Tequila

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~Lexa~

- Dieu merci, je ne t'ai pas tué, souffla Clarke en éteignant le contact de la voiture.

Ce qui me fit rire.

- Pourquoi tu m'aurais tué ?

- Parce que je suis un véritable danger publique.

- Je trouve que tu conduis plutôt bien, répondis-je. Cesses de croire que tu pourrais tuer tout le monde en permanence.

- C'est mal me connaître alors.

- Oh, je vois, gloussais-je. Donc j'ai à faire à une véritable Wanheda.

- Wa-quoi ? Gloussa-t-elle.

- Wanheda.

- À tes souhaits.

- Merci, riais-je.

On sortit de la voiture en gloussant et elle me rendit les clés avant de me déposer un chaste baiser sur les lèvres.

- Et du coup ? Qu'est-ce que ça veut dire ? Me demanda-t-elle.

- Ça veut dire ''Commandante de la mort'', souriais-je.

- Ça me va, sourria-t-elle. Mais je préfère Major, je trouve ça plus... Hum... Je ne finirais pas cette phrase.

- Inutile ! Riais-je. J'ai compris, ne t'en fais pas.

Elle agita sa tête de gauche à droite avant de lâcher un long soupire. On se dirigea lentement vers l'intérieur du bâtiment, en silence, et Clarke commença à angoisser en parcourant l'endroit des yeux.

- Tout va bien se passer, chuchotais-je.

- Ouais, soupira-t-elle. Espérons le.

- Pense à moi, gloussais-je. Je vais quand-même rencontrer ma belle-mère, l'angoisse.

- À ce propos...

- Oui, je sais, on s'en tient à ce qu'on a dit. On ne dit rien, on agit comme d'habitude en limitant nos gestes et on ne parle de nous deux seulement si on nous pose des questions.

On cessa notre marche et elle me lança un petit sourire en baissant les yeux vers mes lèvres.

- Ça commence bien, gloussais-je. Retiens toi.

- Hum quoi ?

Je riais en claquant des doigts devant ses yeux, de sorte à la faire sortir de sa torpeur. Elle secoua légèrement la tête et se remit à chercher sa mère parmis le monde qui se trouvait sur les lieux.

- Clarke ?

On se retourna pour voir la personne s'adressant à ma blonde.

- Salut, répondit Clarke en esquissant un sourire plus que forcé.

Sa mère s'approcha et, d'un geste hésitant, posa sa main sur la joue de sa fille.

Azur éternel, émeraude irréel Où les histoires vivent. Découvrez maintenant