PDV Malia
J'ai un mal de crâne épouvantable. La vache, je ne vois rien, et je suis attachée à une chaise avec des chaînes en plus ! Qu'est-ce qui s'est passé ? Ah oui... Mister No Sourcils ! Il nous a assommés ! On doit être dans leur repaire. Mais pourquoi ? Ils n'ont rien à gagner à savoir pourquoi on est ici. Pourquoi est-ce qu'il a fallu qu'on tombe sur Machi, avec Feitan en prime ? Quel karma à la con ! Je regrette maintenant le pickpocket que j'ai fait aux filles. Je promets d'être un ange et de les laisser tranquilles si on me sort d'ici !
J'entends un bruit à côté de moi. Ça doit être Arun.
— Raaa ! Putain de chaînes de merde de mes deux de crottes de chien ! râle mon ami en se débattant, le bruit des chaînes résonnant.
— Tu fais vraiment de ces insultes à rallonge ! Et quel vocabulaire, pas très fameux. Je plaisante, amusée par la situation.
— Euh... Ce n'est pas toi qui as dit un jour : « Putain de merde de crottes de chien, de crottes de cheval de poulpe séché de mes deux de merde » ?
— Hein ? Nan, je ne vois pas de quoi tu parles, vraiment pas. Je suis comme Shizuku, moi, j'oublie instantanément ce qu'on me dit. Je dis ça en rigolant.
— Ah, c'est vrai, j'avais oublié ta mémoire sélective ! réplique mon ami.
— Vous arrivez vraiment à rigoler, attachés à une chaise avec un bandeau sur les yeux ? dit une voix que j'identifie comme celle de Feitan.
— Ah bah faut croire, même moi je ne savais pas que je pouvais rire dans ces moments-là. Je suis sûr qu'il a un sourire en coin en disant ça.
— Ar', c'est le déni, cherche pas, on rit jaune là. Je rigole légèrement, essayant d'alléger l'atmosphère.
Il ne devait pas s'attendre à ce qu'on lui réponde, surtout en étant aussi détendu. J'ai envie d'en rajouter. Je vais vraiment mourir un jour.
— D'ailleurs, tu ne nous as pas réservé le meilleur des accueils, Feitan. J'insiste sur son prénom. Je crois que je viens de dire ma dernière phrase de ma vie, mais J'AI PARLÉ À FEITAN, PUTAIN, LE VRAI QUOI. Attends... Oh non, je n'ai pas vu mes autres personnages préférés ! Euh, ne me tue pas, hein. Je n'ai pas encore vu mes autres personnages préférés, ok ? Je dis cela d'une voix peu assurée.
— Putain, Mal, la ferme ! s'énerve Arun.
— Vous me saoulez déjà, vous. Vous n'allez pas nous répondre facilement. Je vais adorer vous torturer. Et là, lui, il a un sourire de psychopathe. Je ne le vois pas, mais je le connais trop bien !
Un bruit de chaînes attire mon attention, provenant de quelqu'un d'autre qu'Arun ou moi. Je me retourne immédiatement vers le bruit, mais bien sûr, je ne vois rien. La personne semble vraiment paniquée.
— Ah, t'es enfin réveillé, toi ? dit Feitan, s'approchant du type qui se débat.
— C'est qui, lui ? demandai-je d'une voix neutre.
— Ah, il a interrompu ta discussion avec TON Fei ? lui, je vais le tuer.
— Bon, je vais commencer par toi. Tu me sembles bien agité, et les objets que tu nous as volés sont plus importants. Feitan déclare ça sans même relever la remarque d'Arun.
— Qui vous a volés ? demande Arun, aussi interloqué que moi.
— On est à York Shin ? demandai-je, pensant que c'est peut-être la Chouette qui est à côté de nous.
— Hein ? Pourquoi veux-tu qu'on soit à York Shin ? On est encore dans la ville de l'étoile filante, dit-il en s'éloignant.
— Oh... euh... pour rien.
