Aiz Wallenstein x Bell Cranel Fanfiction

Chapitre 5: Le seul aventurier

La journée suivait son cours, et l'aventurier aux cheveux ivoire se promenait dans Orario, réfléchissant à tout ce qui lui était arrivé ce matin, enfin, épuisé il alla à la taverne se remémorant que les filles s'inquiétaient pour lui, et leur en remercier, car il chérissait ces personnes et ne voulait surtout pas leur faire du mal. Il se hâta d'y aller, encore en tenue d'aventurier, il s'arrêta devant l'enseigne hésitant à entrer, intimidé de ces femmes au caractère très changeant, on aurait dit que l'on pouvait sentir une aura meurtrière sortir de l'etablissement.

Décidé, le jeune homme se forca à entrer, et à la première marche franchie il sentit cette douce odeur de nourriture venant de la cuisine, n'ayant rien mangé depuis la veille, son estomac gronda, embarassant le nouveau client, il s'installa à une table, étonné que la serveuse d'habitude là n'était pas venu l'accueillir. Surpris par ses propres pensées qui avaient enfin pu être détournées de ses cauchemars répétitifs il sourit de plus belle laissant une aura de fleur bleue autour de lui, une lumière dans la taverne.

Assis tout seul il regardait par la fenêtre les passants qui s'attelaient à leur tâche de la journée, ce n'était que des commercants, des habitants, pas un aventurier ne se baladait à cette heure-ci, cette pensée traversa l'esprit du jeune homme qui était perdu dans ses pensées, quand soudain il se tourna pour regarder l'heure, ce n'etait pas l'heure d'une fin de matinée qui s'affichait, mais l'heure d'une fin de journée, l'horloge retentissait au rythme de l'aiguille des secondes faisant battre le coeur du jeune garçon plus rapidement, il se retourna vers la fenêtre et le spectacle changea, plus personen ne se trouvait là, il se levait, ne se préoccupant pas de sa table, manquant de trébucher et courra en cuisine, où personne n'était, mais d'où la fumée sortait, ca ne faisait pas longtemps que le personnel était sorti, il en était sûr, il parcouru toute la taverne à la recherche d'un humain, d'un être vivant, peu importait qui, il cherchait une présence.

Désormais l'aventurier était passé en mode combat et était à l'affût de tout bruit, sursautant et se mettant en garde pour un verre qu'il avait manqué de renverser, tout était resté comme tel, c'était à n'y rien comprendre, il sortit de la taverne pour regarder la grande rue, habituellement très animée à cette heure-ci avec le retour des aventuriers, il courrait partout à la recherche de quelqu'un, paniqué, il se dirigea de lui-même à la tour de Babel d'où sortaient tout les groupes du donjon pour revendre leurs drop items ou se diriger vers la grande rue.

Mais, personne ne sortait du donjon, lui seul était placé devant l'entrée du donjon, il s'arrêta et se sentit observé, il tourna la tête, non ca venait de plus haut, il reculait et regardait l'immensité de la tour blanche, d'une beauté qui égale celle des dieux, construite par Daidalos même, ornée de sculptures, de reliefs, de courbes inhumaines, de détails enrichissant chaque pilier, chaque moulures lui paraissait maintenant comme un cauchemar sans fin, derrière la beauté du bâtiment, quelqu'un le regardait, droit dans les yeux, il soutint le regard inconnu et se tournait pour rechercher la source de cet évènement des plus étranges, et puis ce regard était différent des autres, plus persistant, et plus imprégné d'un sentiment fort, inexplicable, mais lugubre. Plongé dans cette réflexion il se rendit compte que cette personne devait savoir ce qu'il se passait, et pénétrait dans la tour en sautant les marches, tel un lièvre.

Arrivé à l'étage des magasins de forgeron il chercha sa déesse mais là encore personne ne subsistait, tout était vide, la peur se lisait sur le visage du garçon seul dans la grande ville d'Orario, ville très fréquentée, et surpeuplée, il repassait dans sa tête les visages de ses compagnons, et les gardes qui ne laissaient jamais sortir de la ville librement, comment était-ce possible que toute la population entière ait disparu d'un seul coup.