Chapitre 17

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Cela faisait 7 jours qu'elle nous avait quité, 7 jours que je ne pleurais que dans le silence de la nuits, deux jours que mon visage été démuni de toute émotion, aucune n'aparaissait clairement sur mon visage. Ni tristesse, ni peur, ni joie, ni colère, ni effroi, non rien.

Lily, Sirius, James, Mary, Peter, Remus, Pétunia, et quelques une de mes dernières amies Moldues passent souvent, il faisaientt a manger, le ménage et s'occupaient de nous changer les idée à ma fratrie et moi. Mais aucun ne réagissait. On était tous dans un autre monde, perdus dans nos souvenir. Et depuis la première fois, depuis que l'on s'était installés dans cette maison , il n'y avait pas un seul sourire.

J'était assise sur le rebord de ma fenêtre, occupée à regarder le grand jardin, quand un Patronus rentra dans ma chambre. La voix d'Alestor. Rien qu'à ce son, je ne pu m'empêcher de retenir un petit sourire. Je ne sais pourquoi, mais cette homme me faisait me sentir bien. Malheureusement, son message lui n'avait rien de bien. Le patronus en forme d'aigle apparu et délivra un message simple, et efficace, à son image.

- Grosse mission a préparer se soir. 18 heure au QG, annonça-t-il d'une voix rauque. 

Je regardai l'heure. Il était déjà 17h, et si je me souvenais bien, il y avait 30 minutes de route en voiture. Je pris enfin une douche. Je ne m'étais pas lavée depuis la mort de ma mère ; j'était restée, assise dans mon lit ou sur le canapé à regarder droit devant moi. L'eau qui coulait le long de ma peau me fit le plus grand bien. Mon esprit pu se détendre le temps d'un instant. Je pris ensuite mes vêtements et les enfilai. Ça aussi, c'était la première fois depuis sept jours. Je suis tout de même restée quelques minutes devant l'armoire avant de choisir ma tenue : je ne voulais pas faire trop Moldue, ni trop sorcière, ni pas assez chic, ni trop extravagante. J'avais fini par choisir une jupe beige avec un T-shirt blanc que je rentrai à l'intérieur. Simple et efficace. Puis quand j'entrepris de déméler mes cheveux, la brosse restait coincée dedans. J'ai tiré de tout mes force sur la brosse et elle m'arracha quelques touffes de cheveux, mais la douleur me faisait du bien. Ça me rappellait ma mère, tout me la rappelle . Je mis un quart d'heure avant de réussir a les faire ressembler à une masse de cheveux adéquate, puis regardai ma mondre et m'aperçu qu'il était 17h 55. Par Merlin, je suis en retard. Je prend mes Converse et une veste en jean puis descendit les escaliers en courant. Sous le silence habituel qui reigne depuis maintenant une semaine, on peut entendre mes pas raisonner dans l'escalier, comme si j'était seule. En même temps, je suis seule... J'arrive en bas, Sirius est m'attendais alors que je ne le savais même pas. Il a l'air surpris de me voir habillée et coiffée, enfin comme la personne que j'étais avant. Je lui demandai alors, d'une petite voix un peu rouillée :

-Sirius, je suis en retard pour allez au QG, tu peux- tu m'emmener s'il te plait ? 

Il a eu l'air encore plus surpris qu'avant. Comme si il avait un monstre devant lui. Ou plutôt une licorne, son visage reflétait plus de l'émerveillement que du dégout. Il me sourit alors, d'un un sourire doux et sans aucune trace de pitié, la première fois depuis une semaine. Et ce fut le premier que je rendis, pas en grand sourire non, plus un rictus. Mais c'était déja un bon début, et je pensais qu'il devait se dire la même chose que moi puisque son sourire s'élargit encore. Il me tendit son bras et me dit :

- Viens.

Je saisis son bras, le monde commença à tourner à tout vitesse, et j'arrivai en une fraction de seconde dans une petit ruelle juste a côte du QG. Je me suis tournée vers lui, lui fait un dernier maigre sourire en lui murmurant un merci, puis partis en courant, pour ne pas arriver encore plus en retard que je l'étais déjà. Mais je ne sais comment, un panneau arriva pile devant moi et je me le pris en pleine tête. Sonnée, j'entendis les rire de Sirius derière. Je me retournai et lui tira la langue avant de repartir en courant vers l'ordre (et cette fois aucun panneau ne fis une mistérieuse aparition).

Tout  part d'une banane (maraudeurs)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant