Sont véridiques mes larmes et mes cris
Authentiques sont mes mimiques
Terrifiée je les souris, je les évite
Je réalise qu'enracinées sont mes armes de mêlée
Entremêlées et décousues
Accidentées et superflues
Guerrière fait profil bas
Bâtir l'abrutie ne sait pas
Sait seulement abattre son arborescence
Sens interdit, fuir l'écorce ternie
Et les hordes d'échardes
Éraflures n'apportent pas d'échappatoire
Maudit terroir aux faux bienfaits
Le miroir lui voit l'être laid
Reflet lui sait, reflet lui me met
Face aux farces que je me fais
Pièges tendus et menaçants
Encens ne protège pas l'Enfant
Sens le silence s'étendre sérieusement
Pansements mentent, cœurs terrifiants
Semences lentes, obscurités ravissantes
Adieux séparent et pourtant ravivent le Mendiant
Ravi ainsi allégé du poids de ses haillons
Nul besoin de prêter allégeance
Pas de place pour lui au sein du bataillon
Paria se libère, paria s'en va
Rien ne l'entrave, lui n'est plus misérable
Prendre exemple mais être exempt
De cette chance, malheureuse indécence
Guerrière vos armes sont à terre
Guerrière votre volonté n'a rien du fer
Guerrière vous ne pouvez pas faire marche arrière
Guerrière, contentez vous de votre misère.
