Les lettres

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Dans une rue nommée Privet Drive a eu lieu un terrible meurtre il y a de cela quelques années...
Lou Black, une fille tout à fait comme les autres habitait dans cette rue avec ses parents.
Le jour où le couple vivant dans cette maison a été tué, Lou n'était encore qu'une enfant.
Sa mère, morte en lui donnant la vie, Lou dû grandir seule avec son père depuis toujours. Il ne s'est jamais remis avec une femme depuis et s'est beaucoup renfermé sur lui.
Son père ayant assez de travail, elle se retrouve très souvent seule chez elle, un peu n'importe quand.
Elle a toujours remarqué que sa vie était étrange. Son père ne lui a jamais parlé de son enfance, elle en a très peu de souvenirs et le peu qu'elle ait ne sont que de souvenirs banals d'enfants classique : elle jouant aux poupées avec la voisine, faisant de la luge avec son père... Il ne lui a jamais parlé non plus de ce jour où ce couple est mort non loin de chez elle, il a toujours gardé cela secret et évite soigneusement le sujet chaque fois que Lou essaye de l'aborder.

Un beau matin d'été ensoleillé, se fut l'anniversaire de Lou, elle eût 11 ans. Son père était absent alors elle se préparait seule. Elle descendit dans la petite cuisine et fit cuire deux œufs sur le plat, griller des tartines, étala dessus de la confiture et partagea le tout dans deux assiettes au cas où son père rentrerait, comme elle avait l'habitude de le faire.
Une fois l'estomac rempli elle remonta à l'étage se changer pour l'école. Elle avait enfilé son uniforme bleu marine et sa jupe blanche. Mis ses chaussettes rayées bleues et blanches et dévala l'escalier avant d'être en retard.
En redescendant, son père l'attendait une lettre à la main, assis sur le petit fauteuil bordeaux de la salle à manger. Lou le vit et lui sourit alors.

- « Bonjour papa ! »

- « Coucou ma chérie ! Les yeux grisâtres de son père s'illuminait lorsqu'il les posaient sur elle.
Je voulais te prévenir que si nous recevions encore ce genre de lettres elles sont pour moi, je te demanderais donc de ne pas les ouvrir et de les laisser sur la table du salon s'il te plaît » ajouta t'il avec un sourire.

- « D'accord, mais elles ont l'air à mon nom ? »

- « Aucune importance ne les ouvres pas, jamais » dit-il plus fermement.

- « D-d'accord si tu veux... Bégaya t-elle. Bon je dois y aller, bonne journée papa ! » elle lui sourit de toutes ses dents avant de fermer la porte.

Durant deux ans, Lou recevait toujours les mêmes lettres mais elle ne les ouvraient jamais, elle les posaient, comme son père le lui avait demandé, sur la table basse du salon.
Tous les soirs son père rentrait tard et ouvrait les lettres en ronchonnant, il ne disait jamais à Lou de quoi il s'agissait, il se contentait juste d'en renvoyer à l'adresse d'où elles venaient.

The Black's Secret (Terminée) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant