EMILIO
- T'étais incroyable pʋtain...
Je tombe sur le corps de Caleb, le visage et le corps en sueur, la respiration saccadée et les cheveux ébouriffés. Je le sens encore dur en moi et même si je lui ai demandé d'y aller doucement, je savais très bien que je souffrirais le martyre. Après tout... ça fait quelques semaines qu'on ne l'a pas fait.
- Si tu veux... on peut le refaire, non ? suggéré-je en relevant le menton sur son torse.
- Je suis un peu fatigué bébé...
Je ne réponds pas et étudie son visage longuement, mes mains agrippant toujours ses épaules.
- En temps normal j'aurais évidemment dit oui mais là... je suis crevé.
- Je comprends...
- Tu ne m'en veux pas ?
- Pourquoi je le ferais ? T'es fatigué, je vais pas repousser tes limites.
- Merci, sourit-il faiblement avant de m'embrasser.
Je le sens se retirer de moi et sans comprendre je me fais pousser sur le côté pour qu'il sorte du lit. Je fronce les sourcils et retiens son poignet de justesse.
- Ça va pas ? demandé-je inquiet.
- Si si, tout va bien bébé. Pourquoi tu dis ça ?
- Je sais pas... c'est juste que je te sens un peu différent, et comme ça fait des semaines qu'on s'est pas vu.
- On se voit au moins une fois par semaine Emilio.
- Pour une durée de quinze minutes à chaque fois, nickel les retrouvailles Caleb, ironisé-je.
Je me redresse sur la couette et couvre mon corps avec, contraste assez élevé avec son manque de pudeur. Caleb soupire et vient se placer devant moi en s'accroupissant.
- Tu sais que je travaille, et j'avais beaucoup de taf' les dernières semaines mais je te promets que je me rattraperais. Les vacances sont terminés alors on aura beaucoup moins de clients au resto, sourit-il doucement. Tu me pardonnes ?
Je retrousse les lèvres en soupirant.
- T'as de la chance que tu sais comment te manier de ta tige sinon je t'aurais mis à la porte.
- Je te bɑise si bien que ça ?
Je cache ma tête contre la couette puis la hoche.
- C'est parce que j'ai pas touché à ton trou pendant très longtemps, j'ai mis tout mon amour c'est pour ça.
- Ta gʋeule... c'est de ta faute aussi, si t'avais mieux géré ton temps t'aurais pu me voir plus fréquemment.
- Je te l'ai déjà dit, je ne pouvais pas.
- J'ai été voir ton planning, t'avais des créneaux de libre cinq heures par semaine.
Je ressors ma tête de la couette et lui donne un regard noir. Caleb soupire encore une fois et me rend le même geste.
- Tu me surveilles maintenant ? Et même si j'ai cinq heures de libre par semaine j'ai le droit de faire autre chose que d'aller te voir en priorité non ? Toi aussi tu travailles je te signale.
- Je parle pas forcément de contact physique mais juste un message ou un appel de temps en temps, ça fait pas de mal.
Je me redresse pour m'asseoir, les jambes croisées.
- Tu sais, je suis pas quelqu'un qui demande beaucoup d'attention, même avec Lana on se laissait de la liberté, et je suis pas radin dans les relations... Mais quand la liberté va à la limite de l'ignorance c'est plus compliqué.
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Pardonne-moi. | BxB
RomanceEmilio Hernández aime profiter de la vie, penser positivement et surtout être la solution antidépressive pour ses amis. Ses deux passions : regarder les dessins animés et jouer à Mario Kart en dehors du travail. Il a toujours évité les problèmes pou...