CHAPITRE IV: Dans les abysses

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(QUELQUE PART A DAKAR)

Lyssa vient de terminer son entretien d'embauche, elle rejoint
Maï qui l'attendais dans le halle d'entrée...

Maï : Pourquoi tu fais cette tête ? Ça ne s'est pas bien passé ?

Lyssa : À vrai dire oui.

Maï : Assois toi et explique moi plus clairement.

Lyssa : Alors là je ne sais pas par où commencer, d'abord j'suis entré dans ce bureau, tout se déroulait comme prévu mais ce connard qui leurs sert de directeur ait commencé à dépasser les bornes.

Maï : Dépasser les bornes ? Il t'a fait des choses déplacés ?

Lyssa : Non mais il m'a dis que je ressemblait à ces genres d'employées trop superficiels, victimes de la mode et bah moi je lui ai dis d'aller se le faire mettre au plus profond avec son entreprise qui ressemble plus au Marché Sandicat qu'à un lieu de travail.

Maï : Ay Lyssa ! Tu as osé ? J'ai vraiment pitié de lui le pauvre.

Lyssa : Ça lui apprendra de se foutre de ma gueule.

Maï : Et le pire dans l'histoire c'est que tu es fière de toi, il a pas tord en faite.

Lyssa : Comment ça ? J'ai pas l'impression de te suivre ?

Maï : Tu es censée venir à un entretien d'embauche et tu t'habilles comme si tu venais à un soirée de Gala. Ki es tii Lyssa ?

Lyssa : Alors là bravo ! T'es de son côté maintenant.

Elle se léve de sa chaise prend son sac et sors à l'extérieur, Maï étant choqué de la réaction de sa copine la poursuit pour d'excuser de l'avoir vexée...

-Hée Lyssa Attend moi !

(À L'HÔPITAL)

Toujours couché sur son lit d'hospitalisation, le corps froissé et les yeux aux ciel, sa situation de patient hospitalisé commence à peser lourd sur sa tête... Une infirmière entre dans la chambre avec un plateau pour son repas..

- On dirait que t'a l'aire un peu plus bien !

Alioune : Je peux pas espérer mieux.

-Ça j'en suis sûre !

Alioune : Dis moi, quand est ce que je pourrais quitter cette endroit ?

-Le temps qu'il Faudra pour que tu te rétablisses.

Alioune : Malheureusement je n'ai pas ce temps. Je me marie ce Week-end.

-Felicitations, mais va Falloir que tu ailles mieux d'abord !

Alioune : Bien-sûr que je vais bien. Regarde je peux même me relever sans aide.

Il essaye de se relever mais n'en a même pas la capacité.

Alioune : Finalement, je pense que le lit n'est pas aussi mal que ça.

-Assez parlé, faut que tu manges ça !

Alioune : Attend, Tu veux que je mange ce truc ?
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Pendant que Alioune est entrain de faire ses caprices face à l'infirmière, Lyssa est entrain de faire sa petite scène de la fille vexée...

Maï : Écoute moi Lyssa, c'est pas ce que je voulais te dire.

Lyssa : Alors c'est quoi dis moi ?

Maï : Excuse moi, si je te dis ça c'est pour ton propre bien. J'veux plus que toi que tu aies ce poste. Tu sais que y'a beaucoup de chômeurs diplômés dans ce pays et ce genre de postes, ça ne cour pas les rues.

Lyssa : Sheutt épargne moi de tes conseils, je suis majeur et vaccinée d'après tout qu'ai-je à perdre dans cette histoire, j'ai mes diplômes et je suis qualifiée y'a pas quelqu'un de mieux que moi dans ce domaine, c'est lui l'employeur non, il m'appelleras s'il à vraiment besoin de moi il a mon CV avec lui. C'est à lui de me courir apres, pas le contraire.

Maï : Redescend de ton nuage Lyssa, nul n'est indispensable.

Lyssa : Huum, à force de t'écouter je vais avoir de maux de têtes, je te laisse à plus ma belle !

Elle s'en va et se prend un taxi pour rentrer chez elle...

Maï : Alors je fais quoi maintenant !!

