Partie 31-32

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« 31 » Chronique de Maïly

I – Appelez Laury !

Ils sortent tous avec mon bébé dans les bras, inquiète ? Je l’étais.

______

Je voulais prendre dans mes bras mon fils, je voulais le voir, je voulais voir s’il ressemblait à son père, je voulais voir s’il avait ses yeux, son regard, son sourire, je voulais voir Ayhan à travers mon fils …

Moi – Pourquoi ils l’ont pris maman !!
Maman – Calme toi ma fille calme toi, t’es fatigué, il ne faut pas que t’en rajoute
Moi – Je veux voir mon fils ! Je veux le voir tu ne comprends pas !!!

Je m’énervais, je tapais une crise parce que j’en pouvais plus, j’avais mal, j’étais fatigué, j’étais lassé, Ayhan me manquait, et la seule chose qui pouvait me rallié à lui, on me l’avait pris pour je ne sais quelle raison, mon fils.

Ayline – Arrête Maïly arrête !!
Moi – Je veux voir mon fils !!!!! Ya quoi que vous ne comprenez pas ! HEIN ? MON FILS !! C’EST LE MIEN, LE MIEN !!!
Ayline – ARRÊTE MAÏLY, T’ES EN TRAIN DE TE TUER LA ! ARRÊTE REGARDE TA TENSION, REGARDE !

Elle m’avait pris les bras et attraper le menton pour que je m’arrête et que je prenne conscience que ce que je fais est dangereux pour ma santé, j’étais à bout, épuisé de ses heures de travail.

Une infirmière arrive après avoir pris mon bébé une demi-heure

I – Ne vous inquiétez pas madame, votre fils a eu un problème cardiaque, il n’a pas réussi à tenir le cou lorsqu’il a quitté votre ventre, maintenant il va bien, on l’a stabilisé, et vous pourrez le voir demain
Moi – Je veux le voir tout de suite !
I – Vous ne pouvez pas madame, en plus de cela vous devez vous reposez

Je respire, je me calme, et je ferme les yeux.

Quelques temps après je m’endors.

« Ayhan, j’espère que tu pourra assister à ses premiers mots, à ses premiers pas, à son premier maman prononcé, à toute ses premières…

Ne t’inquiète pas pour lui, je prendrais bien soin de lui comme je le voudrais, et comme toi tu l’aurais voulu, je lui porterais un amour doublé, le mien ainsi que le tien, je lui parlerais de toi, il t’aimera Ayhan, il t’aimera comme il aimera son père sans même l’avoir vu, juste en connaissant ton parcours, en connaissant la générosité que tu avais avec les gens, tu donnais sans pour autant recevoir quelque chose en retour. Ce sera ta relève, je te promets, ce sera ta fierté comme la mienne. »

Le lendemain, lorsque je me réveille, ma mère était face à la fenêtre.

Moi - …maman….

Elle se retourna automatiquement, et j’ai pu voir qu’elle avait dans ses bras, mon bébé, mon fils.

Elle sourit et s’approche de moi en me tendant mon fils, Yusuf.

Je me redresse et le prend dans mes bras, j’ai les larmes aux yeux, j’ai le sourire aux lèvres, et je peux voir ce petit être si innocent, qui ne connais encore rien à la vie.

Je lui fais tout plein de bisous, partout, je le serre fort, et je peux voir les yeux de mon mari, je peux voir le même regard…

« Tu sais mon cœur, quand tu le verras, tu sauras que c’est ton fils rien qu’a son regard, la même générosité dans ses yeux, se regard si sincère, j’ai hâte que tu reviennes, et que tu le prennes dans tes bras. »

Je chuchotais à l’oreille de mon fils tout plein de choses, je lui caressais la joue, je ne voulais même plus le lâcher, cet instant était magique et rien qu’à moi, personne n’aurait pu me le voler.

Chronique : un combat pour notre amour, face au destin de notre vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant