« 20 » Chronique de Maïly
Ayhan – J’étais à deux doigts de clamser Maïly, je me suis rendu compte que chaque minutes de ma vie comptait encore plus. Et je me suis rendu compte d’un truc, j’ai plus envie qu’on soit séparé. Je veux que ….
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Ayhan – Je veux que tu sois ma femme.
Il me tenait la main, tout en me fixant m’annonça qu’il voulait que je sois sa femme. J’écarquille les yeux, surprise face à son annonce. J’étais resté muette, je n’arrivais même pas à sortir un mot de ma bouche.
Ayhan – Je sais que t’es sortie d’une relation assez dure, que t’allais te marier avec, mais je te jure que je ferais de toi une princesse vAllah.
Moi - …
Ayhan – Je pensais qu’il fallait que tu partes pour vivre une vie de princesse, que j’en étais incapable, mais au fond, je le suis. Je peux te faire vivre cette vie.
Moi –
Ayhan – C’est le moment où tu me donne ta réponse normalement
Moi –
Ayhan – Tu peux me dire oui, comme me dire non, je vais pas te forcer.
J’y croyais pas enfaite, je pensais que je rêvais, j’étais en train de penser, je me disais que je voulais être sa femme, que je ne voulais plus le quitter, que je voulais rester à ses côtés jusqu'à son dernier souffle. Et voilà maintenant, qu’il veut réaliser mon rêve ?
Je lui saute dans les bras, j’ai les larmes aux yeux, je le serre fort contre moi.
Moi – Oui !! Oui Ayhan !!
Il me regarde, sur son visage, un grand sourire s’y dessine. Je suis la femme la plus heureuse, là j’en suis sure, c’est lui que j’aime, et c’est avec lui que je veux faire ma vie.
Ayhan – Je veux que tu sois ma femme au plus vite, je viens te demander ta main dès que je sors.
Moi – C’est vrai ?
Ayhan – J’ai jamais était autant sérieux de toute ma vie Maï, je te veux, je veux que tu sois ma femme devant Dieu.
Il m’embrasse le front, quelques minutes plus tard il y a ses potes et sa sœur qui entre dans la chambre. Je m’écarte de lui.
- Weshhh mon frère !! Ca va ou quoi ?
- Tu nous as fait peur wAllah, recommence plus
- T’es un bon toi
- C’est qui elle ?
- Wesh tema lacelle
Ayline s’approche de moi et me prends dans ses bras
Ayline – Ca va ?
Moi – Très bien et toi ?
Ayline – Al Hamdulilah, mon frère va bien !
Ayhan – Du calme les gars, je vais bien Al Hamdulilah
- Même à l’hôpital tu trouve encore le moyen de trouver une meuf ?
Tout ses potes étaient autour de lui, moi j’étais à côté avec Ayline.
Ayhan – C’est pas une meuf, c’est ma future femme insAllah
Il prononce sa phrase tout en me regardant le sourire aux lèvres. Je souris timidement, et baisse les yeux par honte.
Ayline – C’est pas vrai ?!
- Mabrouk
- Mashâ’Allah, tu le mérite frère
- Insâ’Allah !!
- Félicitations !
Elle me prend dans ses bras, elle a l’air toute heureuse, elle sautille puis pars prendre son frère dans ses bras
On vit comme si nous n'allions jamais mourir, Alors que pour profiter pleinement de la vie il faut garder en tête, tout le temps, l'inéluctabilité de la mort.
On était assise dans la cafète, avec Ayline
Ayline – Alors c’est bon, vous allez vraiment officialiser
Moi – Oui, c’est ce que j’ai compris, je suis trop heureuse mais j’ai tellement peur
Ayline – Faut pas avoir peur
Moi – Tu sais, j’allais me marier, dans quelques semaines normalement
Ayline – Quoi ?
