For the throne T.2

15. Quoi encore ?

Pdv Jay

C'est naturel chez lui ou il le fait exprès. Sérieusement, même Kennedy et Maël ont envie d'étriper ce mec. Et moi, je suis à niveau que je pense que même Cynthia n'a pas atteint, bien loin de l'image du mec qui fait une crise d'angoisse devant lui, je suis maintenant prêt à laisser libre cours à mes émotions ainsi qu'à mes parties surnaturelles si jamais il vient à dire quelque chose de déplacé à propos de moi, encore plus si il s'agit de ma douce Cynthia. Je ne pourrait même pas décrire ce qui se passerait si il avait assez d'audace pour la toucher.

Je regarde furieusement cet énergumène qui ose se poser avec toute l'aise qu'il  possède devant nous, les bras croisés et un air de dégoût. J'ai sérieusement envie de le tuer.

_ Sérieusement, tu aimes  tellement être avec nous à tel point que tu ose rompre ce moment ? Mais qu'est-ce qui ne vas pas avec toi ? M'écriais je en marchant vers lui, serrant les poings jusqu'à ce que mes jointures soient blanches.

Son visage s'étire d'un sourire malsain. Ensuite, il disparaît dans une fumée grise argentée. Vivement que je me retrouve avec lui dans un coin sombre. Je lui ferait ravaler avec plaisir ce sourire de merde et bien d'autres choses pas très sympa pour lui mais pour moi... Oh, ça serait un rêve devenu réalité.

_ Redescend un peu sur terre Jay. T'es envies de meurtre devront attendre un peu. M'interrompt ma mère. Pour l'instant, ton père et moi avons une mission à te confier...

_ Quelle genre de mission ?

_ Protège Cynthia. J'ai la certitude que cette visite bien trop étrange de cette famille n'est pas bon signe. J'ai déjà été de ce côté et je sais très bien que ce genre de choses cache généralement une attaque qui risque de faire de sacré dégâts. Répond mon père.

Je me tourne directement vers ma charmante âme soeur et la prend rapidement dans mes bras. Je fais glisser mes mains jusqu'à ce que l'une atterrisse dans mes cheveux pendant que l'autre se perd plus bas sur sa taille. Je la serre fortement contre moi et j'utilise le sort de téléportation que ma mère m'a apprise.

Nous atterrissons tous les deux dans une maison en bois, je dirais même un châlet. Alors que Cynthia avait toujours la tête collée contre mon torse, j'écoute tous les petits bruits qui pourraient rendre cet endroit encore plus dangereux que ne l'est le château en ce moment. Ne sentant aucune âme qui vive, je relâche ma prise sur Cynthia et plante mon regard dans le sien.

_ Où sommes nous ? Me demande t'elle d'une voix que je qualifierais presque d'endormie.

_ Nous sommes dans une maison que j'ai acheté. Je m'arrête alors que l'élue de mon coeur quitte mes bras en me jettant un regard confus.

_ Je ne savais pas que....

_ Mon père a voulu que j'achète une maison qui nous servirait d'abri si jamais le château été attaqué.... Juste avant que je nous téléporte ici, mon père m'a dit que suite à cette petite visite innatendue, le château pouvait être attaqué.

Elle me regarde toujours pensive. Il est vrai qu'elle et moi ne nous cachons presque rien et le fait que ce soit moi qui ait garde ce secret depuis aussi longtemps, fait apparaître certaines suspicions et hypothèses.

Le coeur battant à la chamade, j'attends l'arrivée d'une bombe dévastatrice sans réellement savoir quelle nouvelle elle apportera avec elle.

Avant même qu'elle n'ait le temps de prononcer un seul mot, un mal de crâne la prend et elle s'agenouille immédiatement au sol, ses doigts pressées sur ses tempes, gémissant de douleur avant que ces gemissements ne deviennent eux même des cris qui font que même moi, j'ai du mal à le supporter mes doigts serrant fortement mon t-shirt au niveau de mon coeur, je crispe les poings en laissant mes griffes endommagé le parquet alors que mes genoux eux sont posés sur des débris. La douleur est tellement intense que j'ai du mal à ne pas crier. Alors que mes grognements bestiaux font écho au cri déchirant de ma femme, je parviens à lever mon regard vers elle. Une violente lumière blanche agresse ma rétine avant que ma dulcinée tout comme moi ne sombrions dans l'inconscience.

******

Le réveil est très dur aujourd'hui. Posant ma main sur le lit, je me rends compte que ce n'est pas les draps que je sens sous mes doigts mais le bois de ce que je suppose être un parquet. Les souvenirs de la veille me reviennent en mémoire et je me relève brusquement. Beaucoup trop brusquement vu que ça me donne un mal de crâne sans nom. Mais ça ne m'arrête pas là. Je regarde dans tous les sens, ignorant le tintement de mes oreilles et tombe sur le corps de mon âme soeur allongée sur le sol. Son corps se soulevant régulièrement, signe d'un profond sommeil, je relâche un souffle de soulagement en voyant que tout va approximativement bien.

Je me rallonge un instant pour reprendre un peu mes esprits, m'en foutant royalement qu'il y ait des intrus ou non sur mon territoire. Je me relève juste après et prends l'objet de toute mon affection dans les bras. Je marche ensuite avec ce précieux fardeau dans les bras vers notre chambre. Je la dépose délicatement sur le lit et lui donne un baiser sur le front. Je passe encore quelques minutes à la contempler jusqu'à ce que un mal de crâne me prenne moi aussi.

Bien trop douloureux, je pose ma tête sur le matelas froid, ce qui me donne un semblant de bonheur, attendant avec impatiente que cette torture mentale prenne fin. Au lieu d'apercevoir un halo lumineux, plusieurs scènes se jouent devant les yeux et j'essaie d'assimiler les informations qu'elles me donnent. Alors que je pense que la fin de cette abomination est proche, un cri perçant passe mes oreilles et je vois enfin le halo lumineux dont je parlais avant.

Une douce mélodie vient remplacer le cri qui avait failli me rendre fou et grâce aux paroles de la chanson....

Coucou.
Chapitre du vendredi soir avec un mal de crâne immense. Bon, passons.
Je voulais vous rappeler que suite à mes études, je ne peux pas fixer une seule et unique date de publication. Alors, je vous promets de faire de mon mieux pour cela. 😘