Un amour Interdit {Kiribaku} [Terminée]

Chapitre 27

KIRISHIMA EIJIRO

C'est la veille de Noël, 1 mois est passé depuis mon coup de poing dans la face d'Utunabe. Plus personne ne me parle, Denki et Rio ont tompu. Le mardi soir je dors à Yuei, et le samedi je vois la bande. Comme je n'ai plus rien à faire, je révise et mes notes sont excellentes.

Je me lève et regarde mon révei. 8h30, je ne suis pas en retard. Je passe Noël avec la bande, ma mère en profitant pour partir en croisière avec mon père. Je regarde le colis pour Bakugo qui est arrivé hier. J'ai fais faire une peluche à mon effigie et une photo de nous deux. Il y a 2 semaines, le groupe et moi sommes allés faire nos courses. C'était éprouvant, avec la foule. Surtout qu'avec Mina, nous avons presque essayé un magasin entier.

Je prends la tenue que j'avais mise pour le repas de famille avec Mina et Bakugo, et les accessoires qui vont avec. Ça avait plut à Katsuki, dans mes souvenirs. Presque tout le monde est partit dans sa famille. Il reste la bande de Rio et quelques autres camarades, mais on se croise pas. Je pose mon téléphone avec ma serviette et vais sous la douche.

UTUNABE REIZA

J'ai attendu qu'il entre sous la douche pour lui prendre son téléphone. Je n'ai jamais digéré le coup de poing. C'est vrai: Bakugo ne le mérite pas. Moi si. J'entre son code que j'ai déjà vu plusieurs fois et cherche dans ses contacts.

À: Chou

Joyeuse veille de Noël Chou! 😘

PS: Je te quitte

Je clique sur 《envoyer》 et bloque le numéro. Je repose son téléphone où il était et ressort silencieusement des douches.

BAKUGO KATSUKI

Je suis réveillé par la vibration de mon téléphone. Je grogne en regardant l'heure. Il me restait encore 30 minutes... Je m'étire et frotte mes yeux encore plein de sommeil. Aujourd'hui, Eijiro vient pour la veille de Noël, et Noël. Bon, il y aura la bande aussi, mais je suis au comble de l'excitation. Je regarde mon téléphone et sourit quand je vois que c'est Eiji.

De: Bébé

Joyeuse veille de Noël Chou! 😘

PS: Je te quitte

Je relis son message plusieurs fois. Je. Te. Quitte. Je te quitte. Il me quitte. Comme ça. Par message. La veille de Noël. J'essaie de l'appeler mais je tombe directement sur sa boîte vocal. J'envoie plusieurs messages, aucune réponse. Je me laisse glisser contre mon lit, remonte mes genoux contre moi, et pleure comme je n'ai jamais pleuré. Mon coeur me fait terriblement souffrir.

Je dois pleurer longtemps, car je crois entendre toquer à ma porte. Je n'ai ni la force de parler ni la force d'aller ouvrir. Je veux juste mourir. J'entends la porte s'ouvrir puis se refermer et des bras m'entourer.

Mina: -Bakugo, hé... Qu'est ce qu'il y a?
Bakugo: -... Eij..., je tente de dire en tendant mon téléphone d'une main tremblante.
Mina: -Qu'est ce qu'il a fait qui te...

Elle ne finit pas sa phrase, regardant mon téléphone avec des yeux révulsés. Elle tremble de rage.

Mina: -C'est pas son genre. Il ne peut pas faire ça. C'est pas possible. C'est pas le Eijiro que je connais. Hier soir il me disait qu'il avait hâte de venir.
Bakugo: -... Comme quoi...

Ma gorge me brûle. Je dois boire. Et prendre une douche. Et exploser un truc, plein de trucs!  Surtout Eijiro. Je me lève et me dirige vers la cuisine prendre un verre d'eau. Heureusement, il reste seulement la bande. Tout le monde est partit. Mina doit sûrement entre entrain de prévenir Denki et Hanta. Je prends un t-shirt blanc et un jean délavé bleu avant de filer sous la douche.

Eijiro devait venir pour 11h, mais il ne viendra pas, je pense. Je dois exploser ses cadeaux? Je lui avais fais une peluche à mon effigie, pour qu'il à moi à Shiketsu, comme les temps sont durs pour lui. Enfin, il a sûrement du succomber à Utunabe...

