Chapitre 41 (Mika)

206 12 34
                                        

Je viens tout juste d'arriver en Italie, à Florence, je réserve une chambre d'hôtel, et cette fois-ci avec un piano déjà installer dans la chambre, car je ne compte pas non plus en acheter un neuf toutes les semaines. Je vois bien qu'Andy ne comprend pas ce qu'il m'arrive, et qu'il s'inquiète pour moi et pour nous mais il ne devrait pas. Chaque jour je pense à lui, et je l'aime comme un fou je ne peux pas me passer de lui, c'est juste qu'en ce moment j'ai vraiment besoin d'être seul, car dans tout cet amour parfois on se perd un peu nous-même. Et j'ai pu réaliser ça après ce qu'il c'est passer à la soirée, dans la voiture avec ma sœur. J'étais prêt à faire passer le bien d'Andy avant même de me remettre en question de savoir si ce qui c'était passer dans les toilettes ne m'avait pas blessé ? Ou choquer ? Non à ce moment-là j'ai uniquement pensé à lui, je voulais qu'il sache la vérité, car j'avais beaucoup trop peur de le perdre, alors que en même temps je venais presque de me faire violer par un type que je ne connaissais pas, juste parce que j'étais bourré, et il a profité du fait que je l'appelle par le nom de mon copain pour continuer comme s'il été lui.

Arriver dans ma chambre d'hôtel et une fois bien installé, je m'allonge à plat ventre sur le lit en soupirant d'aise. Ça me fait tellement de bien d'être là que je mets peu de temps avant de m'assoupir durant tout le reste de la journée. Il est 21h quand je me réveille, et je prends directement mon téléphone, pas de message de la part d'Andy, il a certainement dû croire que je l'ai éteint comme la dernière fois, et pourtant non, cette fois-ci j'ai décidé de le garder allumer mon téléphone pour justement recevoir des nouvelles de lui, bien que ma mère faisait que de m'appeler depuis quelques jours. Je n'ose même pas la rappeler ou bien décrocher à l'un de ses appels tellement j'ai peur de l'entendre hurler de l'autre coter du téléphone, je préfèrerai limite qu'elle appelle Andy et qu'il lui explique ce qu'il se passe pour éviter ses hurlements, mais Andy ne sait pas non plus ce que j'ai, puis moi au final, moi non plus je ne sais pas ce qu'il m'arrive, ce que je sais c'est que tout ce que je fais me fait énormément de bien et c'est tout ce dont j'ai besoin.

J'appelle un ami à moi qui ne se trouve pas loin de là où je me trouve puis nous nous rejoignons dans un restaurant peu de temps après. Nous rions beaucoup autour d'un bon repas et d'une bouteille de vin rouge. Qui se termine d'ailleurs en plusieurs bouteille, et le serveur devenait de plus en plus désagréable au fils de la soirée.

« Moi – Monsieur, avec tout le respect que je vous dois, je vous aime, mais seulement parce que j'ai bu une bonne partie de votre cave »

Mon ami en face de moi explose de rire et le serveur finit par nous mettre à la porte du restaurant, en disant qu'il été trop tard et qu'il devait fermer. Je prends alors un taxi pour rentrer à mon hôtel laissant mon ami rentrer également chez lui. Arriver dans ma chambre je m'installe directement devant mon piano et me mets à jouer une mélodie.

« Moi – I only love you when I'm drunk... »

J'eu soudainement envie de vomir, sûrement parce que j'ai plus avalé de vin rouge que de nourriture ce soir. Je fonce dans les toilettes pour faire ressortir ton mes excès de ce soir, prend une douche et pars me coucher. J'enfonce ma tête dans mon oreiller et remonte la couette jusqu'à mes oreilles avant de m'endormir, dans un sommeil très profond.

J'étais là accouder dans un bar Italien, un homme se tenait là debout en face de moi, secouant les bouteilles dans tous les sens pour préparer les cocktails aux clients, il avait sa chemise bien repasser avec son joli nœud papillon noir autour du cou. Je tourner autour de mes doigts, mon verre de whisky vide, espérant qu'il finisse par le remarquer pour m'en servir un autre. Il se dirige vers moi avec la bouteille de scotch et me fait un grand sourire que je lui rends en lui tendant mon verre. Il place ses coudes de chaque coter de mon verre en me servant doucement, son visage été vraiment proche du miens, et je ne pouvais m'empêcher de fixer ses lèvres, elles étaient fines et toute rosé, je lèche les miennes avant de replonger mon regard dans le siens. Je l'entends lâcher un petit rire avant de s'éloigner pour retourner s'occuper des autres clients du bar. Mon verre ne resta pas plein bien longtemps, je voulais qu'il se rapproche de moi et qu'il vienne de nouveau me le remplir. Quand il me regarde de nouveau, mon verre vide dans la main il se mets à rire directement et s'approche de moi, sans aucune bouteille.

« Barman – Je vous donnerai bien un troisième verre, mais j'ai bien peur que vous ne teniez pas debout pour sortir de ce bar à la fin de la nuit

Moi -Justement à ce sujet, si je ne tiens plus debout dans une petite heure, vous me prêteriez votre lit ?

Barman – Mon lit seulement ?

Moi – Avec vous dedans, sinon il n'y a plus aucun intérêt

Barman – Et seulement si vous tenez plus debout ?

Moi – Vous terminez à quelle heure ?

Barman – Si vous insistez je peux terminer mon service un peu plus tôt que prévu, mes collègues prendront le relai

Moi – Et bien avec grand plaisir... ?

Barman – Milo

Moi – Milo, je souhaiterai juste un dernier verre pour le temps que vous preniez la fin de votre service

Barman – Seulement si tu me donnes ton nom

Moi – Mika

Barman – Je suis à vous toute suite Mika »

Je souris et il se redresse pour aller rechercher la bouteille et me servir un dernier verre. Il finit rapidement de s'occuper des derniers clients derrière le comptoir avant de passer derrière, c'est un autre homme qui passe alors derrière le bar. Je fini alors mon verre tranquillement quand je sens une main se poser sur ma hanche, je me tourne et aperçoit Milo, toujours dans sa jolie tenue de barman. Je lui tends mon verre à moitié vide pour qu'il puisse le terminer puis il me prend la main et me traîne dans la réserve du bar et commence à me faire monter des escaliers.

« Moi – Tu vies sur ton lieu de travail

Milo – Je suis le patron chéri, je vie juste au-dessus de mon bar comme ça je peux y travailler comme y faire la fête

Moi – Je crois que ça vient de devenir mon bar favori »

Milo se retourne et me sourit et tire sur mon bras pour que je monte les escaliers plus vite et nous arrivons enfin à une porte, je le vois mettre la main dans la poche de son pantalon pour chercher ses clés, j'en profite alors pour passer mes mains autour de ses hanches et venir l'embrasser dans le cou. Il se dépêche alors un peu plus pour déverrouiller la porte de son appartement, et tout en appuyant sur la poignée de la porte pour l'ouvrir il se retourne pour se retrouver en face de moi. Mes lèvres rentrent alors en contact avec les siennes et ses mains viennent se nicher dans mes cheveux me provoquant un frisson qui parcours toute ma colonne vertébrale. Je le pousse en même temps pour rentrer dans son appartement et referme la porte derrière nous, nos lèvres se séparent un court instant et je remarque une femme sur le canapé qui devait être entrain de regarder la télé, se tourner vers nous et nous sourire, je regarde de nouveau Milo qui m'attrape le bras et me tire dans la première porte de l'appartement et me pousse sur le lit. Et nous faisions au moins trois fois l'amour avant que je ne finisse par m'endormir, la tête sur son torse, bien que j'en voulait encore, je n'en pouvais plus et j'étais épuiser.

At HomeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant