Un amour Interdit {Kiribaku} [Terminée]

Chapitre 24

BAKUGO KATSUKI

Je manque de tomber dans le couloir à l'annonce de Present Mic. Déjà? Et Midnight qui avait dit qu'un tournoi ne serait pas envisageable tout de suite. Je me rattrape à Mina qui à le même air ahuri que moi.

Mina: -Salut Baku. Toi aussi tu t'en remet pas?
Bakugo: -Tu crois qu'Eiji participera? Il connait les Alters de tout le monde.
Mina: -J'espère pas. Imagine tu dois affronter tes anciens camarades?
Bakugo: -Tu me dis ça à moi?
Mina: -Mauvaise idée, je confirme, dit-elle en rejoignant les filles au salon.

Je vois Eijiro planter devant la porte de la salle de bain, jusqu'à ce qu'elle s'ouvre et qu'il se la prenne en pleine tête. Il tombe raide en se tenant le nez en poussant des petits cris d'animal meurtri.

Tenya: -Oh pardon Krishima!, panique-t-il en agitant les mains.
Bakugo: -Aide-le merde!, dis-je en soulevant Eijiro.
Eijiro: -Mal..!
Tenya: -Je vais chercher des glaçons! Va l'asseoir et met lui la tête en avant.
Bakugo: -J'ai pas d'ordres à recevoir de toi, dis-je en marchant avec Eijiro jusqu'au salon. Todoroki! Ramène ta glace!
Eijiro: -Kat!, dit-il en se tenant le nez.
Bakugo: -Tss.

Je reçois une tape sur la joue et un regard noir. Même comme ça il me corrige encore. Todoroki arrive vite et vois la scène. Il ne me rapproche rien, bizarrement, et pose une main froide sur le nez de mon petit ami.

Eijiro: -Mer'i Todoro'i, dit-il le nez bouché.
Shoto: -Comment tu t'ais fais ça?
Tenya: -Ma faute!, dit-il en agitant un peu moins les bras.
Mina: -Qui a fait ça à mon Bébé?!, dit-elle en approchant, affolé.
Eijiro: -'est bon, 'a 'aigne plus Todoro'i
Shoto: -Pardon, Kirishima, dit-il en lui lâchant le nez.
Bakugo: -C'est pas TON bébé!, dis-je en croisant les bras sur mon torse.
Mina: -Il est plus le mien que le tien!
Bakugo: -Parce que t'as couché avec lui, toi?
Mina: -Non, mais je le connais depuis plus longtemps que toi!
Eijiro: -Assez!, dit-il en se levant. Je retourne au lycée!

Il se dirige vers la porte, en pyjama et pas coiffé. Il salut le reste de la classe en pensant.

Bakugo: -Bébé! T'es en pyjama!
Eijiro: -M'en fous!
Mina: -Eiji! Tu vas avoir l'air ridicule!
Eijiro: -Rien à cirer!, cri-t-il en sortant.
Mina: -Ah bah bravo! T'es fier de toi? Il va avoir l'air malin comme ça.
Bakugo: -C'est de ta faute!
Mina: -C'est qui qui a fait son jaloux?
Bakugo: -... Tss.

Je vais prendre une barre de céréale à Rikkido. Avoir vu Utunabe hier me rend dingue. Je ne peux pas imaginer Eiji dans sa classe. Je m'excuse auprès de l'alien et file à la douche. En sortant, je reçois un message d'Eijiro

De: Bébé

Hey! J'ai oublié mes vêtements dans ta chambre 😅 Tu peux me les ramener Samedi? Je t'aime!

PS: Kamigi s'incruste, dis rien à Denki.

Pourquoi Bimbo vient? Je sais qu'Eiji ne sait pas dire non, mais quand même. J'ai peur que Shiketsu en profite. Et ce tournoi en plus. Une chose est sur, je ne dois pas tomber sur Kirishima. S'il pouvait ne pas participer ça serait encore mieux. Sur le chemin, la classe parle du tournoi, contents que Muscluor ne soit pas de la partie.

Momo: -J'espère ne pas tomber contre Eijiro! Ça me ferait bizarre d'affronter un ancien camarade.
Ochaco: -Moi aussi!
Rikkido: -C'est un tournoi, je pense qu'il va être à fond.
Fumikage: -Il a raison. Et il est a Shikestu, maintenant.

Je fulmine d'entendre ça. Je presse le pas. Ce tournoi me met sur les nerfs, bien que je ne le sois déjà. Denki se vante auprès de tout le monde d'avoir embrasser la plus belle fille de Shiketsu, mais Hanta le ramène sur terre. Je rentre en salle de cours et me laisse tomber sur ma chaise, la tête renversée en arrière. 2 semaines... Si loin mais si près...

KIRISHIMA EIJIRO

Dans le bus, j'entends des murmures s'élever de part mon look. Pourquoi ne me suis-je pas changé... Je rentre vite au dortoir me préparé. Léo me parle du tournoi. Je devrais y participer, non négociable. Je me change et me retient de mettre du gel. Je rejoins le groupe dans le salon.

Reiza: -T'es rentré hier?, demande-t-il me serrant la main.
Eijiro: -Yuei me manquait trop, dis-je avec un léger rire.
Rio: -Surtout le lit de Bakugo, non?, dit-elle en me donnant des petits coup de coude.
Léo: -Son pyjama te vas très bien, rie-t-il.
Rio: -Attends, il faut faire ta photo houpette du jour. Mes abonnés ont adorés!

Sans rien dire de plus, elle me fait une petite corne de licorne et prends une photo. Rio est en passe de devenir influenceuse. Elle a une chaine beauté qui marche et des partenariats. Jusque-là, c'est Léo qui lui servait de modèle, mais, d'après ses abonnés, je suis "plus mignon que Kiwa".

Rio: -Je pourrais te maquiller samedi? Je dois poster une vidéo. Et bien sur tu recevras une compensation.
Léo: -Et moi?, dit-il faussement offensé.
Rio: -T'es passé de mode, dit-elle sans vraiment lui prêté attention. Alors? Partant?
Eijiro: -Pourquoi pas. C'est bientôt Noël, un peu  d'argent ne me ferait pas de mal.
Reiza: -Tu seras super, dit-il en allant débarrasser notre vaisselle.

Je rougis malgré moi à cette remarque. Je prends mon sac et met ma casquette sur la tête. On est le 25 novembre, dans 1 mois c'est Noël. Je dois acheter un cadeau pour Mina, Denki, Hanta, Rio, peut-être Léo et Reiza, et bien sûr pour Bakugo. Je dois d'ailleurs lui faire un cadeau de même valeur que ma figurine, que je chéris d'ailleurs plus que mes autres affaires.

En cours je note ce qui pourrait lui plaire. Un doudou à mon effigie? Pourquoi pas. Un pass au cinéma? Au smoothie bar? Non, ou en complément. Je liste aussi pour Denki et les autres. Pinky: Un collier plus un carnet de bon câlin, tradition. Denki: Un casque, Hanta: Un gros paquet de friandises, et Rio sûrement des vêtements. Je note de demander sa taille à Léo. Ou à Yaoyorozu, elles doivent faire la même taille.

2 semaines sont passés. Nous arrivons devant le dôme en même temps que Yuei. Une tension est présente. Je sais que je vais affronter mon ancien établissement, mais je ferais tout pour gagner ce tournoi. Sauf si je tombe contre Kat ou Pinky. Bien que nos appels soient de plus en plus courts, à mon grand regret.

M. Aizawa: -Allez vous changer et rendez-vous dans les gradins, adresse-t-il aux deux classes.