Moi – J’étais avec un homme avant de rencontrer ton frère, on allait se marier, mais.. il m’a fait des gros coups bas que j’ai pas encaisser, et j’ai annulé le mariage
Ayline – Oh putain, je suis vraiment désolée je savais pas c’est un gros connard, mais un mal pour un bien ! Tu va te marier à mon frère
Moi – Oui… Je suis vraiment amoureuse
Ayline – ca se voit, comment vous vous regardez, comment vous vous comportez l’un envers l’autre, vous êtes fou l’un de l’autre.
Le destin, nul ne peut le contrôler, nul ne peux l'empêcher, nul ne peux le détourner. Il nous tombe dessus et on ne peut rien faire.
Je suis partie à la recherche de ma mère dans l’hôpital.
Moi – Ma’
Maman – Ah Maïly ma chérie comment ça va alors ?
Moi - Il faut que je te parle t’a une minute ?
Maman – bien sur ! Allez viens !...Dis moi tout
Moi – Avec Ayhan, on va se marier !
Maman – Non, c’est vrai ?!
Moi – Oui ! J’ai accepté d’être sa femme ! Je veux être avec lui maman ! Je veux profiter de chaque instant avec lui
Maman – Je suis tellement heureuse ma fille, c’est un brave homme ! Tu en es sure alors ?
Moi – Oui, j’ai jamais était autant sure de toute ma vie ! C’est lui j’en suis sure et certaine.
Maman – Alors je l’attendrais, je serais très heureuse d’offrir ta main à ce jeune homme.
Elle me prend dans ses bras, je suis tellement heureuse !
Je reçois un appel
Moi – Allo ?
- Bah alors, tu ne donne plus de tes nouvelles !!
Moi – Ma chérieeeee, ça fait tellement longtemps, alors ça va ? C’était bien ? Tu t’es bien amusée ?
Stéphanie – Bien sur, c’était juste oufissime ! Il faut qu’on se voie, tout de suite même !
Moi – Avec plaisir, ramène-toi chez moi maintenant !
Je rentre, je me mets à l’aise en attendant Stéphanie.
Après quelques minutes elle arrive, et on se saute dans les bras
Moi – Ouaaaw, je rêve ou t’as changé quelque chose ?
Stéphanie - ca fait beau ?
Moi – Mais oui, grave, t’es trop belle ! Alors raconte moi c’était comment ?
Stéphanie – Les gens là bas sont génial, adorable vraiment ! On devrait y aller ensemble un jour, alors et toi ?
Moi – Je vais me marier !
Stéphanie – Quoi, c’est pas vrai !!! Déjà ? Avec qui ?
Moi – Je t’avais parlé d’un Ayhan
Stéphanie – C’est lui ? Il faut que tu me le présente, alors c’est lui ? tu va vraiment te marier avec ?
Moi – Oui, j’en suis sure que c’est lui
Stéphanie – C’est trop bien ! Ca sera pour quand ? Haaan je suis trop pressé, j’ai hâte !!
On parle encore quelques temps, elle me raconte son voyage professionnel aux Etats Unis. Moi je lui raconte tout ce qui a pu se passer ici, dans ma vie.
Un peu de toi est rentré en moi pour toujours et m'a contaminée comme un poison.
Je reçois un message d’Ayhan : « Je sors demain, je vais en parler avec mon père et ma tante, insAllah, ils acceptent »
Je souris à la vue de son message.
« J’ai tellement hâte Ayhan, je suis trop heureuse ! »
Ayhan – « Je t’appelle ce soir insAllah »
J’ai la tête pleine de rêve, remplis de projet.
Et si mon rêve allait enfin s’accomplir ? Et si j’allais enfin gouter au Bonheur, au vrai, le réel, celui qui n’est pas éphémère ?
Et si j’avais vraiment rencontré l’homme de ma vie, celui avec qui je partagerais ma vie, le père de mes enfants.
La soirée se passe, on reste au téléphone toute la nuit, jusqu'à ce que je m’endorme.
Ce soir là, j’ai dormis le sourire aux lèvres.
Ayhan est sorti le lendemain matin.
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Ce matin, je me réveille le sourire aux lèvres, je suis l’homme le plus heureux. Je m’habille, et me prépares, je vais pouvoir sortir de l’hôpital, aller parler à mon père et aller directement demander la main de la femme que j’aime. Ouais aujourd’hui j’en doute plus, c’est elle que j’aime et je m’en rends enfin compte.
Quand je la vois, c’est elle qui ranime cette joie en moi, elle me rend heureux. Je suis bien en sa présence, et j’ai jamais ressenti ça avant elle.
Et je ne veux pas regretter, je veux vivre chaque instant de ma vie, parce que je sais que la roue tourne, et je sais qu’à n’importe quel moment, mon cœur peut cesser de battre sans que je puisse terminer mes actes.
Je veux l’emmené avec moi, je veux la prendre avec moi, je veux être collé à elle, je veux la rendre heureuse, je veux l’emmené au bout du monde, la faire rire, la faire sourire, voir ses yeux étincelé de bonheur à mes côtés.
Kamil vient me chercher, je lui fais part de mon envie vis-à-vis de Maïly.
Kamil – C’est vraiment sérieux alors ?
Ayhan – Ouais frère, vAllah c’est elle que je veux
Kamil – J’espère que c’est la bonne inshâ’Allah
Ayhan – insAllah, je vais en parler à mon père là, tu montes ?
Kamil – J’ai un truc à faire, je passe plus tard
Je monte et mon père est déjà parti au taff, ya que les jumeaux qui dorment.
Je sors et monte à l’étage, pour en parler avec ma tante, ma deuxième mère.
Elle m’ouvre et me serre dans ses bras
- Ah mon fils ! Tu es enfin sorti ! Je suis contente, entre entre !
Ayhan – Salam Aleykoum anne, oui je viens de rentrer là
- Aleykoum Salam, on s’est tous inquiété hamdulilah tu n’as rien.
On s’installe dans le salon
Ayhan – Anne je suis venu te parle de quelque chose
- Oui de quoi tu veux me parler ?
Ayhan – Je veux aller demander la main d’une femme.
- C’est vrai mon fils ? Je la connais ? Qui est-elle ? C’est une femme de chez nous ?
Ayhan – Elle s’appelle Maïly, elle est Vietnamienne/Iranienne
- ..T’en a parlé à ton père ?
Ayhan – Pas encore
- Alors on va attendre ton père pour en parler
Mon quotidien ? Ayhan.
Mon bonheur ? Ayhan.
Ma force ? Ayhan.
Mon avenir ? Ayhan.
L’amour peut nous toucher une seule fois et durer toute une vie…
J'ai appris que pour être heureux, il faut avoir été très malheureux. Sans apprentissage de la douleur, le bonheur n'est pas solide.
« 21»
Ayhan – Elle s’appelle Maïly, elle est Vietnamienne/Iranienne
- ..T’en a parlé à ton père ?
Ayhan – Pas encore
- Alors on va attendre ton père pour en parler
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Ayhan – Je veux aussi ton avis, anne, il compte pour moi.
- Tu es vraiment sur que c’est elle que tu veux ?
Ayhan – Oui, vAllahi je suis sure ! J’en doute pas une seconde, et si je l’épouse pas, je le regretterais anne, je le regretterais.
- Est-elle musulmane ?
Ayhan – Son père l’est, alors elle est née musulmane.
- On en reparlera avec ton père
J’insiste pas plus, je vois qu’elle ne veut pas me donner son avis personnelle, alors on attendra ce soir, à l’arrivé de mon père, insAllah il accepte.
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Je cogite chez moi, je suis pressé de voir Ayhan, j’ai envie de savoir la réponse de sa famille.
Moi – Allo !
Ayhan – C’est moi, ça va ?
Moi – Oui oui et toi ? Alors, dis-moi !
Ayhan – Al Hamdulilah, ils aimeraient te rencontrer demain insAllah
Moi – C’est vrai ? Je suis stressé !
Ayhan – T’inquiète pas, tout va bien se passer
Moi – J’espère, je viens quand ? Je dois venir avec quelque chose ? Je dois m’habiller comment ?
Ayhan – Déstresse Maï, t’inquiète, tu viens avec moi à l’hôpital demain matin ?
Moi – Oui bien sur !
Ayhan – Ok, on ira chez moi après l’hôpital c’est bon ?
Moi – Euh..bah oui..daccord.. hanlala, j’ai peur !
Ayhan – Ils ne vont pas te manger, tu verras ça va aller
On parle tout le reste de la soirée, puis quand on finit par raccrocher je stresse, je suis en pleine crise d’angoisse, je suis là a regarder mes habits, pour savoir ce que je vais mettre, quel coupe faire, si je dois y aller classe ou pas trop, les questions fusent dans ma tête, ça me trotte, j’arrive plus à m’endormir, alors je fais les cents pas, je fais le ménage, et ma mère entre dans la maison.
Maman – Bah qu’es ce que tu fais toi ! Le ménage à 2 heures du matin ?
Je pose le chiffon, et m’assois sur le canapé
Moi – J’arrive pas à dormir !
Maman – Qu’es ce qui te trotte la tête ?
Moi – Je vais rencontrer sa famille demain
Maman – Et bien ça va aller, tu n’a pas à t’en faire, ya aucune raison que ça se passe mal.
Moi – Hmm
Maman – Allez va te coucher ! Tu ne veux pas arriver devant sa famille les yeux cernés ?
Moi – J’y avais pas pensé ! Je file me coucher, bonne nuit mamoune
Je lui fais plein de bisous et me force à dormir.
Le lendemain matin, le réveil est assez dur. Je me prépare, je décide d’y aller assez simple, naturel.
Je prends mon sac, et rejoins Ayhan qui m’attend à l’extérieur.
J’entre dans sa voiture, un bisou sur la joue, puis il démarre.
Ce qu’il aime faire Ayhan, c’est me caresser les cheveux, joué avec. À chaque occasion qui se présente, il les touche.
Même lorsqu’il conduit, il les caresses ou bien les enroulent autour de ses doigts.
Ayhan – Je kiffe trop.
Moi – (sourire) J’ai remarqué oui.
Ayhan – Je t’interdis de les couper. Jamais ok ?
Moi – Oui, promis.
Il me fixe et me lâche son plus beau sourire suivis d’un clin d’œil. Arrivé, on descend et rejoins la grande salle.
Il s’installe, Hugo et l’infirmière prépare les ustensiles, je m’assois à ses côtés et lui serre la main.
Avec le temps, j’ai réussi à faire partir cette crainte, je n’ai plus peur des piqures, alors à chaque interventions je reste à ses côtés et on parle pour que le temps passe plus vite et qu’il oublie qu’il se fait injecter ses médicaments.
Moi – Tu penses que ta famille va m’aimer ?
Ayhan – Ya aucune raison qu’il te déteste.
Moi – On sait jamais..
Ayhan – T’inquiète, tant que je suis là, je te promets tout se passeras bien.
Je souris et baisse la tête
Ayhan – Oh, c’est plutôt toi qui dois me rassurer là, je suis en train de me faire piquer.
Moi – Ah oui, mais c’est de ta faute si je stresse !
Ayhan – N’importe quoi, tu stresse pour rien je te dis
Moi – On verra quand tu viendras voir mes parents !
Ayhan – (sourire) Elle me kiffe ta mère, ya pas de raison que je stresse
Moi – Pas faux… Mais mon père ?
- voilà nous avons finis
Il remet bien sa manche, on se lève.
Hugo – Allez bonne journée les jeunes, à demain.
On sort, direction la voiture.
Moi – On peut passer à la boulangerie ?
Ayhan – Quoi t’a faim ?
Moi – Je veux acheter quelque chose
Ayhan – Tracasse pas, ya pas besoin
Moi – Oui mais moi je veux stp Ayhan
On monte en voiture, il se gare devant une boulangerie.
On descend puis entre à l’intérieur.
Moi – Qu’es ce qu’ils aiment ta famille ?
Ayhan – Prend n’importe
Je ne savais pas trop quoi prendre, alors j’ai décidé de prendre un gros gâteau, puis on prend la direction de sa cité.
Il se gare, on descend, je suis anxieuse, il me tient la main pour me rassurer.
On monte, arrivé devant chez lui, il ouvre la porte et je me rends compte que c’est bon, c’est le moment, je vais rencontrer sa famille, qui s’il le veuille bien, sera ma future belle famille.
Ayhan – Baba, Anne ! On est là
- Venez dans le salon les enfants !
Je restais derrière Ayhan, en retrait, le gâteau dans les mains.
On pars dans le salon, il va embrasser son père.
Ayhan – Baba, je te présente Maïly
Moi – Bonjour Monsieur…
Père d’A – Bonjour, viens, assis toi assis toi
La tante d’Ayhan entre dans le salon, Ayhan pars l’embrasser, puis elle me regarde, me fixe bien.
Moi – Bonjour …
Tante d’A – On s’est déjà vu n’es ce pas ?
Moi – Oui .. A l’hôpital.
Tante d’A – ah oui, c’est vrai je m’en rappelle ! Quand Ayhan était à l’hôpital !
Moi – Oui, voilà…Je vous ai acheté un gâteau
Tante d’A – Il ne fallait pas, vraiment
Moi – C’est rien
Tante d’A – Viens donne moi ça je vais le poser dans la cuisine
On pars en cuisine, déposé la boite puis on repart dans le salon, où se trouvait Ayhan et son père installer sur les canapés.
Tante d’A – Bien, alors ma fille. Raconte-nous un peu, pour qu’on en sache plus sur toi
Moi – Euh.. Je m’appelle Maïly, j’ai 22 ans très bientôt 23, je suis fille unique, mon père est Iranien, c’est un grand homme d’affaire, qui voyage beaucoup. Ma mère est Vietnamienne et médecin à l’hôpital dans lequel Ayhan va. J’ai étais mannequin, mais j’ai arrêté définitivement il y a quelques mois.
Tante d’A – Et tu es musulmane ?
Moi – Et bien, mon père l’est, donc je suis née musulmane, mais je ne le vois pas beaucoup, ma mère est chrétienne. C’est vrai que pour moi, la religion n’a pas était mon intérêt premier. Pour moi, j’étais très concentré dans le mannequinat, mais ça a beaucoup changé ces derniers mois, il s’est passé des choses grâce auxquelles j’ai changé.
On a parlé encore quelques temps, ils me posaient plusieurs questions auxquelles j’ai répondu.
Le père et la tante d’Ayhan on voulut parler que tout les deux, alors avec Ayhan nous avons changé de pièce.
Moi – Je le sens pas Ayhan
Ayhan – t’inquiète pas, Maïly, tant que je suis là vAllahi, ça sera toi ma femme !
Moi – et s’ils refusaient ? S’ils ne m’acceptaient pas ?
Ayhan – T’occupe pas de ça
Je me blottis dans ses bras. Il me caresse les cheveux et me fais tout plein de bisous dans les cheveux.
J’ai envie d’y croire, j’ai envie de penser qu’ils m’accepteront, je le veux.
Après un temps, ils nous appellent et on repart s’installer dans le salon.
Je baissais la tête, j’avais honte, j’étais gêné j’avais peur de leur réponse.
Va dire à ta famille que sans toi je ne suis rien, dis leur que t’es ma vie, que toi et moi, tout ça on se l’ai promis, que c’est toi et moi, et que ça ne leur regarde pas.
Je sais que pour mériter l'amour, il faut se donner corps et âme, et prendre le risque de tout perdre…
« 22»
Je baissais la tête, j’avais honte, j’étais gêné j’avais peur de leur réponse.
Va dire à ta famille que sans toi je ne suis rien, dis leur que t’es ma vie, que toi et moi, tout ça on se l’ai promis, que c’est toi et moi, et que ça ne leur regarde pas.
Je sais que pour mériter l'amour, il faut se donner corps et âme, et prendre le risque de tout perdre…
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Père d’A – Quand pourrons nous venir demander ta main à tes parents ?
Je relève immédiatement la tête, en faisant de gros yeux tout rond, je ne me rendais pas compte
Moi – Vous..
Tante d’A – Nous avons discuté, et nous sommes d’accord pour votre union.
J’avais le sourire aux lèvres, je tourne ma tête vers Ayhan et c’était complètement la même, il était heureux lui aussi
Père d’A – Nous pensons venir le plus vite possible
Moi – Euh eh bien, euh.. C’est-à-dire que, mon père rentre la semaine prochaine
Père d’A – Ce n’est pas grave, on attendra alors la semaine prochaine, quand ton père viendra nous viendrons.
Nous avons continué a discuter quelques instants, puis je suis resté manger avec eux. Ayline et son frère jumeau Hakan, se sont réveillés, et nous avons tous mangé ensemble, un petit avant gout de ma vie future ?
Je m’entendais bien avec tout le monde, ils me mettaient à l’aise, avec Ayhan on n’arrêtait pas de se lancer des regards ainsi que des petits sourires…
Ayline – (me chuchotant à l’oreille) Vous êtes cramés à des milliards de km.
Je tourne la tête vers elle, elle rigole, je me suis sentie gêné, j’ai vu que la tante d’Ayhan nous avez remarqué j’ai baissé la tête et je n’ai plus lancé un seul regard à Ayhan.
Après le repas, je suis resté un peu avec Ayline, puis nous sommes sortis avec Ayhan.
Ayhan – C’est bon maintenant, tu seras ma femme
Moi – Ca fait bizarre
Ayhan – Pas du tout, je pense même que c’est ce que j’aurais du faire dès le départ au lieu de continuer dans une relation remplie de péchés.
Il me tire vers lui, posant son bras autour de mon cou et me dépose un baiser sur la tempe.
La vie de princesse dont je rêvé. Je l’a vis, je suis en train de la vivre.
On a passé toute la journée ensemble, puis il m’a déposé chez moi.
Ayhan – Ton père rentre quand ?
Moi – Dans deux jours normalement
Ayhan – Alors on viendra dans trois jours insAllah
Pour certains, le mensonge et plus facile que la vérité. Ils ont choisis la trahison à la fidélité. Et ont songé à ce qu’oublier était beaucoup plus simple que de s’engager. Certains ont choisis la facilité, mais moi, j’ai compris que le Bonheur ne se gagne que dans la Difficulté…
Le soir, à table avec ma mère on en discute.
Moi – Ils vont venir dans trois jours maman
Maman – C’est vrai ? Alors je vais devoir me libérer
Moi – Papa sera à la maison tu penses ?
Maman – Il a intérêt de toute façon, et il rentre après demain, ça sera bon.
Moi – J’espère
Maman – Tu te sens prête à nouveau ?
Moi – Milles fois mieux que la première.
On débarrasse la table, puis je pars dormir avec ma mamoune
Deux jours passent, et mon père arrive très tôt le matin
- Je suis rentré ! Où sont mes femmes ?
J’ouvre difficilement les yeux, puis après avoir enfin compris que mon père était à la maison, je me lève directement et descend le rejoindre au salon.
Moi – Papaaaa !!
Il me fait un grand sourire, je saute dans ses bras et le serre fort.
Papa – Mon petit bébé, laisse moi voir ton beau visage !
Il me dépose, et prend mon visage dans ses mains en m’y déposant un baiser au front.
Ma mère entre quelques minutes après, il la prend dans ses bras, ça me fait sourire, ça me fait chaud au cœur de les voir tout les deux.
Papa – Tenez, j’ai des cadeaux pour les meilleures femmes du monde !
