Chapitre 1

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Note de l'auteure :

Bonjour à toutes et tous !

Comme promis, me revoilà avec une de mes anciennes fic que j'ai écrite il y a déjà quelques années. On retourne dans le monde de the100 (personnellement, ça me manque), et plus précisément au début de la saison 2. 

Le temps que je termine quelques projets nouveaux, j'espère qu'elle vous plaira. 

À très vite.

F.

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Disclaimer : Les personnages et l'univers des 100 ne m'appartiennent pas, je ne fais que les emprunter le temps d'une histoire.

Avertissements : Cette histoire peut contenir de la violence et des scènes de sexe, pour public mature uniquement.

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« Je ne peux pas me montrer sans cadeau. Je t'emmène devant le commandant. » Avait dit Anya juste avant d'abattre la pierre sur la tête de Clarke. La sauver de la noyade n'aura pas suffi pour gagner la confiance de la native. Clarke, bâillonnée, ligotée, était maintenant trainée derrière la guerrière à travers la forêt qu'elle ne reconnaissait plus. Elle doutait être encore à proximité de quoi que ce soit qu'elle connut. Elle hurla dans son bâillon, avant de tomber à genoux, épuisée.

Anya tira sur les liens afin de la faire se relever. Elles avaient encore du chemin à parcourir pour rejoindre Polis, et la guerrière avait hâte de faire amende honorable devant son commandant. Son échec à exterminer les intrus, puis sa capture à Mont Weather avait dû vraiment l'énerver. Elle ne rentrait pas les mains vides, heureusement. La princesse du ciel en cadeau, devrait au moins alléger son châtiment. Le commandant avait été son second pendant des années, avant que le devoir de Heda ne l'appel à diriger son peuple. Mais la justice des natifs n'avait pas de cœur. Devant l'épuisement de la blonde, elle consentit néanmoins à lui accorder un peu de repos. Morte elle ne lui serait d'aucune utilité.

Clarke s'allongea là où elle était tombée, alors que Anya s'asseyait un peu plus loin, contre un arbre, la corde qui reliait les poignets de sa captive serrée entre ses poings. La blonde grogna, tentant d'attirer l'attention. La soif la tenaillait, et ce bâillon n'arrangeait pas les choses. Elle lança un regard noir à Anya qui faisait mine de ne pas la voir, perdue dans ses pensées. Celle-ci fini par soupirer en se levant, s'approchant de la prisonnière. Elle retira le bout de tissu qui lui passait dans la bouche, et leva un sourcil. Clarke respira enfin plus librement.

« J'ai soif. » Lui dit-elle, si elle comptait trainer son corps dans la forêt, alors qu'il en soit ainsi. Mais si elle espérait qu'elle marche encore un peu, il faudrait au moins lui donner à boire. Anya regarda autour d'elle, cherchant une plante particulière. Quand elle la repéra, elle traina Clarke sans ménagement sur les quelques mètres qui la séparait de sa découverte. Elle lui saisit le menton avec rudesse, pencha la tête de la blonde en arrière, et attrapa de son autre main la feuille en forme de cône. Clarke sentit avec délice l'eau couler dans sa bouche desséchée. Elle but tout ce qu'Anya voulut bien lui donner, puis celle-ci la ramena un peu vers le grand arbre, au pied duquel elle s'était assise un peu plus tôt.

« Dors si tu veux, nous repartons dans quelques heures. » Lui dit-elle en attachant la corde à une branche basse. Puis elle s'installa dos à l'arbre, et laissa son corps se reposer enfin. Clarke savait qu'elle ne pourrait pas dormir. Mais Anya ne la lâcherai pas des yeux une seconde, elle le savait aussi. Alors elle ferma les yeux, cherchant un peu de repos malgré la brulure des liens sur ses mains, et l'élancement de sa tête suite au coup qui l'avait mis ko. Mais le pire n'était pas la douleur physique. Elle pensa à ses amis, dans la montagne, livrés à eux même, inconscient du danger qui les guettaient. Elle pensa à Bellamy et Finn, elle ignorait même s'ils étaient en vie. Elle pensa à sa mère, échouée quelque part sur cette terre, peut-être en train de la chercher, peut-être morte à l'heure qu'il est. Et elle était là, trainant dans la boue, captive d'une native qu'elle avait aidée. Elle avait cru, qu'en s'entraidant, peut être alors qu'ils arriveraient à une sorte d'entente, une paix relative entre leurs peuples. La paix qu'ils n'avaient pas su instaurer avec Finn. Mais Anya avait parlé du commandant, c'était devant lui qu'elle l'amenait. La guerrière semblait terrifiée par lui, et Clarke songea que cela n'augurait rien de bon pour elle. Elle laissa quelques larmes couler sur ses joues sales, traçant des sillons dans la poussière et la boue.

We are what we areOù les histoires vivent. Découvrez maintenant