Mes 7 maris et moi : sors moi de cette obscurité

Un cadeau innatendu

(PDV Rui)

C'est enfin le matin ! Je me lève d'un bond
Et me rends dans la salle de bain pour me préparer.
Aujourd'hui c'est mon treizième anniversaire et pour l'occasion tout le monde est présent.
Cela marque aussi mon troisième anniversaire sans maman...
Encore aujourd'hui, ça fait bizarre qu'elle ne soit pas là. Elle aimait vraiment fêter mon anniversaire, pour elle s'était la fête la plus importante du Monde.
Je soupire et sors de la salle de bain, pour faire mon lit. Tout en le faisant, je tombe sur l'album photo qu'elle m'avait offert il y a trois ans. Je le pris, et m'assis sur mon lit et commence à le feuilleter.
Ça fait si longtemps, j'avais oublié ces beaux souvenir avec elle. Une balade au lac, notre voyage à Vienne, le mariage de papa et maman. Même si elle n'était pas ma mère biologique, je la considérais comme tel. J'aurais dû lui dire ça, avant qu'elle ne meure. Une larme tomba sur la photo. Je l'essuie à la va vite en entendant quelqu'un frapper à la porte.

Rui : entrez !

??? : Rui que fais-tu encore dans ta chambre ? Tout le monde t'attend en bas, dépêches toi !

Rui : je regardais les photos de l'album de maman papa...

Soichiro : quel album ?

Je lui montre et il s'en saisit. Il le feuillette et laisse malgré lui s'échapper des petits sourires tendre. Je souris aussi , papa peut paraître froid au premier abord, mais en réalité il est gentil et attentionné. En me voyant le fixer,il reprit contenance et me tend de nouveau le l'album.

Soichiro : quoi qu'ils en soit, tu dois te dépêcher c'est un jour qui n'arrive qu'une fois dans l'année.

Rui : je croyais que tu détestais le anniversaires.

Soichiro : le mien oui, mais le tiens jamais.

Rui : maman t'auras repris à coup sur si elle t'entendais.

Soichiro : tu dois avoir raison...

Il se tut et fixe la photo sur ma table de chevet. Je me retourne aussi et contemple le visage de papa et maman radieux. Ils ont l'air si complices.

Rui : même si tu étais froid avec elle parfois, tu l'aimais beaucoup pas vrai ?

Soichiro : c'est la seule femme qui a reçu à me supporter après tout.

Rui : tu n'es pas sincère avec toi même papa.

Soichiro : Bien je descends en premier rejoins moi quand tu seras prêt !

Il partit en claquant la porte. Moi, je saisis le cadre photo et dis dans un murmure :

Rui : j'espère que Tu veilles sur papa de là où tu es. Souhaite moi bonne chance maman !

Je descends et me rends dans le salon. Tout le monde est présent.

Ayato : enfin te voila ! On attendait plus que toi.

Rui : désolé...

Celis : ne sois pas désolé Rui, tu es grand maintenant et tu as besoin de plus de temps pour te préparer.

Toya : Celis tu es toujours aussi compréhensif avec les enfants.

Rui : je ne suis plus un enfant ! J'ai treize ans aujourd'hui !

Shizuki : en effet, tu es plus mature que certaines personnes dans cette pièce.

Haruto : c'est de moi que tu parles ?!