A l'ombre de mes pensées

A l'improviste

J'en ai tellement donné, oui cet espoir dans leurs yeux
J'en ai tellement donné , tellement donné à les perdre dans le désert
Ou  plus rien ne se prêche, à l'ombre des autres regards
Au centre de ce qu'on appelle « un semblant d'amour »

J'en ai tellement vu de toutes les couleurs avec cette mémoire volatile à chaque saison
Oubliant leurs noms, témoignant leur confiance dans mes yeux
Les yeux les plus discrets du monde, à force de ne jamais se tromper
Et à les regarder dans yeux, oui ces charmantes reines au cœur de mon amour

Bien évidemment je ne sais pas qui je suis depuis ma naissance
J'en ai changé des noms, de tristesse à sourire
Elles sont toutes pareilles, si nous prêtons un oreille attentifs à leurs dires
Leurs dires si doux que tu ne t'entends plus penser

Mais Dieu fait bien ses hasards, pris à son propre jeu, je vous raconte cette histoire.
Dans la caverne, au loin ou nageait cette suprématie sur mes éternels regards
Elle me parut comme une révélation sans nom ni histoire
Et ruina le royaume et déchaîna le ciel et la terre, c'est incroyable cette sensation je vous le dis.

Sa beauté était bien aimable, une ressemblance opportuniste mais plaisante.
Depuis son arrivée, je patiente seul dans mon lit à l'attendre
A l'observer à l'ombre de cette lumière magique de ses sentiments
Mais impérialiste, elle a ses règles, nous devons jouer à son jeu

Se perdre dans son regard était l'erreur à ne pas commettre
Mais l'aimer est plus fort que toutes raisons
A ses pieds on l'écoute, arbre à palabre sans nom
Mais à ce jeu personne ne gagne, se n'est jamais trop tard de montrer plus que des mots

Alors se regardant dans les yeux, et ressentant son parfum
Comment ne pas perdre la raison en sa présence
Tout le monde la connaît dans le lieu, et moi si profondément que ma confiance
Je me suis donné à elle sans entrave, mais audacieuse elle ne donne pas cher de sa chaire

JFK