— Bref, vous savez quoi ? Nous dit-il en se rapprochant de nous. Je vais vous retirer vos bandeaux, pour que vous puissiez voir ce qui vous attend après. Ouh là, si je vomis ici, c'est ta faute, FeiFei.
— Toi, la blanche, tu la fermes. Et tu ne m'appelles pas FeiFei !
— Ah... j'ai parlé à voix haute, désolée. Je sens mes joues chauffer de gêne.
Feitan s'approche encore plus de nous et s'arrête. Il doit être en train de retirer le bandeau d'Arun, avant de se diriger vers moi. Je sens ses mains derrière ma tête qui défont le nœud. Quand j'ouvre les yeux, il est en face de moi, le bandeau dans les mains, me fixant droit dans les yeux. Je rougis instantanément à sa vue.
— T'as de beaux yeux, toi, tu sais ? me dit-il d'un air neutre.
— Hein ? disons-nous en même temps, surpris.
— Ouais, t'as de beaux yeux. Ils pourraient plaire au chef. Il tourne le dos, me laissant perplexe.
— Pour que Kuroro s'en lasse vite, comme il s'est lassé des yeux des Kuruta ? Non, ça va aller, merci, laisse-moi mes yeux où ils sont.
— En plus, imagine, ils finissent sur l'étagère de Néon. Ils vont prendre la poussière !
— Hey, fermez-la tous les deux ! Je vous interdis de dire le prénom de Kuroro ! Et comment vous savez ça, vous ? Enfin bref, votre tour viendra après.
Il est trop beau là, mais je sens qu'on va morfler. Je ne sais pas si je dois lui dire ou pas. Je devrais voir ça avec Arun, si je peux. Je le vois retourner vers le type brun attaché à une chaise, lui aussi, avec un bandeau sur les yeux. Feitan retire son bandeau.
— Bon, et toi, tu n'as qu'une seule chose à me dire. Feitan prend un scalpel et le plante dans le bras du type.
Le type crie. — Tu as juste à me dire où sont les bijoux qu'on a volés dans ce château.
— Je ne te dirai rien, enflure ! Va te faire voir, espèce de nain de mes deux ! Oh merde, la connerie à ne pas dire !
— Oh putain, mon gars, tu n'aurais jamais dû lui dire ça. T'as des couilles, mais là, tu vas morfler. disons-nous ensemble, avant de nous regarder et de dire « chips » en même temps, ce qui nous vaut un regard noir du tortionnaire.
— Sur le coup, ils ont raison, tu n'aurais jamais dû dire ça. dit-il avec un sourire sadique.
Feitan torture le mec, lui fait plusieurs coupures, le noie dans de l'eau chaude, chauffe la lame du scalpel pour lui faire encore plus mal, lui arrache même les ongles. Heureusement que j'ai regardé beaucoup de films gore, parce que là, Fei va le réduire en charpie. Arun me regarde et me demande ironiquement si je l'aime toujours, même après avoir vu ça. Je lui lâche un gros « Ta gueule ! »
Feitan continue à le torturer jusqu'à lui crever l'œil gauche. Le pire, c'est qu'il fait tout ça en souriant et en riant, d'un rire sadique, bien sûr. Le brun finit par révéler où sont les objets au bout de dix minutes de torture.
Feitan repart satisfait d'avoir eu sa réponse, déçu de ne pas avoir pu s'amuser comme il le voulait. Sa tête quand il est déçu est trop mignonne ! On dirait qu'il boude !
Bref, une fois le nain sorti, Arun et moi nous tournons vers le mec qui est littéralement en pleurs sur sa chaise. Je déglutis en même temps que mon ami rouge. On va morfler si on ne dit rien !
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(en réecriture) Deux monde, un amour (Feitan x OC)
FanfictionImaginez, vous vous réveiller dans l'univers hunter x hunter et plus précisément dans la ville de l'étoile filante. C'est ce qui est arriver à Malia et Arun qui ce sont fait envoyé dans cet univers sans comprendre pourquoi et surtout sans mode d'emp...