La sans-talents

Chapitre 8

OH la vache ma tête, j'ai l'impression d'avoir un marteau piqueur qui me perfore le crane.

-Please je dois la voir !!! C'est devenu mon besoin le plus vital. Je dois rencontrer mon idole !!!!!! gémis une voix inconnue.

-C'est bon médoc laisse le passer on auras surement besoin de lui et demande à Sophie de venir aussi s'il te plait.

En ouvrant les yeux j'eu la surprise de découvrir une sorte d'infirmerie racine. Mr. Forkle assis sur un tabouret semblait perdu dans ses pensées tandis qu'un garçon blond les cheveux savament ébouriffés se tenait à 30cm de moi en me regardant comme si j'étais la huitième merveille du monde.

-Heu salut. murmurai-je

-Salut. répondit il d'une voix claire et puissante. Heureux de pouvoir enfin de rencontrer je m'appelle Keffe mais tu peux m'appeller Lord Bellecoiffe et je suis ton plus grand fan !!!

- Mon fan ?

- Ben oui qui ne serai pas fan de la fille qui à réussi à mettre la frousse de leur vie à toute cette bande de pignoufs et à Mister Frangette qui plus est en mettant le feu à leur suprème clairière sacrée. Alors par pitiée je me prosterne devant toi !!! Apprend moi sensei !!!

-OK...... Toi et moi je sens qu'on va bien s'entendre, dis-je en riant un léger sourire au lèvre

En réponse Keffe m'adressa un immense sourire de toutes ses dents blanches, puis il se lança dans un long monologue que je n'écoutai que d'une oreille car ma tête me faisait encore énormément souffrire. Jusqu'au moment où Sophie entra dans la pièce un flacon à la main.

-Tiens Lumie, Médoc m'a dit de te donner ça d'après elle tu dois avoir mal à la tête après ce qui t'es arrivée tout à l'heure.

-Merci. murmurai-je avec gratitude, trop endolorie pour penser à lui demander qui était Médoc et pourquoi son regard semblait refléter des excuses informulées.

En avalant le contenue de la petite fiole je me sentis mieux comme si on m'avait poser un oreiller sur les oreilles étoufant le bruit incessant qui martelait mon crane mais la sensation était bizzare, j'avais l'impression que chacun de mes muscles était lourd comme du plomb. Je n'arrivais presque plus à bouger j'étais complétement immobilisée.

-Qu'est....ce....qui....se....passe.... , parvins-je à articuler

- Rien Lumie.... Oh je suis sincérement désolé. dit Mr.Forkle une grande tristesse dans les yeux. Mais c'est pour notre sécuritée à tous, ton pouvoir est inconnu et potentiellement dangereux. Tu as dormis plusieurs heures ce qui nous as laissé le temps de réfléchir. Premièrement nous pensons que ton pouvoir qui est lié à la lumière des sources stellaire est apparu lors de ton saut lumineux, c'est pourquoi le conseil avait pris garde de ne jamais te faire sauter auparavant. Deuxièmement il semble que ton pouvoir si il à été amplifié par ceux combinés de Tam et Wylie vienne de tes émotions.

- Et vous....pensez....que parce que....j'ai du mal.....à......controler.....mes émotions.....je suis......dangereuse....

-C'est ce que pensent certains membres du comité, bien que je ne sois pas d'accord avec eux, ils ont insisté pour te plonger dans un état entre éveil et sommeil jusqu'à ce que nous ayons la certitude que tu te maitrise parfaitement.

Je.... risque pas....d'y.....arriver......en réfléchisant moitié......mon vite.....que d'habitude....., marmonai-je

-Je le sais bien, dit Mr.Forkle, aussi Keffe et Sophie vont t'aider. Keffe est empathe il peut donc percevoir les émotions et avec l'aide de Sophie peut même les modifier. Quand à Sophie c'est une brillante télépathe elle sera peut être capable de lire tes pensées et elle s'y connait en..... choses étranges..

Je sentis la colère monter et la haine balayer toute trace de la drogue qui coulait dans mes veines. mes yeux flamboyèrent mes mains se mirent à trembler et je criais d'une voix plus forte que ce dont je me serai cru capable dans mon état:

-JE NE SUIS PAS UNE ANOMALIE !!!

Mon regarde croisa celui de Keffe pendant un cours instant et il dut percevoir la haine qui courait en moi comme un poison emprissonant mes sens et dirigeant mon esprit. J'entendis à peine son cri d'avertissement de toute façon il était déjà trop tard. L'orbe de lumière qui flottait au dessus de nous et éclairait doucement la pièce sembla enfler et se dilater avant d'exploser en un millions de petits éclats de verre qui volèrent dans tous les coins forçant chacun à se jeter à terre pour les éviter.

Mais déjà la colère refluait laissant de nouveau place à la brume du sédatif et je retombais mollement sur le lit. Tandis que tous le monde se relevait époustant leurs vêtement et essuyant le sang de nombreuse égratinures causées par les copeaux de verre.

Mr. Forkle me regardait avec de grands yeux et il souffla:

-Vous les gamins, vous avez du pain sur la planche.