texte 2

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La chute, toujours plus longue et plus lente.

Un peu comme un coucher de soleil.

Elle se fraquasse contre une vitre de verre, les éclats perforent sa peau, entaillent ses mains et frôlent son visage. Mais le fond béant est encore loin. Peut être qu'à un moment donné, des plumes de soie déchireront sont dos, s'étaleront en l'air et la ralentiront. Des lambeaux de tissu toucheront le vide, mais l'air aura cessé de fouetter son corps.

Elle fixe le haut; celui qui se nomme ciel, celui qui isole les âmes en les perdant dans les méandres de l'espoir.

Combien tuerai pour avoir sa place .

Comme elle désirerait être dans l'excédant de lumière.

Remonter, retrouver la belle ingnorance.

Ni douleur, ni froid, ni vide pastel.

Elle s'agrippe difficilement au paroits si dures qui s'effrite sous

le poids de son anomalie.

"Je suis l'ombre, je suis la tristesse, ne m'approchez pas, ne me touchez pas, ne me voulez pas"

Et l'écho s'amplifie, se répant et grandi. Il est assourdissant et assome sa conscience.

Le corps inerte se disloque.

Happé dans la cendre, bruler dans le rocambolesque.

esquisseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant