We Are Two Spy

C h a p i t r e 2

J'ouvre un œil, puis le deuxième. J'essaie de les maintenir un peu près ouvert mais ils semblent collé entre eux. Je sors ma main qui est emmitouflé dans mon cocon de couverture, et je me frotte lentement le front en espérant faire disparaître mon mal de tête qui pointe. Lorsque j'ouvre mes yeux, mon regard tombe sur mes rideaux qui sont inondé de lumière. Je grogne en me retournant pour éviter la lumière du jour trop agressive pour moi, je sens alors une chaleur qui est collé à moi. Je soupire de manière las en me demandant se que j'ai bien pu faire hier soir, ou plutôt qui j'ai ramené de hier soir, même si n'a jamais eu la moindre importance pour moi.
En rouvrant mes yeux noisettes, je tombe sur une agréable paire d'abdo, je me félicite d'avoir su contrôler ma consommation d'alcool pour ne pas avoir influencer mes gout pour la gente masculine. Je continue mon inspection du matin en remontant le corps muscler qui est en face de moi pour arriver à un visage. Je note un début de barbe naissant, une chevelure blonde décoiffé à la mode et de long cils qui cachent les yeux de son propriétaire.
Son visage ne me dit rien, même si j'avoue ne pas faire beaucoup d'effort pour m'en souvenir.

Je me retourne silencieusement et me dirige vers ma salle de bain pour une douche express. Aujourd'hui j'ai un nouveau travail et je veux faire plus ou moins bonne impression, du moins un minimum. Sachant que je suis plutôt connu pour être l'une de seule femme mais également permis les meilleurs en général qui exercent ce métier. Je suis connue pour être implacable voir cruelle avec ceux qui se mettent en travers de mon chemin, mais je suis également connus pour ne pas forcement respecter les règles ou les démarches normalement suivit. Ça en a fait soupirer plus d'un mais, le résultat est là, j'innove dans le travail de la corruption et des coup bas, et je suis la meilleur dans se domaine là.

Quelques minutes plus tard, je me redirige vers ma chambre à coucher enrouler dans une serviette. En sortant de ma salle de bain je rencontre un regard bleu accompagné d'une sourire Colgate. J'aurais parier qu'il aurait eu des yeux verts. L'inconnue me regarde en souriant, sa tête appuyer dans sa main, il tient la pose en me reluquant avec envie. Je poursuis ma route jusqu'a mon armoire sans trop faire attention à lui, je ne suis pas du genre à faire des cadeaux matinaux à mes partenaire avant le travail.
Le sourire Colgate m'observe un peu désemparé que je lui accorde si peu de mon attention. Mais il essaie de ne pas perdre contenance et me demande alors que j'ouvre ma penderie.
- Alors ma belle, tu ne veux pas me rejoindre dans le lit ?
Je regarde les vêtements que je détient et au bout de quelques secondes, je prends d'un geste assurer, une robe noir moulante qui a un magnifique décolleté plongeant, je prends également une veste tailleur qui affine ma silouette et je choisis une paire d'escarpin de la même couleur que le reste.
Je retire ensuite ma serviette nullement intimidé par ma nudité. J'enfile mes sous-vêtements en dentelle nuit et j'enfile rapidement le reste.
Sans répondre à sa charmante invitation, je lui lance un peignoir à sa taille et me tourne vers lui en secouant ma tignasse brune encore légèrement humide :
- Si tu tiens à déjeuner avant de partir, il y a des croissants dans la cuisine et du jus d'orange. La porte se ferme sans clé du coup tu pourras partir dés que tu auras finis.
Je me dirige ensuite vers ma cuisine laissant mon partenaire d'un soir bouche bé s'attendant apparemment à quelque chose de complètement différents de ma part.
En arrivant près de la cuisine, je tombe sur Louise, ma gouvernante qui est aussi excellente cuisinière. Elle me tend mon café habituelle, allongé avec du lait et des noisettes concassées dans de la chantilly fraiche.
- Merci j'en ai besoin pour la journée qui arrive.
Elle me sourit
- Un gant de fer dans un gant de velour, rien de meilleure comme café pour démarrer.
Je lui souris en dégustant mon breuvage. Je gémis de plaisir avant de lui demander :
- Tu pourras surveiller Mr Colgate quand je serais partie ?
Louise soupire :
- Jessica...
Je répond amusé par sa réaction qui ne se ternit pas :
- Oui Louise ?
Louise s'assoit en face de moi en me reproche comme on le ferais à un enfant
- Tu as encore ramener quelqu'un ? Quand est ce que tu vas arrêtés de jouer les insouciantes et de ramener un inconnue à peine rencontrer chaque soir. Ça pourrait être un psychopathe que tu n'en saurais rien ! En plus si c'est pour les laisser en plan le matin et que je suis ensuite obliger de me les coltiner chaque matins...
Je bois mon café amusé, c'est vrais que je l'oblige à rembarrer chaque mec que j'invite chez moi. Je pourrais aller chez eux, mais c'est juste impensable, j'ai mes habitudes sexuelles et je ne compte pas les renier justes pour le plaisirs des normes social ou encore pire pour une questions d'éthiques. Je lance en souriant à Louise qui est entrain de lancer des regards inquiets vers ma chambre :
- Déjà je pense sincèrement que ce sont eux qui mettent plus leurs vie en danger de me suivre jusqu'a mon lit que le contraire. Et puis ne t'en fait pas, il ne vas pas te manger. Je rajoute en lui lançant un regard à double sens, tout en prenant mes affaires dont mes deux flingues que j'attache derrière mon dos :
- À moins que tu est une petite envie de chair se matin.
Je sort en éclatant de rire face à Louise qui devient rouge de la tête au pied.