Aimer

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Arrivée chez elle, elle se coula une douche et se prépara quelque chose à manger.

Ensuite comme d'habitude elle décida de lire et sortit le livre qu'elle avait commencé plus tôt à la guilde. Elle vit le carnet de Gajeel, le sortit aussi et le posa sur la table.

Elle se demandait bien ce qu'il y'avait à l'intérieur.

Mais elle n'allait pas regarder. Ça serait indiscret de sa part.

Levy se mit à lire son livre qui d'ailleurs était intéressant. Le temps passait toujours très vite quand elle lisait. Ses yeux la piquaient déjà.

Elle étira ses mains et ses pieds qui eux, buta la table et fit tomber le carnet de Gajeel qui s'ouvra sur une page. Elle se baissa pour le ramasser et par mégarde se mit à lire.

— Shoubidou wah ? fit Levy.

Elle se mit à rigoler.

— Mais c'est le carnet de chant de Gajeel, rit-elle.

Elle se mit à parcourir les lignes. C'était vraiment drôle et étrange à la fois. Elle tourna la page et tomba de nouveau sur ces même paroles qui n'avait aucun sens et elle ne pouvait pas s'empêcher de rigoler.

Elle tourna de nouveau une page, elle savait que ce n'était pas bien mais elle ne pouvait s'empêcher d'être curieuse à cet instant. Mais il y'avait que des pages blanches.

Elle voulut refermer le carnet mais quelque chose la poussa à tourner la page de nouveau et elle tomba sur un texte différent des autres.

Le cœur de Levy se mit à battre dès qu'elle commença à lire.

Les matins se suivent et se ressemblent quand l'amour fait place au quotidien.

L'amour te porte dans tes efforts
L'amour de tout délie du secret
Et face à tous ceux qui te dévorent
Aimer est plus fort que d'être aimé

Et dès que je t'aperçois
Alors je sens en moi
Mon cœur qui bat

Quand je te prends dans mes bras,
Tu me parles tout bas

Et ça, ça me fait quelque chose

Je creuserai la terre jusqu'après ma mort pour couvrir ton corps d'or

Ref :

Si l'amour est encore sur terre Rien n'efface les douleurs d'hier

Elle relut encore et encore. Elle ne voulait pas y croire mais c'était bien la même écriture que les précédentes. Son cœur se serra dans sa poitrine.

— Il est amoureux, souffla t'elle.

C'etait un poème ? Dédié à la personne qu'il aimait.

Mais qui ?

Était-ce une fille de la guilde ? Une rencontre qu'il avait faite ? Ou une fille de son ancienne guilde ?

Elle relut le texte encore une fois. Elle n'était évidemment pas terminée mais les sentiments qui s'y dégageaient étaient si forts.

Levy finit par céder et laissa couler ses larmes. Elle ferma définitivement le carnet désireuse de ne pas tomber sur un autre texte pareil. Elle avait mal, son cœur se déchirait. Elle était jalouse, elle voulait hurler, crier.

Malgre cette rencontreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant