Decouverte

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-Lincoln : Qu..qu...oi ! Co..co..ment ?

- je suis déso...

-Lincoln : c'est de votre faute !

- je suis désolée...

-Lincoln : vos excuses ne le ramèneront pas ! Il vous aimait , il vous faisait confiance, mais vous en êtes pas digne. J'adorerais vous dire que je vous déteste mais je ne peux pas ... vous savez pourquoi parce que ce n'est pas ce qu'il aurait voulu et que je vais aller le rejoindre dans quelques minutes ... je vais vous laisser avec votre conscience. Mais je ne vous en veux pas ... je tenais à que vous le sachiez .

- je ... je .. l'aimais.

-Lincoln : je sais mais pas assez pour laisser la porte ouverte

Je fondis en larmes .

Il avait tord j'aimais Michael plus que tout... ou peut être avait-il raison.

Je lui tendis la lettre .

Il l'a lut les larmes aux yeux et après avoir fini il me regarda avec le regard le plus sombre et lugubre que je n'ai jamais vu.

Il me haïssait mais pas autant que je ma haïssais moi même.

J'essuyais mes larmes et je lui fit son bilan.

Rien pour empêcher l'exécution tout était normal .

- je suis désolée.

Il ne répondît pas .

- Il tenait à que je vous dise qu'il vous aimait , qu'il faut que vous soyez fort et que vous n'êtes pas seul .

Il essuya ses larmes.

Je rangeai alors mes affaires et je sortit de la pièce.

Arrivée devant la porte je me retournai et pour une dernière fois je vis le visage de Lincoln.

Je courais en pleurs vers l'infirmerie quand bellick m'arrêta.

-bellick : oh comme c'est dommage notre chère docteur vient de perdre son petit ami scofield et le déluge...

je le regardais avec incompréhension .

Bellick :je suis pas bête j'avais des soupçons .Bon je savais déjà que le petit scofield en pinçait pour toi ,mais après avoir fait le lien avec l'évasion et le temps fou que prenait ses piqûres d'insuline. J'ai su qu'il se passait quelque chose entre vous j'ai donc décidé de visionner le cameras de surveillance et devinez sur quoi je suis tombé : ça !

Il me montra la vidéo dans laquelle Michael et moi nous nous embrassions .

- je... je ...

Bellick : chuuuut ... tu sais j'oublie très vite . (En me caressant la joue ) un petit séjour dans la salle des gardiens et je supprime la vidéo ni vu ni conn...

Je le gifle.

- tu es sérieux !? Va te faire foutre !

-Bellick : comme tu voudras j'envoie la vidéo à pope .

Je m'en foutais .

Il appuya sur le bouton envoi je lui donnai un coup de pied là où ça fait mal puis j'allai tout droit à l'infirmerie.

A peine entrée le téléphone fixe sonna c'était le bureau de pope .

Je ne pris même pas la peine de répondre je vais directement à son bureau.

Je tremblais pas de peur non !

Mais de tristesse.

Je frappais à la porte .

Pope : entrez !

- bonjour

Pope : bonjour . Vous savez pourquoi je vous ai fait venir.

-oui je crois savoir

Pope : je peux savoir ce que c'est ce bordel ?

-je suis navrée

Pope : quelle a été la première chose qu'on vous a dit quand vous êtes arrivée ici .

- ne jamais tomber amoureuse d'un prisonnier

Pope : et d'après ce que je vois vous respectez très bien cette règle mademoiselle Tancredi. Je peux vous poser une question ?

- oui je vous écoute

Pope : Ce fameux soir étiez vous venue avec l'intention d'aider Michael et sa bande à s'évader ?

-pour être sincère avec vous oui . Parce que je l'aimais. Et si je pouvais retourner jusqu'à ce fameux soir je laisserai la porte ouverte.

Pope :Vous savez j'ai beaucoup d'estime pour votre père Sara ... mais je dois vous licencier.

-d'accord

Pope: comment ça d'accord ?

- j'ai des morts plein la conscience parmi elles celle de l'amour de ma vie . Donc le fait que vous me renvoyez ne change rien à ma misérable vie . .

Pope: je suis désolé .

-il ne faut pas .

J'allais à l'infirmerie rager toutes mes affaires.

Cathie : mais pourquoi tu ranges tes affaires .

Où vas tu ?

- je me suis faite licencier.

Cathie : attends quoi !? Je comprends pas ...pourquoi ?

- c'est parce que je suis tombée amoureuse ....de Michael Scofield

Cathie :oh mon dieu...Sara je suis désolée pour toi , je n'ose même pas imaginer ça que tu ressens en ce moment. Je savais que que tu en pinçais pour lui mais pas que tu tenais autant à lui , je suis navrée.

- merci j'y vais

Cathie : attends Sara, n'oublie pas que je suis ton amie si tu as besoin de quoi que ce soit appelle moi je serais toujours là pour toi.

- merci Cathie au revoir.

Elle me prit dans ses bras et essuya mes larmes .

Je pris alors mon carton et je m'éloignais de cet endroit qui m'évoque plus de mauvais que de bons souvenirs.

Et si Sara n'avait pas laissé la porte ouverte...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant