Un amour Interdit {Kiribaku} [Terminée]

Chapitre 4

KIRISHIMA EIJIRO

Quand je suis retourné dans ma chambre, Denki et Hanta étaient entrain de s'affronter, tandis que Mina regardait dans mon téléphone. J'allais poser ma serviette et ma brosse quand je réalise ce qu'elle est entrain de faire. Je lâche tout et lui bondit dessus.

Eijiro: -Rends moi ça Pinky!
Mina: Mais je veux jouer à Kandy Crush!
Eijiro: T'as qu'a te l'installer, dis-je en tirant sur mon téléphone comme un forcené.
Denki: Mais c'est qu'il a un truc à cacher le porc-épic!, dit-il en continuant sa course.
Eijiro: Sans blague! Allez Mina lâche! Sinon je vais dire au hérisson ce que tu dis sur lui et demain tu seras plus de ce monde!

D'un seul coup, elle lâche mon téléphone et je me retrouve à faire une roulade arrière sur mon lit. Rappelle: Changer de code.

Mina: T'es pas drôle Eiji!
Hanta: On va y aller, si un prof passe on est mort, surtout avec le boucan que vous faîtes.
Denki: Tranquille, Minoru a dit qu'on entendait rien.
Mina: Tu fais confiance à ce pervers?! Il nous a espionné quand on étais dans les toilettes.
Hanta: Il en loupe pas une lui, dit-il en éteignant la télé.

Les deux garçons se levèrent et Mina les imita. On se salue de la main puis ils quittent ma chambre. À ce moment-là, je change rapidement mon code et je le branche. Je repense à cette journée. Être sociable? Fait. M'entraîner? Fait. J'ai fais quelque chose qui n'était pas sur cette liste? Oui. Fantasmer sur un garçon de ma classe. Raah! En plus son shampoing sent trop bon! Je m'endors sur cette pensée, mi-triste, mi-euphorique.

Le réveil se fait brutal. En plus de mon réveille, Iida court d'une chambre à l'autre toquer pour réveiller tout le monde. Je me lève mollement et prends mon uniforme ainsi que mes affaires de toilette. Quand je vois la plupart des garçons dans le couloir, je m'assois avec Hanta et Denki. Rappelle: Se lever plus tôt. Une fois tour le monde propre et habillé, on va en cours.

J'écoute moyennement, parlant avec Denki du nouveau film au cinéma.

Denki: -Ca te dit d'aller le voir? Il y a une séance samedi après-midi, me demande-t-il à moitié retourné.
Eijiro: -Ouais pourquoi pas, c'est la suite en plus. La fin était ouf.
Denki: -On invite le reste?
Eijiro: -Carrément, dis-je en souriant.

Soudain, je sens un regard sur moi. Je tourne la tête et manque de tomber de ma chaise en voyant Bakugo me jeter un regard noir. M. Aizawa me regarde sévèrement à mon cri quand je me suis rattrapé de justesse à ma table.

M. Aizawa: -Un soucis Kirishima? Mon cours est si soporifique que ça?
Eijiro: Non non Monsieur! Je me suis penché pour ramasser un crayon et ma chaise a basculer, dis-je sous les rires de la classe.

Il secoue l'air de sa main tandis que je le reconcentre sur le cours. Si je veux survivre ce soir, j'ai intérêt à comprendre au moins la moitié. La journée se passa normalement, même si le cours de sport a été éreintant. Je ne pense pas avoir assez de force pour m'entraîner et subir les attaques du hérisson explosif. Comme prévu, il m'attends de pied ferme, appuyé contre le mur. Dire que c'est lui qui à rendu le cours de sport fatiguant, il à l'air en pleine forme.

Eijro: -Pas fatigué?, dis-je en posant mon sac de cours par terre.
Bakugo: -Pas du tout. Bon, on s'y met? Comme on vient d'avoir sport, j'imagine que t'as pas besoin de t'échauffer.

Je hoche la tête et me met en position sur le tapis. Je n'ai même pas la forcz d'activer mon Alter. À voir les crépitements dans ses mains, il n'a pas ce problème. Mina, prends soin de mes affaires et de mes figurines. Il créé un écran de fumée comme hier et je l'entends s'élancer vers moi. Je n'ai même pas la force de répliquer. Il me donne un coup de pied dans le ventre et je tombe à terre. Il m'enjambe en me regardant, les bras croisés.

Bakugo: -Fatigué?
Eijiro: -Même pas l'énergie d'activer mon alter, dis-je avec un bras sur les yeux, la vue n'arrangeant rien.
Bakugo: -Alors on va faire les devoirs. T'as rien suivis en cours.

Je me suis sentie un peu rougir de savoir qu'il m'avait observé. Il passe au dessus de moi et prends son sac avant de sortir. Je le suis pour lui ouvrir ma chambre.

BAKUGO KATSUKI

J'entre dans sa chambre. Elle est ordonnée, même si quelques jeux trainent par terre et que son lit est défait. Il y a plusieurs poster de groupe de musique, de Crimson Riot et de pub de parfum ou de vêtements. Je pose mon sac à côté de son bureau et m'assois sur sa chaise. Lui s'assoit à une table basse. Il sort les devoirs pour demain et je l'imite.

Parfois, il tire sur mon t-shirt quand il ne comprends pas quelque chose. Au bout de 10 minutes sans avoir besoin d'intervenir, je le regarde. Il dort à poing fermer sur un devoir de japonais. Je le regarde dormir plus longtemps que je ne devrais, comme attendri. Je finis mes devoirs et même les siens, comme j'étais censé l'aider. Une fois finis, je m'étire en regardant de nouveau sa chambre. Je la voyais plus masculine, mais elle fait quand même adolescente.

Je le regarde dormir en me demandant si je le réveille ou si je le laisse dormir là. Je me lève et passe un bras sous sa jambe et un bras sous sa nuque. Pourquoi je fais ça? Je le dépose dans son lit et le couvre avec sa couverture. Il est mignon comme ça... Pourquoi je pense ça? Et pourquoi ses lèvres ont l'air de m'appeler? Je me sens rougir en me penchant. N'est-ce pas mal de voler un baiser à une personne qui dors? Je me penche doucement et mes lèvres rencontrent les siennes.

Elles sont douces, contre toute attente. Je reste peut-être trop longtemps à lui voler son air, mais ses lèvres sont parfaites. Quand je me redresse, Kirishima me fixe, rouge pivoine. Reprenant mes esprits face à sa tête, je le regarde en reculant, sous son regard indéchiffrable. J'ouvre sa porte avant de courir dans ma chambre, le coeur battant la chamade. Je l'ai fais. J'ai embrassé un garçon qui me fait fantasmer. LE garçon qui me fait fantasmer. Face à lui je ne suis plus la brute que je suis. C'est aussi désagréable que désarment et agréable. Mais demain, rien ne sera comme avant. Pas après ça. Je sort mon téléphone et lui envoie un message:

À: Porc-épic

Demain ni entrainement ni aide pour les devoirs. Si t'as des questions, c'est par texto. Et oublie ce soir.

Je clique rapidement sur envoyer avant de jeter un truc contre mon mur. Et bien sûr, l'idiot que je suis a oublié son sac dans la chambre du gars qu'il vient d'embrasser. Je m'endors, amer.