Le JJ

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Le jour de l'exécution de Lincoln arriva et je savais que je devais être présente ce jour là ...

Mais comment j'y arriverai ?

Je ne pourrais pas regarder Lincoln dans les yeux après ce que je lui ai fait .

Mais il fallait que j'y aille , comme que j'étais sortie de l'hôpital plus rien ne pourrait justifier mon absence.

Je pris alors une douche rapide , enfilai les premiers habits que je trouvais dans ma garde robe , pris mes clés et mon sac et je sortis de mon appart .

A chaque pas vers ma voiture mon cœur se déchirait mais que faire ?

Je monte donc immédiatement dans la voiture et je la démarre.

J'essayais de conduire le plus lentement possible, en espérant que quand j'arriverai l'exécution serait terminée, je roulais à 10km/h alors que la route était déserte.

Après une heure de route, j'arrivais enfin mais je n'osais pas descendre car cet endroit me rappelait trop de souvenirs.

Je regardai ma montre et je me rendis compte qu'il restait trois longues heures avant l'exécution malgré tous les efforts pour arriver en retard.

Je pris alors mon courage à deux mains et je pénétrai dans le pénitencier .

Et j'avançai tout droit vers l'infirmerie .

Arrivée je sentis une forte douleur au cœur car il y avait disposé les corps des personnes qui ont essayé de s'échapper la veille.

Était-ce un cauchemar ?

C'était à moi de faire leur autopsie.

Des larmes commencèrent à jaillir de mes yeux , toutes ces personnes étaient mortes par ma faute j'étais une meurtrière.

Cathie avait déjà commencé il ne restait que Sucre et Franklin .

Ceux avec qui j'étais le plus proche avec Michael et Lincoln : Franklin venait souvent à cause des bagarres il était couvert de bleus et il en profitait pour se confier à moi à propos de sa femme et sa fille et au mensonge qu'il avait inventé, chaque fois je lui répétais de dire la vérité chaque fois il disait qu'il allait le faire que «cette fois c'était la bonne » mais chaque fois aussi il se dégonflait au dernier moment.

Je venais d'enlever à une femme son mari et à une petite fille son père.

J'étais horrible , je souhaiterais être six pieds sur terre .

Et puis il y'avait Sucre , Cathie et moi le surnommions «notre petit rayon de soleil » parce qu'il était toujours joyeux de bonne humeur, avant l'arrivée de Michael à fox-river on le voyait très souvent car il «s'évanouissait» Cathie et moi le laissions faire mais on s'avait qu'il venait juste profiter de la climatisation et à son «réveil » il parlait pendant une heure ou deux de Maricruz et racontait des blagues.

Chaque fois qu'on lui disait qu'on allait raconter son petit stratagème aux gardes il disait « mon cousin portoricain avait une maladie de l'évanouissement et il me l'a contaminée depuis ce jour je m'evanouis très souvent et s'il l'emmène pas à l'infirmerie je peux même mourir » et Cathie et moi éclations de rire .

Cathie lui disait « c'est le quel ? Le petit con qui essaye de te piquer ta maricruz ? Ou celui qui est diabétique? Ou bien celui qui est cardiaque ? Ou ...?» et il disait «quand on est portoricain même le fils de ta voisine est ton cousin » il égayait nos journées avec sa bonne humeur.

Je l'avais enlevé à sa fiancée et à son futur enfant

J'avais fini l'autopsie.

Puis je suis allée m'asseoir en attendant.

Et si Sara n'avait pas laissé la porte ouverte...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant