2 - Ghost

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Bonjour bonjour, voici, pour vous servir, le deuxième texte de ma week~

(Désolée il n'est lui non plus pas très joyeux, mais toujours plus que le premier X))

Au passage, je me suis rendue compte que j'avais totalement oublié hier de fortement vous conseiller d'aller zieuter les week de tout le monde ;)
(bon je peux pas tous les identifier mais le compte de la FSA devrait bientôt répertorier tout ce beau monde donc n'hésitez pas à y passer uwu)

Sur ce, bonne lecture~

~:~:~

Deux enfants, d'environ six ou sept ans, courent dans les rues d'un quartier aisé, habillés avec des vêtements qui détonent totalement dans ce paysage luxueux. Au détour d'une rue, la collision est inévitable. L'impact est si violent qu'ils sont tous les deux projetés en arrière.

-Tu ne peux pas faire attention à où tu vas, crétin ?! crie le premier en se tenant l'avant-bras, là où il a pris le choc.

Ses cheveux roux flamboyant laissent un instant l'autre sans voix. Il n'a jamais vu cette couleur de cheveux au Japon, aussi est-il très étonné. Les siens sont bruns, comme ceux de sa famille et de la majorité de ses connaissances.

Toutefois, il est pressé, et, surtout, il commence à entendre des voix un peu trop familières crier dans la rue voisine.

Sans répondre à la provocation du rouquin -car c'était quand même lui qui lui avait foncé dedans, il ne fallait pas abuser- il se releva, lui empoigna le bras, et le traîna à sa suite en continuant sa course.

-Mais... Mais qu'est-ce que tu fabriques? protesta l'enfant, sans comprendre, son énervement retombé au profit de l'étonnement.

Pas de réponse. Il gonfla les joues et tenta de se soustraire à l'emprise de l'autre, tout en continuant de vociférer, mais ce dernier avait une force supérieure à la sienne -peu surprenant au vu de sa condition physique, il doutait même être capable de faire plier une brindille. De plus, il commençait à s'essouffler, et à paniquer.

Le brun était en train de l'entraîner sur ses pas, alors que lui voulait fuir aussi loin que ses jambes pourraient le porter, c'est-à-dire pas si loin que cela, mais dans son esprit d'enfant qui n'avait jamais vu le monde extérieur, c'était déjà beaucoup.

Ils tournèrent à presque chaque coin de rue qu'ils croisèrent. Le roux commençait à en avoir la tête qui tourne, et l'effort demandé lui retournait l'estomac. Il allait bientôt s'écrouler, et il n'avait même plus la force de protester.

Enfin, ils passèrent la porte d'une bâtisse pour le moins effrayante -on aurait pu jurer qu'elle était hantée- et ralentirent enfin l'allure. Le brun lui lâcha le bras et commença à prendre sa respiration, laborieusement, tout en s'appuyant sur ses genoux. Il était en nage.

Mais pas autant que son nouveau compagnon d'infortune, qui s'appuya contre un mur, renvoya son déjeuner, avant de s'écrouler sur le dos, peinant à trouver la force même d'inspirer et d'expirer. Son cœur battait la chamade.

-Tu n'es pas très sportif, commenta le brun -le kidnappeur, le renomma intérieurement le rouquin- sur un ton taquin, ayant presque repris son souffle.

Son interlocuteur lui aurait bien rétorqué de se la fermer, seulement il n'en avait pas la possibilité. Foutue condition physique.

-Tu n'es pas très bavard non plus, à ce que je vois. Cela me déçoit, vu comment tu m'as apostrophé tout à l'heure, je pensais que tu aurais un peu plus de répondant, le taquina encore le brun.

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