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C'était là.
Iwaizumi savait d'une manière ou d'une autre que c'était ce qu'il voulait vraiment. Il ne savait pas s'il voulait qu'Oikawa lui dise parce qu'il était conscient qu'il ne pourrait pas le lui donner ... même s'il le voulait.

Même s'il appelait leurs anciens coéquipiers qui ont déjà leur propre vie,
mais qu'il abandonnerait sûrement tout et retournerait à Miyagi juste pour faire cette seule chose pour leur ancien capitaine. Ils le feraient, sans aucun doute. Et même si, par hasard, ils ne le feraient pas, il le ferait

Mais les médecins ne l'ont pas permis.
Pas lorsque l'état d'Oikawa s'est aggravé ces dernières semaines.
Pas lorsque que aucune quantité de médicament ne pouvait contrer les cellules cancéreuses qui se propageaient dans ses poumons
que chaque instant d'éveil semblait trop rapide comme les respirations courtes d'Oikawa
... perdu facilement.

C'était comme ça maintenant, de toute façon... et Iwaizumi en tant que meilleur ami avait vécu avec lui...
à travers les bons et les mauvais jours.

C'était l'un des bons jours et Iwaizumi était reconnaissant que lui et Oikawa aient eu une conversation presque normale,
...quoique ennuyeuse, avec ce dernier en train de manger.
Il prendrait ça à tout moment moment depuis ces jours où Oikawa avait toujours trop de douleur,

quand il décrivait la respiration comme une noyade dans l'air ... chaque gorgée manquait toujours, chaque prise d'oxygène donnait l'impression d'être poignardé dans la
poitrine à plusieurs reprises et Oikawa le retenez.

Tel le petit bébé pleurnichard qu'il est, Oikawa refuserait d'évaluer la douleur comme un 10, parce qu'il était sûr que quelque chose de plus douloureux allait arriver et il se préparait à ça

Ces jours où Iwaizumi était déchiré entre sortir de la chambre d'hôpital, rentrer chez lui, se recroqueviller dans son lit et oublier l'air de désespoir sur le visage d'Oikawa.
Mais il choisissait toujours bêtement l'autre option , qui était de rester aux côtés d'Oikawa.

Il se tenait tranquillement près de la table de chevet, juste à portée de main... mais ne la tendait jamais.
Oikawa levait toujours les yeux vers lui et à chaque fois qu'il le faisait, Iwaizumi redoutait toujours que ce soit la dernière fois que ces yeux bruns allaient le regarder.

-Je t'emmène.
dit-il , pas un seul doute dans sa voix:
-Une fois que tu sera sorti de l'hôpital. Je vais appeler Mattsun et Makki.
Zut, j'appellerai même nos kouhais. Ce sera une mini réunion.

Oikawa leva les yeux vers lui avec des yeux troubles, incrédule, avant que son visage ne s'épanouisse en un sourire éclatant,

-Nous pourrons avoir un match d'entraînement.

Iwaizumi ne se rendait pas compte qu'il souriait aussi... mais seulement parce que cela faisait très longtemps qu'il n'avait pas vu le sourire d'Oikawa.

———

Oikawa's Last Wish/es ; 𝐈𝐰𝐚𝐨𝐢Où les histoires vivent. Découvrez maintenant