Son téléphone commence à sonner, un appel de l'hôpital, c'est assez intriguant, elle décroche sans perdre de temps...

Maï : Qu'est ce qu'il y'a ?
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Maï : Il refuse de manger ??

-Oui, c'est toi qu'il réclame.

Maï : D'accord, je serais là !
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-Fais chier, t'es un gros connard Alioune.

(CHEZ LYSSA)

Elle vient tout juste d'arriver avec le moral à zéro, cette journée et cet entretien d'embauche ont été un vrai échec pour elle, une de plus dans sa collection...

-Pourquoi rien ne me souris dans cette vie, pourquoi la vie s'acharne tant sur moi. Que t'ai-je fait bon Dieu pour mériter ça, dis moi, tu m'as ôté mes deux parents, tu fais de ma vie un vrai calvaire, jour après jour. On a tendance à dire que Dieu ne ferme pas nos portes du bonheur et du succès à la fois mais avec moi, T'as même fermé les fenêtres. Dis moi, je dois faire quoi ? Fais le moi savoir ! Ou bien tue moi, Rappelle moi à toi pour ne plus me faire souffrir, Mais bon j'ai oubliée, je te dégoûte, même les chiens valent plus moi. This f*cking life keeps weakening me every day more than the last and yet you do nothing to help me. Why, why the hell you don't.

Eva : Dont be worry lil sister, everything will be ok...

Lyssa: Don't give me bad hopes I know nothing's gonna be alright.

Eva : Come into my arms and stop lamenting...

(CHEZ LES GUEYE)

La nostalgie des huit années de misères et de malheurs ont repris le dessus sur mère gueye, elle qui avait pourtant pu faire le deuil de ces histoires passés et de pouvoir se consacrer à sa futur vie de mère mais comme les Ex, ça revient toujours. Sa rencontre avec Maï, cette fille si parfaite et tellement innocente là fait renaitre de ces cendres, une chose qui était sans doute tombé dans les oubliettes refait surface, mais la faute à qui ? À Maï, Sûrement pas ! À Ami Gueye ? Elle non plus. Mais la faute à qui alors ? Pour le savoir, il faut descendre dans la profondeur des abysses, retournons trente années en arrière pour connaitre cette homme de l'ombre, El Makhtar Diop, ce bourgeois sans cœur, qui a abandonné ses deux familles sans raisons et avec beaucoup de sans froid en ne leurs laissant que des miettes à son départ. S'étant marié avec Ami gueye comme première femme, puis s'est trouvé une seconde épouse, Ndeye Astou Sy qui est la mère de Maï. À son arrivée, la vie de Ami gueye a basculée du mauvais sens, son statut de première dame est remise en question, elle a commencé à perdre de l'influence dans la famille et de vivre un vrai calvaire du jour au lendemain. Après huit année de supplice et d'affliction, elle fût répudiée et livrée à elle-même avec son fils Aziz encore âgé de six ans ! Depuis lors ce sentiment de haine et de mépris qu'elle a pour Ndeye Astou et sa famille ne cesse d'augmenter, pour elle, ce sont eux les responsables de sa décadence et malgré tout, elle à réussi à surmonter les épreuves de la vie et de se consacrer à sa nouvelle vie, mais il a fallu qu'elle fouille dans le passé de la famille de Maï pour savoir que la fille qui est censée épouser son fils est la fille de l'homme qui l'a mise à la rue avec son fils, et qui a laissé en elle des blessures qui ne se cicatriseront jamais... sans savoir que ce même sort à aussi été réservé à la famille de Maï qui aussi s'est retrouvés face aux épreuves de la vie toujours à cause de cette homme.
La vengeance de Mère Gueye risque d'être amère, elle pense que son premier mari la détruite au grand bénéfice de sa coépouse alors que telle n'est pas le cas. Réparer le mal par le mal, telle est sa devise, sa Revanche est partie sur une mauvaise base, celle de l'erreur, faire souffrir une fille innocente qui n'a rien demandé à part le bonheur... qu'en adviendra t'il si elle connaît un jour la vérité...

Revanche (En Cour)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant