Le champ

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~Lexa~

Après le récit lourd en informations d'Octavia, nous avions décidé de passer à autre chose en mangeant la pizza devant la télé. Vers minuit, Clarke avait remarqué que notre amie était fatiguée et s'était donc proposée pour ranger un peu le séjour tendis que je préparais la chambre d'amis.

Une vingtaine de minutes plus tard, après avoir souhaité une bonne nuit à Octavia qui s'était endormie dans la foulée, je décidais de rejoindre ma blonde en cuisine. J'enroulais mes bras autour de son ventre et posais ma tête sur son épaule en lâchant un petit soupire.

- Elle va mieux ? Me demanda-t-elle.

- Je crois, soufflais-je. Elle s'est endormie presque tout de suite.

Clarke lâcha ce qu'elle faisait et se retourna pour enrouler ses bras autour de mon cou. Elle me déposa un chaste baiser sur les lèvres avant de reprendre la parole.

- C'est dingue toute cette histoire, j'étais loin de m'imaginer qu'elle avait un tel passé.

- Moi aussi, soupirais-je. Et le pire c'est que je la connais depuis des années.

- Comment on peut l'aider ?

- Je crois qu'il va falloir la résonner, répondis-je. Il est hors de question qu'on attende plus longtemps pour faire sortir ces femmes de là-dedans.

- Mais O' va nous en vouloir, répliqua-t-elle. Ou pire, Hope et Diyoza lui en voudront à vie et, si on réfléchit bien, elles sont sa seule famille.

- Elle nous a nous.

- Sa famille biologique, je veux dire.

- Eh bien si ces filles lui en veulent d'avoir voulu agir pour le bien de centaines de femmes et enfants, c'est leur problème, pas le sien.

Elle lâcha un long soupire tendis que je me séparais d'elle pour prendre Onyx dans les bras.

- Je pensais aller faire un tour avec le loulou, repris-je. Tu me suis ?

- Et Octavia ? Me demanda-t-elle.

- Elle dort, répondis-je en levant les yeux au plafond. Laisses lui un mot sur le frigo au cas où, si tu veux.

Je me dirigeais ensuite vers l'entrée pour mettre la laisse à Onyx et enfiler une veste. Clarke décida donc d'écrire un mot à notre amie et le déposa sur le comptoir avant de se joindre à moi. Une dizaine de minutes plus tard, on se retrouva toutes les deux en balade, prenant peu à peu la direction du centre ville.

On marcha en silence durant de longues minutes avant que je ne tourne la tête en direction de ma blonde. Je ne pu m'empêcher d'esquisser un sourire en l'observant, la tête baissée vers ses chaussures. Mais très vite, je vis sa petite ride entre ses yeux, celle qui n'était présente que lorsqu'elle se souciait de quelque chose, et mon sourire s'effaça en même temps que mes sourcils se froncèrent.

- À quoi tu penses ? Demandais-je en brisant le silence qui s'était installé.

Elle releva la tête vers moi à ma question et s'empressa de sourire.

Azur éternel, émeraude irréel Où les histoires vivent. Découvrez maintenant