A l'ombre de mes pensées

Aurore

Marché le coeur ouvert et les yeux fermés
Sur des sentiers à peau de feu
Et une nuit noire de sang sans fin
Eh bien, tel est mon sombre destin

J'en sourie bien évidemment à ce destin sournois
Je meurs de rire devant mes peurs qui m'en lassent
Et je cris de joie, Oh ma douleur qui devient encore plus malheureuse
Et je pleure, et je pleure comme une madeleine à la peau de fleurs

Mes ennemis de l'autre côté de la face
Restent inactifs et ils sourient
Ils sourient mon printemps devenu hivers
Mes rêves de joie devenus sombres et désolant
Et j'en ris sous l'effet ignoble de l'alcool des regrets

Hélas l'amour m'a largué, il m'a laissé au bord du gouffre, près à me jeter.
Et ils sourient, et ils sourient à me regarder me jeter la corde au coups
À déclarer les larmes qui sortent de mes profondeurs
Et ils sourient et il sourient.

Ah aurore de mes nuit, aurores de minuit
Tu restes bien distincte encore de moi
Toi qui faisais ma loi et me rendais au titre de roi
Tu t'en es allée, loin de moi encore plus loin de mon coeur
Me laissant me dévorer par ce décor lugubre

Je déteins mes écrits et je te les laisse
Sans rancoeur je te délaisse
Avec mes rires de douleur je m'en vais
Dans ce monde où personne ne sait

JFK