L'envie de partir me vient soudainement.
Sentiment semblable à une forte tempête:
Vent violent, pluie battante, grand bouleversement.
Noyade du cœur, je perds la tête.Je m'imagine cheminant, titubant
Dans les rues, ivre de douleur.
Je m'imagine dansant et chantant
Sur la route, drogué aux pleurs.Je vais je-ne-sais-où; là-bas, au loin,
Pour qu'on ne me voit plus.
Plus aucun témoin,
De ce que je fis, de ce que je fus.J'arrive près des côtes, où seules
Les vagues, calmes et reposantes,
Me font oublier les écueils,
D'une existence démoralisante.Je me vois étendu debout, adossé à l'air
Les pupilles voilées, le sourire maquillant mes lèvres,
Humant la brise marine, les bras étendus face à la mer...
Je guéris de cette forte fièvre.Je suis parti: rempli de chagrin,
Percuté par des rêves,
Néanmoins serein.
Ici, mon voyage s'achève.
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Vox Animae Meae
PoetryLorsque la raison n'écrit plus, mon âme entame son discours, son chant. Elle prend alors possession de ma main de jeune adulte et imprime sa voix dans les feuilles. Mes pensées les plus enfouies se trouvent ici, là où mon âme a laissé sa trace. Ce r...