Un amour Interdit {Kiribaku} [Terminée]

Chapitre 29

KIRISHIMA EIJIRO

J'entre dans le bureau et vois Mr. Nezu boire du thé. Devant lui se trouve un uniforme de Yuei et ma malette de costume. Je m'assois sur un fauteuil qu'il m'indique avec sa patte.

Mr. Nezu: -Je vais être bref car je veux dormir et je suppose que vous avez mieux à faire a une heure tardive.
Eijiro: -Pourquoi vouliez-vous me voir?
Mr. Nezu: -Le directeur de Shiketsu et moi avons discuté. Tu peux revenir à Yuei si tu le souhaites. Il sait que là-bas l'ambiance n'est ps au beau fixe, et tes notes sont excellentes. Je vous autorise à avoir une relation avec Bakugo Katsuki. Je compte faire abolir la règle. Pour tout t'avouer, vous n'êtes pas les seuls à la trouver stupide. Enfin pour faire court: Voulez-vous revenir à Yuei?
Eijiro: -Je... Sans rire?! Oui! Bien sur!, je réponds euphorique.
Mr. Nezu: -Bien. Je vous laisse récupérer l'uniforme et votre malette. Vos affaires sont déjà dans votre chambre et d'autres uniformes seront dans votre placard.
Eijiro: -Merci! Merci mille fois!
Mr. Nezu: -Voyez ça comme un cadeau de Noël, Mr. Kirishima.

Je m'incline et récupère mes affaires avant de sortir. Je saute dans les bras de Bakugo dès que je le vois.

Mina: -C'est l'uniforme de Yuei? Et ta malette?
Eijiro: -JE REVIENS À YUEI!
Denki: -Sérieux?!
Hanta: -C'est génial!
Mina: -Enfin!
Bakugo: -Et pour nous deux?
Eijiro: -Il fait abolir la règle!, je crie en l'embrassant.

Je me dirige vers l'ascenseur, toujours en chaussette. Je tiens la main de Kat et Hanta appuie sur le bouton du rez-de-chaussée. Je n'arrive toujours pas à y croire.

Denki: -Je suppose que la soirée est finis.
Eijiro: -Hein? Pourquoi?
Hanta: -Bah tu vas vouloir fêter ton retour avec Bakugo.
Eijiro: -Nan! Ce soir c'est Noël, on le fête jusqu'à au moins 6 heures du matin!
Bakugo: -Je peux dire quelque chose où...?
Mina: -Non tu peux rien dire!

Je saute sur le dos de Bakugo et manque de l'assomer avec la malette. On rentre et je vais voir ma chambre. Elle est à l'identique de celle de Shiketsu. Je range mon uniforme et pose la malette sous mon bureau. Je rejoins le groupe et la soirée continue. Je suis incapable de me calmer.

Eijiro: -On va dehors? Il y a des illuminations!
Bakugo: -À cette heure-là?
Mina: -Elles restent allumés tout le 25 décembre!, dit-elle en bondissant sur ses pieds.
Denki: -Go se changer alors!

Je me lève et tire Kat qui ne semble pas enthousiaste.

Eijiro: -Allez Chou, pour mon retour.
Bakugo: -Pas envie... Il fait froid, bougeonne-t-il en se levant.
Eijiro: -Et bah tu restes ici tout seul alors, nah!, je réponds en lui tirant la langue.

Je vais me changer et enfile un manche longue noir, un jogging noir en polaire et un sweat tout aussi noir, aussi en polaire. Je prends mon manteau kaki en regardant mon ancienne ancienne chambre. À ma grande surprise, Kat est déjà changé avec les autres dans le salon. Je prends sa main et nous sortons en fermant la porte du pensionnat. Nous sortons du lycée et, dans la rue, de la neige commence à tomber.

Hanta: -On dirait que la neige nous attendait!
Mina: -C'est trop bien!, sourit-elle en tourant sous la neige.
Denki: -Ça fait vraiment festif!
Eijiro: -I love the snow!!

BAKUGO KATSUKI

Il fait froid putain! Et pour couronner le tout il neige. Je regarde l'alien danser sur la neige et Eiji tiré la langue pour avoir un flocon sur la langue.

Bakugo: -Bébé, rentre ta langue.
Eijiro: -Nan! Je veux un flocon!, répond-t-il toujours la langue tirée.

Je le regarde faire, puis, pris d'une envie de lui faire rentré sa jolie langue rouge, je l'embrasse furtivement. Il rentre sa tête dans son manteau en rougissant.

Eijiro: -Méchant!, ronchonne-t-il en regardant ailleurs.
Bakugo: -Elle allait être toute froide Bébé, dis-je en le prenant par le bras.
Eijiro: -J'ai même pas pu avoir de flocon.

Soudain, je sens quelque chose de froid se poser sur mon nez. C'est désagréable. Je vois Eijiro se mettre sur la pointe des pieds et embrasser mon nez. Je le regarde sans comprendre.

