chapitre 7 🍁☄️

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Le jeune prince fut momifié et enterré. Un rosier fut planté sur sa tombe. Le rosier de Bakary. C'était une espèce de roses très rare que les jardiniers royaux avaient créés (naturellement) et on donna le nom du jeune prince en hommage.

Deux mois plus tard, rien ne s'était arranger comme avait promit ce Camara de malheur. Le peuple décida donc qu'il était temps pour les Ndiaye de quitter le pouvoir.

- Impossible !! Bande de fous. comment osent-ils , après tout ce qu'on a fait pour ce pays !! Balivernes! Cracha Mame Diarra Ndiaye, reine mère de Teranga. Elle faisait les cents pas, attrapant les pans de sa robe avec rage , on aurait jurer que de la fumée sortait de ses oreilles et dans ses yeux, du sang.

- Mais ma reine, le peuple est fatigué, nous sommes fatigués! Avant que la 5 ème génération Ndiaye ne soit au pouvoir , jamais au grand jamais une personne dans ce royaume n'a manqué de nourriture ni d'herbes médicinales pour se soigner.

- Et donc, conseiller?! Est ce à dire que c'est notre faute ?!

- Nous ne disons pas cela! Mais ce qui est sûre c'est qu'une grande faute a été commise ! Cela ne peut qu'être qu'une punition divine, et si cela n'est pas réglé au plus vite, je vous dit : ça n'ira pas ! Se levant Et moi Diouf, fils de Diouf, je refuse de donner mon soutiens à cette famille si elle est reconnu coupable par les dieux d'un quelconque méfait. Trop c'est trop.

- Moi également !

- Je vous ordonne de vous rassoir !!

- Nous n'obéiront pas ! Nous n'obéiront plus désormais! Pas avec toutes ces accusations portées contre votre famille. Vous avez offensez les dieux, eh bien régler la situation!!

- Les dieux les dieux les dieux! Vous n'avez que ce mot à la bouche. Où etaient les dieux quand mon mari agonisait?

- Mère, s'il te plait!

- Quoi, je ne me tairait pas ! Personne ne repond à ma question ? Allez y dire aux dieux que moi! Mame Diarra Ndiaye, je n'ai que faire d'eux !

Tout le monde cria au scandale.
Cette Mame Diarra venait-elle vraiment de blasphémer ?! Tout le monde savait que c'était une femme dure mais au point d'être sans peur ?!

- Et vous Roi , vous n'allez rien dire !? L'homme scruta le prince de son regard perçant, attendant une quelconque réaction qui laverait un temps soit peu son honneur. Mais il se contenta de baisser la tête, honteux.

- Mes anciens... s'il vous plaît calmez vous je...

- C'est bien ce que je pensais. Répondit il déçu. Très chers, je m'en vais.

- Nous te suivons. Répondirent en coeur les autres, et ils sortirent à la queue-le-le du bâtiment.

La situation se dégrada le lendemain quand le palais se retrouva assiégé par le peuple. Ils menaçaient de briser le grand portail avec leur poids, une véritable marée humaine, on avait jamais vu ça . Tout le monde était affolé. Allaient-ils entrer et égorger tout le monde ? Anciens conseillers, roi, reines et princesses ? Tout le monde avait peur. Tout le monde sauf M'baye Ndiaye, incroyablement calme.

Dans la grande salle de conseils, les chefs d'armes étaient réunis. On frôlait la guerre civile, c'était grave. Il y avait déjà du vandalisme et on enregistrait déjà des assassinats.

«Mort au bouffon!!» «Mort au roi!!!»
«Que la reine mère dégage !!»

À l'intérieur l'ambiance était anxiogène.

- Qu'allons nous faire ?! Tous ne purent répondre à la question, chacun avalait sa salive, mordait sa langue de peur de dire qu'elle quelque chose qui attiserait la colère de Mame Diarra.

Un soupir, et la voix ferme du roi M'baye s'éleva parmis eux tous.

- Nous allons leur donner ce qu'ils veulent ...

Tous se tournèrent vers l'homme qui venait de parler, laissant sa phrase en suspend dans les aires.

- Nous allons leur donner ce qu'ils désirent . Répéta t-il mécaniquement.

- De quoi parles-tu mon fils ? Elle s'était redressée un peu hébétée par ses propos.

- Ann ?
Son plus fidèle garde vint vers lui avec une calebasse qu'il tenait du bout des doigts en tremblant. À l'intérieur , un liquide bleu et puant!

- Que... Notre roi que faites vous!?

- Diop avait raison... Nous avons fait du mal aux dieux, à la terre, au peuple! Et avons nous essayer d'arranger les choses ?! Non... Il ferma les yeux contenant ses larmes. Au lieu de chercher à savoir quelle était cette faute, on a continuer dans notre obstination!!!

- M'baye Ndiaye tu vas lâcher cette calebasse !!? C'est un ordre !

- Tout cela est de votre faute mère! On aurait dû écouter Diop, on a fait du mal, beaucoup de mal!

- Mais enfin vas tu m'expliquer !?

- Mon ancien mariage !! Je n'aurait jamais dû vous écouter! Je n'aurais jamais dû la répudier! Je... J'ai épousé Mbeugué au lieu d'écouter mon cœur qui me disait d'attendre et de pardonner . J'ai perdu la femme que j'aimais à jamais pour la femme que VOUS vouliez!

Quand Mbeugué entendi cela, elle poussa des lamentations en se roulant par terre . Elle était souillée devant tout le palais.

- Et la corruption au sein de notre administration , j'étais au courant, je n'ai rien fait! moi le roi, le guide du peuple j'ai été le premier a laissé le mal s'installer parmis nous. Mon sacrifice est nécessaire , pour apaiser les dieux mère !!

- Non!!

- Si!

- Et pourtant tu ne le feras pas !
La voix rocailleuse, reconnaissable entre toutes résonna dans la salle! Même Mbeugué s'arrêta pour regarder. Le temps s'immobilisa.

Il arriva net au moment où M'baye allait posé ses lèvres sur le récipient rempli de poison.

- Tu ne le feras pas car ce n'est pas à toi de boire ce poison.

- Qu'est ce que ce vieux fou fait ici !? Jen ai franchement marre de toute cette mascarade! Garde !! Garde !

- Mame Diarra Ndiaye, je vois que tu n'as pas changé.

- Et je ne compte pas le faire, pas le moins du monde.

- M'baye Ndiaye, vous n'avez pas menti quand vous avez reconnu vos péchés, vous avez bien fait car oui beaucoup de mal a été fait par vous et vos proches , notamment cette femme

- moi?! À qui et quand ?!

- Penda Touré.

Tout le monde cria hmmmmm!!
Puis aaaaah!!! Quand une jeune femme entra dans la salle.







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