Denki: -Du coup, on fête quand même Noël ensemble?, me demande-t-il quand je viens dans le salon.
Bakugo: -Oui oui, dis-je en m'asseyant dans le canapé. D'ailleurs, Sugar Dope a laissé des trucs?
Hanta: -Heureusement. On comptait dessus, rit-il en mettant tout dans un sac.
Mina: -Faudra dire merci à Mezo d'avoir déplacé la télé et à Kyoka d'avoir fait les branchements, rit-elle en allumant la télé.

KIRISHIMA EIJIRO

J'arrive devant Yuei. Mon ancienne et le mardi soir ma maison. Je prends le chemin de l'entrée puis tourne en direction du pensionnat. J'ouvre la porte et retire mes chaussures et ma veste. Je suis les rires et atterit dans le salon, devant une bande regardant un téléfilm.

Eijiro: -Joyeuse fête de Noël à vous!, dis-je tout content.

Sauf que personne ne me répond. J'ouvre les yeux et perds mon sourire. Kat ne me regarde pas dans les yeux, Denki et Hanta me lancent un regard noir et Mina se lève en venant me voir. J'ouvre la bouche pour la saluer, mais une violente gifle m'en empêche.

Mina: -Salaud! T'as pas honte de te pointer ici?!
Eijiro: -On devait pas passer Noël ensemble?, je demande en me frottant la joue.
Mina: -Sort de là!
Eijiro: -Hein? Quoi? Kat! Dis quelque chose!
Bakugo: -Dégage.

Je ne comprends plus rien. La dernière fois que j'ai vu Mina énervé comme ça, c'est quand Rio a plaqué Denki. Et la seule fois ou j'ai vu Katsuki comme ça, c'est quand Reiza m'a embrassé.

Eijiro: -Il se passe quoi pour que vous soyez comme ça?
Bakugo: -Tu te souviens pas de ça, dit-il si froidement que je me demande si j'ai laissé la porte ouverte.

Il me lance son téléphone et je l'attrape au vol. Il est sur notre conversation. Je regarde le dernier message que je lui ai envoyé? Comment ça: "Je te quitte".

Eijiro: -C'est pas moi qui l'ai envoyé, dis-je en lui rendant.
Bakugo: -Pourtant tu es le seul "Bébé" de mes contacts.
Eijiro: -Peut être, mais c'est pas moi. Si je devais quitter quelqu'un, je lui dirais en face. Mina, tu devrais être la première à le savoir, quand même, dis-je en croisant les bras sur mon torse.
Mina: -On va vous laisser vous expliquez. En tout cas, j'aime bien ta tenue, dit-elle en allant dans sa chambre avec les garçons.

Je m'assois sur le canapé, à l'opposé de Bakugo. Il regarde son téléphone.

Bakugo: -Tu me quittes pas?
Eijiro: -Bien sur que non, je t'aime voyons.
Bakugo: -J'ai cru mourir quand j'ai vu ton message, avoue-t-il la voix tremblante.
Eijiro: -Kat... Je... Je sais pas quoi te dire pour t'enlever le message de ta jolie tête...

Je lui prends les mains et me rapproche de lui. Le voir comme ça est 100 fois plus douloureux que la gifle de Pinky. Je pose une main sur sa joue et il me regarde, les yeux brillants. Je franchis le reste de place qui nous sépare et le sert contre moi.

Eijiro: -Je t'aime, jamais je ne voudrais te quitter... Regarde. Bon, tu les as avant Noël du coup mais c'est rien.

Je m'allonge pour récupérer mon sac qui est resté à l'autre bout et en sort les deux cadeaux.

Eijiro: -Tiens, une peluche à mon image, si jamais je te manque trop. Elle a même des petits bras et des petites jambes, dis-je en prenant les bras de la peluche pour faire un sourire sur son visage. Et tiens, j'ai encadré une photo de nous deux, au smoothie bar.
Bakugo: "À mon Chou, Joyeux Noël, Je t'aime autant que j'aime Crimson Riot, même 20 fois plus ❤", lit-il. Eiji... Comment j'ai pu douter de toi..., dit-il en prenant la peluche contre lui.

Je tente un baiser et, par chance, il me le rend. Mais une question me taraude: Qui a pu envoyer ce message?