Le Coup de Foudre. [ Terminé ]

Grosse dispute.

PDV Sanji :

Depuis exactement quatre jours que je n'ai pas de nouvelles du Marimo.

Bordel.

Dois-je l'appeler ?

Ça m'énerve ce genre de comportement sérieux. C'est pas de ma faute si je n'ai pas les mêmes avances que lui ! Même sa réaction n'était pas correct. L'idée de l'embrasser ne m'intéresse absolument pas mais alors couch- ah non je préfère même pas imaginer.

Je ne vais sûrement pas courir après un homme qui ne sais rien sur ma vie, et à l'inverse je ne connais rien sur lui non plus ! Comment faire confiance à quelqu'un que tu connais à peine ?!

Je prend mon téléphone sans réfléchir, envoyant un message au cactus.

_ Pourquoi tu ne reviens plus ? Est-ce parce que je ne voulais pas accepter ton baiser ? T'es ridicule.

Envoyé...

J'ai les nerfs qui me monte déjà. Même mon attitude me crispe. Pourquoi je m'acharne sur lui et ne pas tout simplement l'oublier ?!

Message !

Zoro.

_ C'est toi qui est ridicule. Qu'est-ce que tu viens m'envoyer un message après quatre jours sans nouvelle ? C'est pas parce que tu te sens seul que tu dois me casser les couilles. J'ai une vie MOI.

Une poussée d'adrénaline me monte au crâne. Ces paroles me blesse profondément.
De 1 : Je me sens pas seul.
Et de 2 : Qu'il surveille son language parce que ça va pas le faire.

_ C'est toi qui t'es barré comme un voleur la dernière fois ! Si tu as un problème avec moi, viens à l'hôpital connard !

Envoyé...

J'y jette mon téléphone au sol. Il m'a beaucoup trop énervé. Tellement que j'ai envie d'en pleurer.

Je vais vite sortir de ma chambre pour fumer une clope. Quand soudain l'infirmier du nom d'Ussop m'interpelle.

- Ah vous voilà Sanji ! Dit-il. Je voulais vous dire pour le goûter qu'il est-

- Ne me parler pas de nourriture, disant d'une voix rageuse. ça me donne envie de vomir. Ne me casser pas les couilles avec vos goûters.

Je me barre directement à l'ascenseur. Je m'assois sur le banc, toujours avec ma perfusion. J'allume ma cigarette, prenant un maximum de nicotine. D'ailleurs il faut qu'un médecin ou un infirmier m'en achète.

- Sanji ?

Je reconnais cette voix féminine.

- Kuina-san.

Elle a pas l'air bien. Elle est en chaise roulante. Est-ce que sa maladie se dégrade ?

- Ça fait longtemps qu'on s'était pas croisés.

- Oui comme tu dis. Regardant ailleurs.

- Zoro n'est pas avec toi ?

J'ai dû mal à avaler ma salive fasse a cette question. Cependant je m'y attendais qu'elle me parle de lui.

- Non. Je répond simplement.

- Je vois.

- Tu n'as pas l'air en forme Kuina-san. M'inquiétant comme même un peu.

- Mêle-toi de ce qu'il te regarde. Crache-t'elle.

Je savais que sa gentillesse n'allait pas durer.