Jackpot

60 4 2
                                    

Bon il ne restait plus qu'à se rendre chez Aldo Burrows et d'espérer qu'il nous aide . On avait quand même de la route à faire il logeait au fond d'un ghetto à l'ouest de l'Illinois mais ça en valait le coup il aura sûrement des renseignements sur ces gens là.

Mon esprit vindicatif était de plus en plus ardent, je voulais que ces gens payent pour le mal qu'ils ont fait autour d'eux , ou peut être était-ce pour me libéré d'un poids de culpabilité.... je n'en avait aucune idée mais pour l'instant ma priorité c'était de trouver des réponses ou mieux de l'aide d' Aldo Burrows . Nous prîmes alors la route .

Papa: tu es prête ??

-plus que jamais .

Bruce: allons y alors .

Il démarra la voiture en nous prîmes la route la musique à fond l'intérieur de la voiture. Officiellement mon père Bruce et moi étions dans un voyage d'affaires à Miami mais ils y aurait tôt ou tard des soupçons sur cette réunion fictive alors il faut qu'on se dépêche. 

Enfin après une heure et demi de route on arrive enfin le quartier était comment dire «peu commode » c'était le genre de ghetto au sens propre du mot : bâtiments délavés ,graffitis partout sur chaque mur , dealers à chaque coin de rues , forte concentration de populations afro-américaines et latino-américaines , bref tt ça ...

- ce n'est vraiment pas un endroit dans lequel des BLANCS en costume et cravate avec une limousine sont les bienvenus ...

Papa: je vois pas du tout de quoi tu parles c'est simpa ici

Bruce : je suis d'accord avec toi Franck

- vous voyez c'est pas ... comment dire... discret

Papa : je vois .

Bruce & Papa: je pense qu'on va quand même venir avec toi

- je sens que ça va être long ...

Bon heureusement je me suis habillée simple pour l'occasion une tenue qui ne sort pas de l'ordinaire car après tout notre but c'était ne pas ce faire remarquer mais je pense que papa et Bruce ne l'ont pas bien compris . J'avais enfilé un grand teeshirt bleu et un short qui m'arrivait aux genoux une tenue typique du ghetto je me fondais grave dans la masse mais Bruce et papa était comme deux moutons noirs ... ils faisaient tache dans le paysage.

En entrant dans le quartier on se rendit compte qu'il était bondé des vêtements pendaient aux fenêtres comme des drapeaux de milles couleurs on décida de chercher le numéro de l'immeuble.  Soudain un grand homme costaud latino trentaine qui marchait derrière moi siffla

L'homme : son «culo» est bien rond à la chica !
ca me fit penser à Bellick et sa me mît dans une colère noire

-(gifle) tu sais ce qu'il te dit mon derrière... c'est d'aller te faire foutre coño !

Bah oui je comprends un poco espagnol Sucre me filait quelques tuyaux qu'il repose en paix.

L'homme : tu vas le payer sale p*te

-essaye pour voir

Papa : Sara calme toi

Bruce : oui ton Pere a raison on y va

L'homme : la ferme les deux grands pères c'est entre elle et moi quand j'aurais fini vous pourrez aller jouer à vos petits jeux cochons avec votre petite p*te si elle est encore en vie bien sur ! Haha

-traite moi encore de s*lope et tu le payeras cher

L'homme : tu vis ici et tu vends ton corps aux milliardaires de la ville si ça ne s'appelle pas être une s@lope je ne sais pas ça que c'est .

Lol ma couverture vestimentaire avait marché du coup  non faut que je retourne à ma dispute.

- bon même si c'était vrai , ce qui n'est absolument pas le cas en quoi ça te regarde c'est ton corps ou le mien.

L'homme :Tu l'auras bien cherché (en s'approchant)

Je pris mon courage à deux mains et lui donna un coup de pied avec toutes mes forces sur  sa rotule du genou droit il tomba et ne pus pas se relever .

Une femme : au moins chaque fois qu'il se la jouera on lui rappellera qu'il s'est fait mettre KO par una mujer .

On continua alors notre quête .

Papa : qu'est-ce qui t'as pris il aurait pu te tuer il faisait deux fois ta taille !

Bruce : ton père a raison c'était risqué.

- j'ai côtoyé bien pire à fox-river

Papa : mais eux au moins étaient menottés.

On arriva alors aux ghettos afro-américains

Une femme latina nous dit
Femme : buenas suertes. Ningún blanco salió en vida del ghetto afro-americano . (Bonne chance. Aucune blanc n'est sorti du ghetto afro-américain en vie )

- gracias (merci)

Papa: Qu'est-ce qu'elle a dit ?

- non rien elle a juste dit que les afros-américains étaient très sympathiques avec les blancs .

Je voulais pas les inquiéter encore plus . Mais dès que nous avons posé notre pied sur le territoire afro-américain tous les regards ce sont posés sur nous . Un homme noir corpulent musclé torse nu avec une chaîne en or lunettes de soleil s'approcha de nous .... il avait l'air d'être le chef . De la sueur ruisselait de sa poitrine musclée

L'homme : tiens tiens qu'est ce qu'on a la ... deux mecs pleins aux as je suppose et leur petite p*te ?!

Non mais c'est trop à la fin c'est la deuxième fois de la journée qu'on me confond avec une p*te

- je suis leur FILLE pas leur P*TE

L'homme : rectification deux gays et leur fille la P*TE

Papa & bruce : mais jeune homme nous ne sommes pas gay...

L'homme : la ferme

- bon pour la dernière fois je ne suis pas une f*cking p*te mais bon je ne pense pas que tu sache lire bon je t'explique p*te s'écrit P__U__T__E alors que fille s'écrit F__I__L__L__E tu comprends mainte...

Il me serra la mâchoire et approcha son visage du mien

L'homme : je pense pas que t'aies compris c'est MON territoire et ici tout le monde m'obéit donc c'est pas une petite fille de ton âge qui va me manquer de respect c'est clair bichette ...

Je dis rien

..il sortit un flingue j'ai dit est ce bien clair... je dis oui de la tête et il me lâcha .

L'homme : maintenant vous alez me dire ce que vous foutez  là

-on cherche Aldo Burrows

Il écarquilla grand les yeux et dit

L'homme : jamais entendu parler

- vous mentez

L'homme : J'ai dit jamais entendu parler donc tu dégages avant que je change d'humeur je te bute .

Papa & Bruce : Sara on y va

- non je ne bougerai pas tant qu'il ne nous a pas dit où est Aldo Burrows.

J'étais trop près du but pour renoncer

L'homme : Tu l'auras voulu( pointant son flingue sur mon crâne )

Je fermais  les yeux et priai soudain j'entendis une voix

Voix: laisse la Scott.

C'était Aldo Burrows

Et si Sara n'avait pas laissé la porte ouverte...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant