Chapitre 2

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    Arriver à l'aéroport français avec vingt cinq minutes de retard, je vois au loin une personne avec mon nom et mon prénom. J'ai fais la rencontre mon chauffeur, Marc, pour le trajet jusqu'à mon point d'arriver. Nous sortons de l'aéroport dans une limousine (Troop chouette!!). Un trajet qui a duré une demie heure environ, ou le chauffeur n'a pas dit un mot. C'est en arrivant devant un très grand portail:

- Voici le château, nous sommes arrivés dit-il un peu froid.

    Impressionnée par les jardins que j'en ai pris des photos pour les montrer plus tard à mes parents. Donc nous traversons les quelques jardins qu'il y a, puis nous arrivons à bon port. Arrêtés devant une grande façade blanche, je vois que c'est du luxe d'être ici comme institutrice. Ce château est sur un rocher qui permet de voir sur la rivière et le village. Je suis époustouflée par la grandeur mais aussi par la beauté de la construction.

    A la sortie de la voiture, le chauffeur m'accompagne jusque dans le hall du château. Un immense hall dont l'espace est pris par un très grand escalier en pierre et ferraille très travailler, de tableau, de meuble et d'un son glaciale à se faire briser les os. Le chauffeur met mes affaires à l'intérieur. Je m'avance dans le hall. J'entends la résonance de mes talons dans la pièce.

- Impressionnant, non ?! Dit une voix derrière moi, en me faisant sursauter.

    Je le regarde, un homme très grand au moins un bon mètre quatre-vingt-dix, des cheveux châtains et courts, yeux bleus. A sa grandeur et sa carrure on peut facilement voir qu'il s'entretient.

- Oui très. C'est un Delacroix ? Dis je avec mon accent italien

- Oui, c'est La mort de Sardanaple. C'est seulement une copie la vrai est actuellement au Louvre.

- Ouaw ! Je l'avais vu que sur ordinateur. Je ne pensais pas qu'il étais aussi grand.

    Nous restons muets un bon moment en regardant le tableau. Je dérive un peu vers lui. Des étoiles dans les yeux se manifestent quand il analyse le tableau. Je pense que c'est un artiste ou bien un sculpteur ou bien ...

Argh, Lucie remets toi et arrête de fantasmer sur lui.

- Vous êtes la nouvelle institutrice des enfants ? Dit-il avec une voix chaude et déstabilisante.

- Oui, je suis arrivée il y a quelques minutes. Je suis Lucie Bianchi. A vrais dire je ne sais pas quoi faire. Si je dois aller demander directement dans ma chambre ou rester ici pour que votre valet ou votre intendante m'y accompagne.

- Maximilien Zingalleri De Savoie. Dit il, je vais vous y amener. Une petite remarque, soyez à l'heure des heures demandées. Vous êtes en retard d'une demie heure.

    J'en suis restée bouche-bée, devenant rouge de honte. Ce bel Apollon est le duc de Savoie. Je n'en croyait pas mes yeux. C'est un être sévère et délicat à comprendre même si il se lit comme dans un livre ouvert. Et là j'entends cris venant vers nous.

- Papa, papa ! Olympe m'a dit que j'ai nulle en équitation. Dit une jeune fille en allant dans les bras de son père et talonné par deux petites têtes blondes.

- Olympe, je t'ai déjà dit d'arrêter avec ça. Tu sais très bien que ta sœur n'aime pas ça, d'accord ?! Dit il avec une colère noire.

    Le petit se frustre et monte dans sa chambre.

- Navré ! Voici Olympe qui est monté, la jeune fille ici est Apoline et le petit dernier, Henry, qui est juste là. En le montrant caché derrière ses jambes.

- Bonjour, je suis enchantée de vous rencontrer. Je m'appelle Lucie, votre nouvelle institutrice.

L'institutrice (pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant