The Black's Secret (Terminée)

Juste Une Dernière Danse

Lou resta blottie contre Cédric quelques temps encore. Puis elle alla se coucher sans parler à personne de ce qu'il s'était passé, plus faible que jamais.

Elle se leva le lendemain avec un sentiment de faiblesse et les jambes toutes flageolantes.
Elle revoyait la scène avec Malefoy, les moindres des paroles qu'ils lui avait dites, en pensant qu'il aurait pu avoir des liens de sang avec elle.
Il lui donnait, à présent, envie de vomir. Elle alla déjeuner avec le sentiment de haine qu'elle avait maintenant envers Malefoy et espéra de toute son âme, ne pas le croiser.
Lou retrouva Hermione à la table des Gryffondors, plongée dans un livre, comme d'habitude. Elle se plongea également dans un livre sur les créatures fantastiques et commença à manger des tartines.
Peu de temps après Harry arriva, suivi de Ron ronchonnant comme à son habitude. Elle entendit des gens aller s'asseoir à la table des Serpentard derrière elle. Elle préférais ne pas se retourner pour ne pas croiser Malefoy et son regard électrique. Mais elle vit par dessus les pages de son livre, deux mains ornées de bagues en forme de serpent se plaquer sur la table. Elle ne le regarda pas, alors qu'il se penchait mais il fini par dire malicieusement.

- « Alors Black, on va pleurer dans les bras de Diggory parcequ'on a peur de la vérité maintenant ? »

Lou n'eut même pas le temps de dire quoi que ce soit, ou même de relever la tête de son livre pour regarder Malefoy dans les yeux, qu'il avait déjà pris le livre d'Hermione dans la figure, qu'il avait échappé à un muffin à la crème de Ron et que Harry se tenait debout la baguette pointée droit sur lui de l'autre au dessus des plats du petit déjeuner. Lou secoua la têt de désespoir. Elle ramassa le livre d'Hermione, lui fourra dans les mains, essuya les tâches de crème qui trainait au sol et regarda Harry tristement avant de lui tourner le dos et de quitter la table, son livre en main, sans finir son petit déjeuner.

Elle sorti alors prendre l'air.
Elle passa la matinée à l'ombre de l'arbre aux branches tombantes à lire ses livres en chantonnant et jamais Malefoy n'était venu à l'arbre ce matin là, pour son plus grand bonheur.

Elle alla également voir Hagrid qui lui servit une tasse de thé (un peu trop grande pour sa petite main).
Ils discutèrent de tout et de rien. Lou lui donna quelques nouvelles de Tiquette, elle lui expliqua comment ça se passait avec son animagus et lui parla également de la lettre de son père.
Hagrid était parfaitement au courant de l'arbre généalogique des Black et ne fit pas surpris de savoir que son père lui avait parlé de la famille Malefoy.

Elle se balada ensuite vers le château et songea à aller voir le meilleur ami de son père, le professeur Lupin. Elle se dirigea alors en direction de la classe de ce dernier. Les couloirs débordants d'élève et de professeurs d'habitude, étaient vides et calme. La plupart était sortis à Pré-Au-Lard pour faire les magasins et d'autres étaient simplement dehors ou dans leurs dortoirs.

Arrivée dans la salle elle se dirigea vers la porte du bureau, contre laquelle elle toqua.
Le professeur lui proposa un carré de chocolat comme à son habitude et ils parlèrent également de tout et de rien. Lou parlait un peu de son animagus quand le professeur Lupin lui expliqua qu'il était loup garou et qu'on le surnommait Lunard. Il expliqua à Lou que son père, le père d'Harry, un certain Peter Pettigrow et lui même avaient fondés une carte, celle du Marauder que possédait Harry.
Les fondateurs nommés Cornedrue, Patmol, Lunard et Queudver correspondaient chacun à un animagus différent. Cornedrue (le père d'Harry) était un cerf, Queudver, (le fameux Peter Pettigrow) était un rat, Lunard (le professeur Lupin) était donc un Loup Garou et enfin Patmol (le père de Lou), qu'elle connaissait déjà, était un chien noir.
Lou fut fascinée par toute cette histoire et mangea un dernier carré de chocolat, avant de sortir de la salle.

Elle alla déjeuner plus tôt que d'habitude, comme tout les élèves, car l'après midi était consacrée à la décoration de la grande salle pour le bal du soir.
Elle ne décrocha pas un mot du repas, faisant semblant d'être absorbée par son livre.