C'était dans une maison. Très haute, toute en bois, avec plein de pièces dans un même tube. Il y avait du monde, c'était très flou. Mais je me souviens de cette farine que l'on préparait dans la cuisine.
Sans raison apparente je l'ai prise à pleine poignée. Je ne sais plus si je l'ai jetée sur le sol ou si je l'ai mise dans ma poche, en tout cas les secondes suivantes je ne la touchait plus. Puis je suis montée pour voir une fille que j'aime depuis longtemps, elle est à la fenêtre, elle est entourée de cafards dégoûtants. La fille ne semble pas s'en apercevoir. Elle se tourne vers moi et me montre mes mains.
Je les sors de mes poches. Quelque chose cloche. Quand je cligne des yeux ou que je détourne le regard, chaque phalange dans n'importe quel ordre disparaissaient jusqu'à ce que je n'ai plus de doigts, puis elles revenaient et recommençaient ce cycle infernal.
J'ai dit à la fille : "Il ne fallait pas toucher la farine, c'est ça ?"
Elle me répond :"Non. Elle ne t'appartenait pas."
Tous les cafards sont sortis par la fenêtre. Je crois qu'elle a continué à me dire quelques chose, mais pour être sincère je ne comprenais plus très bien. J'ai senti pourtant que c'était important.
Le rêve se termine là.
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Rêves
FantasiIl y a dans ce recueil les rêves que mon imagination torturée aime inventer lorsque je suis engluée par le sommeil. Certains sont étranges, idiots, horribles, tristes, géniaux, superbes, ce sont des rêves. Plein de rêves.
