L'institutrice (pause)

Chapitre 5

   Premier jour d'école, les enfants arrivent à la va-vite dans la salle de cours. J'en percute un sans faire exprès et fronce les sourcils pour le faire comprendre que je ne suis pas contente de ce qu'il a fait.

- Bonjour les enfants, dis-je

- Bonjour Mademoiselle, disent-ils en cœur

    Ils m'allèrent tous dépiter par le commencent des cours !

    Je leur présente les cours que nous allons faire durant le premier trimestre. Ce programme va leur permettre de voir un autre point de vue de ce que leur apprend l'éducation française.

    Cela fait deux heures que je lis le même chapitre d'histoire imposé par le ministre et je n'arrive pas à me focalise la dessus puisque depuis la rentrée, je n'arrive pas à me décrocher de cette conversation sur les cours. Je me demande si j'ai bien fait de m'imposer dans l'organisation de monsieur-j'-imposse-mon-point-de-vue.

   Ce midi pour l'éviter je mange vers treize heure-treize heure trente pour ne pas le croisé voir même pour ne « se tuer au combat de duel d'yeux ». Et cela à durée la journée et toute la semaine. Pour ça j'ai fait des activités intérieurs et extérieurs, mais loin de lui, avec les enfants.

***

    Après une semaine dans ce moelleux matelas, Aurore arrive pour me préparer à cette nouvelle journée. Les cours n'ont commencé que depuis le début de semaine et je ne me suis pas encore fait à cette demeure, à ses enfants et à cet homme dont la personne m'a fait frissonner dès la première fois. Aurore m'accompagne jusqu'à la salle de bain où le bain est plein de fumé, où les ustensiles de maquillages et autres sont préparés chaque matin depuis mon arriver.

    A la fin de ma préparation, je lui ai demandé de m'accompagner à la bibliothèque pour ne pas me perdre. Cette dernière est volumineuse. Il y a plusieurs étages ranger de livre.On se croirait dans la bibliothèque d'Harry Potter. Les différents livres sont classés par époque, puis par style et enfin par auteurs. Moi qui adorais aller dans la bibliothèque de mes écoles ou encore dans la médiathèque de ma ville, celle-ci est la meilleur. Elle est façonnée dans un bois sombre et vernis.

- Elle vous plaît cette pièce ? Entendis-je derrière moi.

J'ai sursauté et je me retourne et vois Maxi... Le duc. Gênée de sa présence, je rougis.

- Vous rougissez ! Est ce normale ou je vous fait effet, mademoiselle Biancci ?

- Je... Et je reste muette quelques instants .

- A ce silence, je comprends que c'est oui. En s'avançant vers moi.

    Je rougis encore, je me retourne vers la table la plus proche et je me repose.

- Non monsieur. C'est juste la chaleur que les fenêtres procurent lorsque le soleil chauffe ces dernières. Je vous prie monsieur, si je peux sortir de la bibliothèque s'il vous plaît ?

    Sans attendre sa réponse je sort de la pièce nauséeuse, laissant mes affaires de cours.