Moi – Raconte moi, c’était bien là bas ? T’a ramené des photos ?
Papa – Je pars pas en vacances Lyly
Moi – Oui mais c’était beau ! C’était bien !
On discute encore une petite heure, ma mère a du aller se préparer pour le travail. Et moi, je suis resté collé à mon père, qui me racontait son séjour.
Moi – Papou ?
Papa – Oui
Moi – On va venir demander ma main
Papa – Quoi déjà ? Un autre prétendant ? Quand ? Je le connais ?
Moi – Oui, il s’appelle Ayhan, il va venir demain avec sa famille
Papa – Mais mon bébé, ce n’est pas trop tôt ?
Moi – Non papa, je suis prête à me marier avec lui
Papa – Tu viens juste de sortir d’une annulation de mariage ?
Moi – Ca fait 5 mois papa, je suis passé à autre chose.
Papa – Alors tant mieux ma fille, tant mieux. Comment est-il ?
Moi – Maman l’a déjà vu, elle l’aime beaucoup. Je te jure papa, c’est un homme super brave, très généreux, toujours présent pour aider les autres.
Papa – Elle l’a déjà vu ? Et moi alors, pourquoi tu ne me l’a pas dis plus tôt ?
Moi – Elle l’a vu à.. L’hôpital
Papa – Ah bon pourquoi ? Qu’es ce qu’il a ?
Moi - ..
Il me caresse le dos, tout en attendant ma réponse.
Papa – Dit moi tout ma fille
Moi – Il a un cancer papa.. au poumon.
Papa – Que Dieu le guérisse. De quelle origine est-il ?
Moi – Turc, musulman.
C'est comme si t'étais un morceau de moi, le Meilleur morceau.
Ma mère s’est libéré toute la journée, elle a préparé tout plein de chose. Tout le monde s’est fait beau, on attendait leur arrivé. J’étais à la fois stressée, et j’avais en même temps hâte, tellement hâte d’être sa femme.
Stéphanie – T’es trop trop belle Lyly ! Il va fondre c’est obligé !
Moi – Merci
Elle me serre dans ses bras, après avoir bien vérifié ma coiffure, ma tenue etc, je reçois un message d’Ayhan
« Ayhan – On est en route kalbim (mon cœur) »
Ils allaient arriver dans moins d’une demi-heure.
Moi – Ma’ ils arrivent ! Ils arrivent !
Papa – Calme toi ma fille, viens, viens t’asseoir à côté de moi.
Je rejoins mon père dans le canapé en train de regarder la télé. Il me prend dans ses bras, je pose ma tête sur son épaule.
Papa – T’es belle ma fille, t’es la plus belle ! J’espère que tout ce que tu m’a dis à son sujet est bon. Je veux le meilleur des hommes pour ma fille.
Moi – Oui, papa !
Ont étaient tous installés dans le salon, mon père, Stéph, et moi-même. Il y avait ma mère et ma tante dans la cuisine.
Les battements de mon cœur redoublèrent à chaque minutes qui passaient, cela signifiait qu’ils allaient bientôt arriver, une minute d’écoulé sont des kms effectués.
Ca sonne, je regarde mon père avec appréhension. Il me sourit, et se lève pour aller ouvrir.
Je me lève avec Stéph, on part dans la cuisine.
Moi – Ma’ ils sont arrivé !
Maman – Oui je sais, tiens fait le café, et ramène le au salon, on va leur dire bonjour nous
Ma mère et ma tante, partent dans le salon saluer la famille d’Ayhan.
Moi – Je fais quoi Stéph ?
Stéph – Ah je sais pas moi lyly ! Fais le café, prend les gâteaux
Ayline arrive dans la cuisine.
Ayline – Salam Aleykoum ! Besoin d’aide ?
Moi – Salut Ayline ! Ah j’en ai bien besoin, je dois faire quoi, je fais quoi ?
Elle rigole et s’approche de moi.
Ayline – Bon alors, t’a fais le café ?
