Tu avais la joie de vivre
Et tu inspirais la confiance
Avec ta douceur et ta prestance.
Ton affection nous rendait ivres
De bonheur, et nous adorions te regarder
À toute heure, à la dérobée.Nous savions que tu n'étais pas libre,
Que tu avais eu des traumatismes par le passé,
Mais nous croyions que tout allait rester
Immobile, immuable comme dans les livres,
Que tu allais t'en tirer, t'en sortir,
Et continuer d'aimer et de rire.Mais un jour tu nous a quittés,
Sans un bruit, un matin de février.
Tu avais les yeux clos comme endormie.
Tu dormirais ainsi pour toujours,
Témoin de nos humeurs, gardienne de notre amour,
Dans une boîte en carton entre trois arbres amis,
Toi qui comptais si fort et qu'on appelait Mimi.Lisa Thelmar
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Différente
PoetryDifférente. Un mot qui m'a collé à la peau pendant des années. Qui n'était pas prononcé, mais pourtant omniprésent. J'ai d'abord détesté cette bizarrerie, cette étrangeté qui était mienne et qui faisait partie intégrante de ma manière de vivre. Je...