Enceinte de mon Frère

Les regrets 15

Assalamou alaïkoum 🙏🙏

#Père d'Habib#

Il est 21h et jusqu'à présent Habib n'est pas là où est-ce qu'il est allé . J'espère seulement qu'il fera pas de bétises . Et rien ne lui est arrivé, sinon sa mère m'en voudra pour l'éternité. En parlant d'elle , elle est allée dans sa chambre , et elle ne m'a rien dit. Je vais essayer de lui en parler comme elle est calme peut être , qu'elle me comprendra , on dit souvent celui ou celle qui aime pardonne toujours quelque soit la difficulté de la situation. Je sors du salon où ils m'ont laissé, je marche vers la chambre de Rokhaya, enfin je veux dire notre chambre, je frappe à la porte  toc, toc, toc.

Ablaye : toc , toc

Rokhaya :!!!!!!!!!

Ablaye : elle répond pas , je décide d'entrér . Je la vois me regarder avec des yeux rouge de tueur . C'est sûr qu'elle avait pleuré. Mais je fais comme je la voyais pas , je me pose sur le lit, et dit s'il te plaît  on peut parler .

Rokhaya : je me retourne, et dit parler de quoi , que tu avais enceinté une fille dans ta jeunesse et tu as refusé

Ablaye : s'il te plaît , les choses étaient différentes et un peu compliquées

Rokhaya : compliqué jusqu'à rejeter ton propre sang, ton enfant. La chaire de ta chaire . Sais tu combien de personnes veulent avoir un enfant et toi tu rejettes le tien.

Ablaye : ne me juge pas , j'étais dans ma jeunesse, je venais juste de t'épouser et tu étais enceinte et aussi les parents tu sais ce qu'ils auraient penser à cet époque.

Rokhaya : un homme doit assumer ce qu'il a fait, et cela quelque soit la gravité de problème. Le fait que tu l'es trompé à l'époque , ne me fait pas mal, mais le fait que je sache que ce sont les enfants qui ont payé les pots cassés. Ses enfants qui s'aiment, qui savaient même pas qu'ils étaient frère et sœur, comment pourront-ils se regarder , comment cette société leur jugera.

Ablaye :oui je sais c'est pourquoi je te demande de me pardonner, j'ai même honte , je sais pas quoi dire

Rokhaya : moi j'ai pas à te pardonner , car en t'épousant je m'étais dis que seul la mort pourra nous séparer, dit plutôt à tes enfants de te pardonner et surtout à Aissatou , elle qui a trop souffert , durant toutes ses années.

Ablaye : je comprends , et je tâcherai de me racheter avec les enfants et on trouvera une solution.

Rokhaya : et s'il te plaît je veux être seule si ça te dérange pas

Ablaye : je dis rien et je sors de la chambre , et regagne encore le salon.
Je m'asseois et laisse mes pensées me guidaient . A un moment donné

Drinnng drinnng drinnng,  mon téléphone sonne, je n'ai même pas envie de répondre, tellement que j'étais sur mes pensées, ses faits que je disais enterrer m'ont rattrapé . Ses bétises que j'ai faites se sont exposées sur moi aujourd'hui, et je sais pas quoi faire . Ça sonne toujours et ça insiste, je décide de répondre, je regarde le nom de la personne qui appelle et c'est Habib. Je m'empresse de décrocher

Ablaye : allô Habib mon fils

Inconnu : salue monsieur en faite vous êtes le père du propriétaire de ce portable.

Ablaye : oui c'est le portable de mon fils , qu'est-ce qui l'est arrivé

Inconnu : en faite je fais parti du groupe d'ambulancier  qui est venu pour secourir .

Ablaye : secourir qui, mon fils a eu un accident

Inconnu : apparemment , il fait parti des accidentés