Moi – Oui
Ayline – Ok, et les tasses, tu les remplis toutes
Moi – Mais ça va refroidir
Ayline – T’inquiète on va directe emmené tout ça dans le salon, ils vont boire directement.
Je fais ce qu’elle me dit de faire, et je remplis toute les tasses de café.
Ayline – Bien, prend du sel, du piment…
Moi – Quoi, mais pourquoi ?
Ayline – Fais moi confiance
Je prends tout les ingrédients et les pose sur le plan de travail.
Ayline – Maintenant met du sel dans le café d’Ayhan
Moi – hein ? Mais t’es folle !!
Ayline – (rire) C’est normal t’inquiète pas
Je la regarde méfiante, puis je l’écoute, je verse du sel dans son café et fait de même avec le piment.
Ayline – Voilà, maintenant on rapporte tout ça au salon.
Je prend le plateau de café, Stéph et Ayline prend les plateaux de gâteau etc..
On entre dans le salon, je fixe mon plateau, et le dépose sur la table basse.
Je dispose les cafés devant les personnes. Et prend bien soin de ne pas oublié que celui d’Ayhan est un tel.
Il y avait son père, sa tante, et sa sœur.
Tante d’A - Mashâ’Allah, votre fille est très belle
Père d’A – Ayhan, donne lui son bouquet
Ayhan arrive vers moi me tendant un très beau bouquet de fleurs, je souris et prend le bouquet, il me fait un grand sourire et repars s’asseoir.
Je m’installe à côté de ma mère, et face à Ayhan.
Ayline – Buvez votre café, ça va refroidir
Je regarde Ayline, un grand sourire se dessine sur son visage.
Chacun prend son café et le boit, avec Ayline et Stéph, on fixe Ayhan, qui je pense ne se doute de rien. Après avoir bu une gorgée, il s’arrête et limite est prêt à recracher, il me regarde, je lui souris gênée, il repose sa tasse, fait comme si de rien n’était
Ayline – (me chuchote à l’oreille) Ce qu’on vient de faire, c’est pour montrer que ce n’est pas si simple que ça de se marier.
Je la regarde avec de grands yeux puis émet un petit rire.
Père d’A – Bien, si nous sommes ici, c’est pour une raison précise. Avec l’ordre d’Allah et la permission du Prophète, nous demandons votre fille pour notre garçon.
« Allah’in emri peygamberin gavliyle kizinizi oglumuza istiyoruz »
Papa – Nous acceptons, maintenant tout dépend des enfants.
Tous les regards se sont braqués sur Ayhan et moi-même.
Ayhan – Oui, c’est bon pour moi.
Il le disait tout en me regardant, son regard me troublé, la chaleur montait aux joues, je savais plus ou me mettre.
Maman – Et toi Maïly ?
Je regarde ma mère et lance un tout petit « oui » en hochant la tête pour à la fin la baisser et ne plus la relever.
Tante d’A – Très bien, maintenant parlons de la dot.
Ils ont continué à parler, Ayhan n’arrêtait pas de me regarder, je levais la tête quelques fois pour lui sourire, mais j’étais très intimidée.
Ayhan m’a offert une bague et un bracelet, qu’il m’attacha directement.
Ils ont parlé d’une date, le plus vite possible. Les fiançailles se feront un jour avant le grand mariage.
Après tout ça, ils sont partis, en les accompagnants, avec Ayhan nous étions en retrait.
Il était très beau, très bien habillé, classe. Je souriais rien qu’en le voyant.
Ayhan – Bave pas trop, t’inquiète dans un mois ou deux !
Je lui fais une petite tape, il rigole.
Moi – T’es pas drôle
Il me prend mon visage et m’y dépose un baiser au front.
Ayhan - Seni seviyorum Maï . (je t’aime)
Je ne me soucie point de la mort depuis que je sais que tu seras mon épouse une fois au Paradis…
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Chronique : un combat pour notre amour, face au destin de notre vie
General Fictionchronique enregistrée Reelle ?? fictive ??