse, cris de désespoir;
Je me pose sur un modique monticule,
Gesticule et se présente devant moi, un interminable couloir.Mon corps s'arrête.
La brise du ciel me caresse les doigts;
Les doux rêves me remontent à la tête;
Les eaux calmes s'élèvent et me noient.
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Vox Animae Meae
PoetryLorsque la raison n'écrit plus, mon âme entame son discours, son chant. Elle prend alors possession de ma main de jeune adulte et imprime sa voix dans les feuilles. Mes pensées les plus enfouies se trouvent ici, là où mon âme a laissé sa trace. Ce r...