Eijiro: -J'ai eu mon flocon!, sourit-il en courant après Mina. Reviens-là! Je t'ai vu préparer une boule de neige!
Denki: -On arrivera jamais vivant sur la place, soupire-t-il en venant à ma hauteur. Tu dois être content que Kirishima revienne.
Bakugo: -Oui, bien sur. Mais je me demande qui a bien pu envoyer le message.
Hanta: -C'est vrai. C'était clairement voulu.
Bakugo: -Tu penses que c'est Shiketsu? Eijiro n'est allé nulle part, ce matin. Et un pickpocket ne connaitrait pas son code.
Hanta: -Il y a des chances. Il faut lui demander, mais subtilement. Il a l'air d'avoir oublier.
Denki: -Il vient d'apprendre qu'il retourne à Yuei. Moi aussi j'aurais oublié.

Nous soupirons tous les trois et retrouvons Eijiro et Mina, qui sont tous les deux couverts de neige. Mon porc-épic vient dans mes bras, tandis que Mina va dans ceux de Denki.

Eijiro: -Il m'a agressé! Je sens plus rien, se plaint-il en mettant ses mains dans mes poches.
Mina: -Denki! Volt-moi! Je gèle!, dit-elle en se serrant contre lui.
Eijiro: -T'as commencé aussi!
Mina: -C'est toi qui m'a couru après! J'ai fais que me défendre.
Eijiro: -Chou! Elle ment!
Bakugo: -Me mêler pas à ça, soupirais-je. Allez, ouvre ta veste que je te réchauffe.

Il ouvre sa veste et je fais de même. Je le sers contre moi et fais crépiter de la chaleur dans mes mains. Il était vraiment geler. Je fais de même avec Mina, même si je trouve cela gênant. Je referme vite ma veste après ça et enfonce ma tête dedans, mal à l'aise.

Eijiro: -Je suis jaloux, rit-il en entrant dans le centre ville.
Mina: -Wouah! Tout est encore ouvert! Vous avez de l'argent?
H & D: -Les yens que vous m'avez donnés.
E & B: -J'ai rien.
Mina: -Et moi les yens de Bakugo.
Eijiro: -Avec aussi peu vous voulez acheter quoi?

Tout le groupe hausse les épaules et nous rigolons de notre bêtise. Nous marchons vers les illuminations de noel pendant que jaune, rouge et rose font du lèche-vitrine. Nous arrivons devant le sapin de noël, sûrement installé par Mount Lady et maintenu par les fils de Best Jean. Les trois zigotos font le tour de l'arbre en prenant des photos.

Bakugo: -Bébé, tu vas te prendre une branche, soupirais-je.
Hanta: -T'es un vrai papa poule hein, rigole-t-il.
Bakugo: -Il attire la malchance. Encore pire que Deku. Avec l'euphorie qui sait ce qui peut lui arriver.
Hanta: -C'est trop mignon, dit-il me donnant un coup de coude.

Il n'y a presque personne. En même temps, qui esr assez barge pour sortir à 3 heures du matin voir les illuminations? Et bah la seconde A de Yuei.

Rio: -Tiens. Nous qui pensions être tranquille.

Je me retourne au son de la voix devenu irritante de Kamigi. Hanta fait de même, tandis que les 3 autres sont de l'autre côté du sapin entrain de débattre sur des décorations.

Reiza: -Yuei. Qu'est ce que vous faites là?
Bakugo: -On fait du tricot, répondais-je agacé de le voir.
Rio: -Vous avez récupérer Kirishima. Tant mieux. Ça me faisait de la peine de le voir seul, ricanne-t-elle, hautaine.

Comment Pickachu a fait pour sortir avec une garce pareil. Soudain, je sens des bras me tirés en arrière. Eiji me tire vers les deux autres, derrière le sapin géant.

Eijiro: -Viens dire que la boule de neige c'est la plus belle décoration.
Rio: -Joyeux Noël Kirishima!, dit-elle assez fort pour que même les deux autres l'entendent.

Je sens la main d'Eijiro serrer la mienne plus fort. Il se retourne lentement pour les toiser. Il semble encore plus irriter que moi.

Eijiro: -Joyeux Noël Kamigi, dit-il aussi froidement que la température.
Reiza: -Et moi?
Eijiro: -Toi va te faire foutre!
Reiza: -Pardon?!

Il s'avance vers lui et instinctivement je me met devant Eijiro, mais celui-ci m'en empêche avec un bras durcis. Il s'avance aussi, lâchant peu à peu ma main. Denki et Mina arrivent à ce moment-la. Rio fait un petit signe à Jaune et Rose, bien que celle-ci lui réponde par un doigt d'honneur.

Eijiro: -T'as très bien entendu, Utunabe.
Reiza: -Tu vas encore me frapper?
Eijiro: -Tant que tu ne critiques que moi, non. Mais je ne te laisserais pas mal parlé de mes amis ou de Katsuki!, dit-il avec aplomb.

C'est mal d'avoir de mauvaises pensées dans un moment pareil? Son autorité m'a toujours fait frissonner.