« 33 » Chronique de Maïly
On sonne, ah ça doit être Ayline.
Moi – Bon tu ne bouge pas mon bébé je vais ouvrir !
Il s’amusait avec ses jouets, je me lève et me dirige vers l’entrée.
J’ouvre la porte.
J’ignore si la vie est plus grande que la mort. Mais l’Amour l’est plus que les deux.
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« Flash-back »
Moi – Tu m’aimes comment ?
Ayhan – Je t’aime comme ça
Moi – Oui mais comment comme ça ?
Ayhan – Aussi gros que mon cœur puisse t’aimer
Moi – Et si un jour je partais ?
Ayhan – Parce que tu veux partir ?
Moi – Non ! Jamais !!
Ayhan – Alors pourquoi cette question
Moi – Je veux dire… Partir, partir… Au près d’Allah in sha Allah
Ayhan – Dis pas ça kalbim, ce n’est pas encore l’heure
Moi – Mais j’aimerais qu’on en parle.
Ayhan – Je prierai pour toi
Moi – Tu prieras ?
Ayhan – Oui. Pour que ma femme rejoigne le Paradis pour m’y attendre et insAllah on se retrouveraJe souris et l’embrasse.
Ayhan – Et moi si je partais ?
Moi – Je ne veux pas que tu partes.
Ayhan – Mais si un jour ça m’arrivait ?
Moi – Je serais anéantie, la femme la plus malheureuse du monde
Ayhan – Je veux pas, je veux pas que tu sois comme ça
Moi – Ca sera beaucoup plus fort que moi
Ayhan – J’aimerais que tu prie, que tu prie pour nous, et insAllah qu’on puisse se retrouver dans l’au delà
Moi - …
Ayhan – Je voudrais que tu sois heureuse, et que jamais tu te lamente sur ma mort, parce que je te l’ai déjà dis, ce n’est pas bien de pleurer sur les morts.Je le serre fort contre moi et m’imprègne de son odeur, en fermant les yeux, il me dépose de long baiser sur les cheveux.
Ayhan – Si un jour, je partirai, je ne veux pas que tu travaille, je ne veux pas que tu t’épuise à travailler comme une dingue. J’ai un compte, j’ai mis de grosse économies, utilises les.
Moi – Ca ne va pas ! Non !Il me prend le visage entre ses mains et me dépose un baiser au front, on reste front contre front
Ayhan – Je t’aime Kalbim, bien plus que ma propre vie, et s’il le fallait je crèverai pour toi sans hésitation.
« Fin du Flash-back »
La sensation que j’ai pu ressentir à ce moment précis, c’est de la surprise, un gros choc, irréelle, un rêve, impossible, inimaginable, larmes, pleures, accélération de ma respiration, coup de chaud, tremblements, cœur qui battait à 10000km/h, c’était juste une chose, la chose la plus improbable !
Mon cœur saigne depuis ton départ, es ce que tu m’entends là bas ? Fais moi un signe, dis moi quelque chose…
Figée j’étais.
Je ne réalisais pas, pas du tout.
Puis la seconde d’après, j’ai sauté dans ses bras.
Et j’ai pleuré, les larmes coulé automatiquement sans que je le veuille.
Je le serrais fort contre moi, parce que j’avais cette crainte de le reperdre à nouveau, à ce que je me réveille d’un coup, et que je réalise qu’en fait, ce n’était qu’un simple rêve.
Moi – Merci rabbi, merci rabbi ! merci…merci…merci….
Je répétais sans cesse « merci »
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Chronique : un combat pour notre amour, face au destin de notre vie
Ficción Generalchronique enregistrée Reelle ?? fictive ??